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Paul Vidal de La Blache

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Paul Vidal de La Blache
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Paul Marie Joseph Vidal de La Blache
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Paul Marie Joseph Vidal de La Blache ou Vidal-Lablache[1], né le à Pézenas (Hérault) et mort le à Tamaris-sur-Mer (Var), est un géographe français de renom. Il est, avec son disciple Lucien Gallois, à l'initiative des Annales de géographie, socle du renouvellement de la géographie française à la fin du XIXe siècle.

Biographie

Années de jeunesse et de formation

Fils d'Antoine Vidal de La Blache (1810-1876), professeur acharné à réussir qui obtient l'agrégation de lettres à sa onzième tentative (1854) et devient en 1864, inspecteur d'académie, et de Jeanne Marie Jaquette Bar née le 5 octobre 1815 à Bram, Paul Vidal de La Blache est un brillant élève du lycée Charlemagne : il entre en 1863 à l'École normale supérieure à l'âge de 18 ans. En 1866, il est reçu premier à l'agrégation d'histoire et géographie[n 1] puis, il est professeur suppléant au lycée de Carcassonne en 1866-1867[2]. Nommé à l'École française d'Athènes de 1867 à 1870, il profite de cette affectation pour voyager dans le bassin méditerranéen : en Italie, en Palestine ou encore en Égypte, où il assiste, enthousiaste, à l'inauguration du Canal de Suez en 1869.

Un historien devenu géographe

C'est en parcourant la Grèce et en essayant d'y comprendre le poids des lieux sur le destin des civilisations, que Vidal de La Blache découvre lui-même sa voie de géographe[3].

De retour en France, il enseigne notamment à Angers. Il se marie en 1870 avec Laure Mondot[4] – avec laquelle il aura cinq enfants, dont deux seulement lui survivront. Se trouvant pour cela à Paris au début de 1871 lors de la Commune, il passe de Paris à Versailles le , doté d'un faux passeport brésilien[5], avec pour préoccupation essentielle de pouvoir faire imprimer sa thèse « Étude critique sur sa vie ». Il la présente en 1872, en Sorbonne, puis la publie sous le titre Hérode Atticus. En dépit d'une circonstance difficile, il obtient finalement son doctorat ès lettres[6]. Cette thèse prélude à une réorientation de son parcours vers une discipline universitaire encore secondaire en France, mais qui va connaître sous son magistère un développement considérable, la géographie.

L'apôtre de la géographie universitaire et scolaire en France

Après la défaite contre la Prusse, un mouvement s’élève en effet en France pour développer l'étude et l'enseignement de la géographie à l’université et dans le système scolaire. Très peu défendue au XIXe siècle, la géographie est encore balbutiante quand on considère les succès qui sont les siens en Allemagne. Les géographes d'Outre-Rhin, Alexander von Humboldt, Ritter, Ratzel, Von Richthofen, sont des modèles enviés qui servent d'exemple à la rénovation universitaire de la géographie française, élément de la reconquête scientifique nationale. Quant à Élisée Reclus, plus vieux de quinze ans et le plus célèbre des géographes français dans la seconde moitié du XIXe siècle, il est à bien des égards l'antithèse de Vidal de La Blache : comme anarchiste, il se place délibérément en dehors de toute institution universitaire (il est membre, en revanche, de nombreuses sociétés savantes), vit banni (1872-1879) puis expatrié (1879-1890) en Suisse et par la suite en Belgique (1894-1905), préfère s'adresser directement au grand public, ne défend aucune visée nationaliste, ni aucun canon disciplinaire et n'a pas l'intention d'être un « maître » faisant « école ».

Lieu symbolique par excellence – sa création est le résultat du déménagement de l'Université de Strasbourg, ville annexée par le Deuxième Reich –, l'université de Nancy accueille le jeune chercheur qui s’est démené pour y entrer comme enseignant, d'abord comme chargé de cours en 1872.

Planche scolaire de Vidal-Lablache : France. Canaux, Bibliothèque Numérique de l'Université d'Artois

Jugé trop jeune, il y donne des cours, mais ne devient professeur qu'en 1875, à 30 ans, titulaire d'une chaire de géographie « débarrassée », à sa demande, de son association traditionnelle avec l’Histoire.

