Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels

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La Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels (CSDLI) est un organisme créé en 1957 par le gouvernement Guy Mollet pour enquêter sur les violations des droits de l'homme commises par les forces de l'ordre et l'armée française pendant la guerre d'Algérie, notamment l'usage de la torture. Elle est dissoute en 1963, après la fin de la guerre et l'indépendance de l'Algérie.

Membres

Ses douze membres nommés en 1957 sont[1],[2] :

Elle est d'abord présidée par Pierre Béteille puis, à partir de 1958, par le président de la Chambre criminelle de la Cour de cassation, à savoir Maurice Patin[3],[4].

Archives

La Commission a établi des dossiers sur des personnes disparues au cours de la guerre d'Algérie. Ils sont conservés aux Archives nationales. En , une dérogation a été instaurée pour permettre leur libre communication au public, avant l'expiration du délai réglementaire de 75 ans[5],[6].

Références

Voir aussi

Bibliographie

Article connexe