Dès lors, apôtre de cette discipline au sein des milieux académiques, Vidal devient peu à peu « incontournable ». Son influence, immense, se perpétue jusque dans les années 1960 à travers l’école qu’il contribue à fonder. Maître de conférences puis sous-directeur de l'École Normale Supérieure de la rue d’Ulm (1877-1898), professeur à la Sorbonne (1898-1909), maître direct de nombreux historiens (Lucien Febvre, etc.) et géographes normaliens (Marcel Dubois, Lucien Gallois, Emmanuel de Martonne, Albert Demangeon, Raoul Blanchard, etc.), éditeur de matériel scolaire - dont les fameuses cartes murales qu’on retrouve encore par milliers dans les écoles primaires - il publie tout au long de sa vie de très nombreux écrits - ouvrages ou articles - qui constituent autant de références pour les chercheurs, y compris aujourd'hui.

Il a également collaboré avec plusieurs revues telles que la Revue critique de 1874 à 1876, la Revue de géographie et la Revue scientifique[2].

Les Annales de géographie et la Géographie universelle

En 1891, Vidal fonde, avec Marcel Dubois et Lucien Gallois, la revue Annales de géographie, organe d'expression principal de l'École française de géographie. En 1894, il publie le monumental Atlas d'histoire et de géographie, un des premiers ouvrages constitués essentiellement de cartes accompagnées de courts commentaires synthétiques. Il présente ensuite le célèbre Tableau de la géographie de la France en 1903. Celui-ci qui sert d'introduction à l’Histoire de France de Lavisse[7], volume qui a un grand retentissement dans l'opinion publique. Il se sépare en 1895 de son élève Marcel Dubois, partisan de la géographie coloniale et adversaire d'une géographie régionale trop naturaliste[8] : dès lors, une certaine rivalité anime la communauté des géographes français, attisée par l'engagement antidreyfusard de Dubois, même si l'attachement commun au « maître » Vidal est un facteur général[9].

Par ailleurs, Vidal établit dès 1910 le plan de la Géographie universelle, dont les premiers volumes seront prêts dès 1914 mais qui sera publiée, après sa mort, durant plus de 20 ans – de 1927 à 1948 – par plusieurs de ses disciples, rédacteurs choisis par lui et qui bénéficient des chaires universitaires créées à travers le pays par le maître[10], Albert Demangeon, Raoul Blanchard, André Cholley, Henri Baulig, Emmanuel de Martonne. Ce dernier, le plus fervent de ses élèves - étant aussi son gendre - sera le plus efficace de ses « propagandistes » jusqu’à sa mort en 1955[11].

Après plusieurs années de travail universitaire, il publie en 1917 La France de l'Est (Lorraine-Alsace), ouvrage évidemment influencé par le conflit qui met depuis 1914 la France aux prises avec le vainqueur de 1870. Il soutient la formule de l’organisation régionale autour des grandes villes en valorisant la fonction d’animation de Nancy et de Strasbourg. À côté de cette vision moderne de flux et de polarisation, il ressuscite aussi dans ce dernier livre certaines valeurs politiques en relevant l’ascendant exercé par l’idéal républicain sur l’Alsace et la Lorraine au temps de la Révolution, qui fait de leurs habitants une nation élective à la française.

Les géographes au service de la Nation en guerre

« France, frontière Nord-Est et Alsace-Lorraine » [carte militaire], par P. Vidal de La Blache, Armand Colin (Paris).

Mission ultime offerte à Vidal par le Service géographique de l'Armée, on fait appel au chef de l'école française de géographie pour obtenir le concours d'universitaires (dont Martonne, Demangeon, Gallois, etc.) afin de soutenir l'effort de guerre ou préparer de la documentation pour anticiper les conséquences de la victoire. En , Briand crée le Comité d'études du ministère des Affaires étrangères, présidé par Lavisse secondé par Vidal de La Blache, qui rassemble cette fois l'élite des historiens et géographes du Collège de France et de la Sorbonne. Les rapports présentés préparent l'action des géographes - Martonne d'abord - qui seront lors de la conférence de paix en première ligne pour décider, au titre d'une expertise qu'on leur reconnaît alors, la nouvelle carte de l'Europe politique.

Le prix du sang

Vidal de La Blache meurt à 73 ans en avril 1918 après avoir payé un tribut à un conflit mondial dont il ne verra pas le terme, son fils Joseph, géographe comme lui, ayant été tué en janvier 1915 dans l'Argonne[12].

Portée de l’œuvre « vidalienne »

Véritable manifeste dont la rédaction lui demande une bonne dizaine d'années et qu'il livre avec trois années de retard, le « Tableau » est un résumé de la méthode de travail de Vidal. Il parcourt tout le pays, note tout ce qu’il observe dans des dizaines de carnets. Il s'intéresse aux aspects humains et politiques, à la géologie (science balbutiante à l'époque, peu liée à la géographie), aux transports et à l’histoire. Il est un des premiers géographes français, après Élisée Reclus, à relier tous ces domaines de manière littéraire.

Influencé par la pensée allemande, en particulier par Friedrich Ratzel qu'il a rencontré en Allemagne, Vidal est à l'origine de ce que Lucien Febvre a appelé son possibilisme — terme que Vidal n'a certes jamais prononcé, mais qui résume de manière commode son opposition à un déterminisme de la nature attribué de manière outrée à certains géographes du XIXe siècle comme Carl Ritter. Autrement dit, le possibilisme de Vidal est centré sur l'influence qu'exerce l'être humain sur son environnement. À l'opposé, le déterminisme de la nature, considéré par Ratzel et Ritter, « relie les groupes humains aux unités spatiales où ils se développent et souligne la propension d'un État à étendre ou réduire ses frontières en fonction de ses besoins et de ses intér[13]êts. » Ce concept a été utilisé par les historiens pour évoquer le flou épistémologique qui, pour eux, caractérisait la démarche de l'école vidalienne. Qualifiée « d'idiographique » car découlant d'une observation, sans doute magistrale mais unique, cette approche empêche une évolution « nomothétique » de la discipline qui serait le fruit d'une expérimentation permettant de dégager des lois ou des démonstrations scientifiques.

Vidal, qui n'a jamais visé cet objectif, a cependant publié en 1910, un article visionnaire sur « les Régions françaises ». Il avait été sollicité par le président du Conseil Aristide Briand en vue de créer des groupements régionaux dotés d’organes représentatifs. Vidal de La Blache propose un découpage de la France en régions organisées par une métropole. Les réalités économiques du monde moderne, avec la concurrence mondiale et le rétrécissement de la Terre imputables à une circulation accélérée, lui font pressentir que des modes d’organisation moins centralisés et moins étatiques doivent être promus.

« Autriche-Hongrie. Italie ancienne » ; « Alsace-Lorraine », in: Atlas d'histoire et de géographie A. Colin (Paris), 1891.

La géographie « vidalienne » se fonde sur une cartographie variée et innovante multipliant les jeux d'échelle, sur des monographies, et plusieurs concepts célèbres dont les « paysages », les « milieux », les « régions », les « genres de vie », la « densité ». Les élèves du maître ont suivi, notamment avec leurs thèses de géographie régionale. Ainsi De Martonne (1902), La Valachie : essai de monographie géographique ; Demangeon (1902), La plaine picarde : Picardie. Artois. Cambrésis. Beauvaisis. Étude de géographie sur les plaines de craie du Nord de la France ; Blanchard (1906), La Flandre. Étude géographique de la plaine flamande en France. Belgique. Hollande ; Cholley (1925), Les Préalpes de Savoie (Genevois/Bauges) et leur avant-pays : étude de géographie régionale ; Baulig (1928), Le plateau central et sa bordure méditerranéenne : étude morphologique, Chacun de ces futurs éminents professeurs et rédacteurs de la Géographie Universelle, présente une thèse de la géographie régionale qui peut à la fois être physique, humaine, voire économique ; le cadre choisi pour ces descriptions est une région dont les contours ne sont pas toujours très fermes sur le plan scientifique. Pour autant, sans doute parce que cette approche est plus structurante, beaucoup des continuateurs de Vidal - plus encore de Martonne - se spécialisent dans une géomorphologie devenue peu à peu la force mais aussi, par le rétrécissement du regard qu'elle a donné, la faiblesse de la géographie française.

Entre les deux guerres la « géographie classique » reste dans le cadre fixé par la tradition vidalienne. Elle est défendue par une élite établie et conservatrice qui marginalise toutes les tentatives de renouveau épistémologique, au point qu'au sortir de la 2e Guerre mondiale la discipline est dans l'état où l'a laissée Vidal à sa mort. Les disciples se sont arrimés à un aspect particulier de la pensée du maître et n'ont pas su en saisir la complexité et le foisonnement, avec comme conséquence la contraction du champ de la discipline. Une trilogie immuable s'est imposée dans la recherche et les études universitaires : géographie physique (Martonne, Baulig), géographie régionale (Blanchard, Cholley) et géographie humaine (Brunhes, Demangeon, Sorre), déclinée à une échelle inférieure par ordre de fréquence et d'importance, en géomorphologie, puis géographie rurale, régionale et enfin tropicale.

Naturaliste, monographe, morphologue, littéraire et didactique, la géographie classique connaît, avec la révolution des années 1960 et 1970 et la montée des études urbaines, industrielles ou géopolitiques, un renouvellement rapide par sa radicale transformation en science sociale, qui conduit à redécouvrir le contemporain anti-institutionnel de Vidal de La Blache, Élisée Reclus.

Vidal-Lablache reste aujourd'hui très présent dans l'imaginaire collectif français à travers la collection de cartes murales scolaires qu'il dirigea à la librairie Armand Colin. L'éditeur conserva le nom de Vidal-Lablache sur toutes les cartes parues jusque dans les années 1960. Ces cartes étant présentes dans pratiquement toutes les écoles de France, elles ont contribué à asseoir la notoriété posthume de Vidal-Lablache dans le grand public et constituent un « lieu de mémoire ».

Commémorations et ressources

À l'occasion du centenaire de la mort de Paul Vidal de la Blache, plusieurs expositions et ressources documentaires sur Vidal et sur les vidaliens ont été organisées :

Œuvres et publications

  • Hérode Atticus. Étude critique sur sa vie, Paris, Ernest Thorin, , 184 p..
  • La Péninsule européenne, l'Océan et la Méditerranée, Paris / Nancy, Berger-Levrault, , 28 p., sur gallica (lire en ligne).
  • La Terre, géographie physique et économique, Paris, éd. Delagrave, , 304 p..
  • Autour de la France : états et nations de l'Europe, Paris, éd. C. Delagrave, , XII-567 p., sur gallica (lire en ligne).
  • Atlas général Vidal-Lablache, Histoire et Géographie, Paris, Armand Colin, .
  • Atlas général Vidal-Lablache, Histoire et Géographie, Paris, Armand Colin, (lire en ligne).
  • La rivière Vincent Pinzon : étude sur la cartographie de la Guyane, Paris, éd. F. Alcan, , 114 p., sur gallica (lire en ligne).
  • Discours prononcé à la séance générale du congrès le (annales du Congrès national des sociétés savantes), Paris, Impr. nationale, , 18 p., sur gallica (lire en ligne).
  • Tableau de la géographie de la France, Paris, Hachette, (réimpr. Paris, Tallandier, 1979, 403 p., préf. Paul Claval ; et Paris, La Table Ronde, 1994, 560 p., préf. Pierre George), 395 p..
  • La France de l'Est, Paris, Armand Colin, (réimpr. Paris, La Découverte, 1994, présentation d'Yves Lacoste), 280 p..
  • Carnet 9, Allemagne & Varia, éd. Macula, .

Bibliographie

  • Lucien Gallois, Le Bassin de la Sarre, Paris, Armand Colin, 1918, 54 p.
  • Emmanuel de Martonne, Principes de la géographie humaine, Paris, 1922, 328 p. (posthume, réédition, Paris, Utz, 1995, puis Archives Karéline, 2008)

Notes et références

Notes

  1. Jusqu'en 1944, il n'y a pas en France d'agrégation spécifique pour la géographie. L'agrégation d'histoire et géographie, créée en 1831, met l'accent sur l'histoire. En 1866, après avoir assuré trois sujets d’histoire de six heures, Vidal compose un devoir secondaire de quatre heures de géographie historique comparée.

Références

  1. Les fameuses cartes murales scolaires ainsi que de nombreux livres de cet auteur sont imprimés sous ce nom, voir le catalogue BnF.
  2. a et b Christophe Charle, « 105. Vidal de Lablache (Paul, Marie, Joseph) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1,‎ , p. 169–170 (lire en ligne, consulté le )
  3. [Sohier 2016] Estelle Sohier, « Ré-imaginer la Méditerranée avec l'Odyssée, la carte et la photographie. Victor Bérard, un géographe sur les traces d'Ulysse », Annales de géographie, vol. 3-4, nos 709-710,‎ , p. 333-359 (lire en ligne [sur cairn.info], consulté en ).
  4. Il se remarie en 1910 avec Suzanne van den Berg, l’une des trois premières agrégées d’histoire et de géographie reçues au concours de 1903.
  5. Yann Potin et Jean-François Sirinelli, Générations historiennes : XIXe-XXIe siècle, (ISBN 978-2-271-12147-9 et 2-271-12147-7, OCLC 1127390052, lire en ligne), p. 63
  6. Howard F. Andrews, PhD, Les premiers cours de géographie de Paul vidal de La Blache, Annales de géographies, Année 1986, p. 341 - 361 [1]
  7. Cette publication, très grand succès public, lui vaut le prix de l'Académie des sciences morales et politiques, institution dont il devient membre en 1906.
  8. Ginsburger, Nicolas, "Des îles grecques à la géographie coloniale : Marcel Dubois à la conquête de la Sorbonne (1876-1895)", Cybergeo : European Journal of Geography , Épistémologie, Histoire de la Géographie, Didactique, document 822, mis en ligne le 15 juin 2017, consulté le 19 juin 2017. URL : http://cybergeo.revues.org/28368
  9. Nicolas Ginsburger, « La Belle Époque d’un géographe colonial : Marcel Dubois, universitaire et figure publique, entre Affaire Dreyfus et Entente cordiale (1894-1905) », Cybergeo,‎ (ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.29138, lire en ligne, consulté le )
  10. La France compte en 1939, 17 facultés de géographie.
  11. Martonne publie en 1922, le dernier travail de Vidal, les principes de la géographie humaine.
  12. Affecté en 1914 au « groupe mobile » de la section historique de l’état-major de l’armée (SHEMA), spécialiste de l’histoire de l’Allemagne, docteur d’histoire et de géographie en 1908 (Étude sur la vallée lorraine de la Meuse faite au point de vue géographique et historique, publiée chez Armand Colin), le chef de bataillon breveté du 150e régiment d’infanterie, Joseph Vidal de La Blache, est tué à l'ennemi au bois de la Gruerie le 29 janvier 1915.
  13. services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis, « Ratzel, Friedrich », Encyclopaedia Universalis,‎ (lire en ligne)

Annexes

Articles connexes

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Bibliographie

  • [Berdoulay 1981] Vincent Berdoulay, La formation de l'école française de géographie (1870-1914), Paris, Comité des travaux historiques et Scientifiques, (présentation en ligne), p. 734-737.
  • [Berdoulay, Lévy & Soubeyran 2003] Vincent Berdoulay, Jacques Lévy et Olivier Soubeyran, « Paul Vidal de La Blache », dans Jacques Lévy & Michel Lussault (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés, Paris, Belin, , p. 981-987.
  • [Broc 1995] Numa Broc, Regards sur la géographie française de la Renaissance à nos jours, Presses universitaires de Perpignan, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Claval & Sanguin 1996] Paul Claval et André-Louis Sanguin (dir.), La Géographie française à l'époque classique (1918-1968), Paris, L'Harmattan, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Robic et al. 2000] Marie-Claire Robic (dir.) et al., Le Tableau de la géographie de la France de Paul Vidal de La Blache. Dans le labyrinthe des formes, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, , 302 p.. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Sanguin 1993] André-Louis Sanguin (préf. Paul Claval), Vidal de la Blache, un génie de la géographie, Paris, Belin, , 384 p. (lire en ligne [PDF] sur classiques.uqac.ca).
  • [Tissier 1996] Jean-Louis Tissier, « Vidal de La Blache (Paul) », dans Jacques Julliard & Michel Winock (dir.), Dictionnaire des intellectuels français, Paris, Seuil, , p. 1156-1158.
  • [Ginsburger 2017] Nicolas Ginsburger, « Des îles grecques à la géographie coloniale : Marcel Dubois à la conquête de la Sorbonne (1876-1895) », Cybergeo (European Journal of Geography), no document 822 « Épistémologie, Histoire de la Géographie, Didactique »,‎ (lire en ligne [sur cybergeo.revues.org], consulté en ).
  • [Ginsburger 2018] Nicolas Ginsburger, « La Belle Époque d’un géographe colonial : Marcel Dubois, universitaire et figure publique, entre Affaire Dreyfus et Entente cordiale (1894-1905) », Cybergeo (European Journal of Geography), no document 855 « Épistémologie, Histoire de la Géographie, Didactique »,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
  • [Vidal-Lablache 2019] Paul Vidal de la Blache, présentation Marie-Claire Robic et Jean-Louis Tissier et avant-propos Jean-Christophe Bailly, Carnet 9 - Allemagne & Varia, Paris, éd. Macula, .

Liens externes