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Jack Warner

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Jack Warner
Description de cette image, également commentée ci-après
Jack Warner en 1955
Nom de naissance Jacob Wonskolaser
Naissance
London, Ontario, Drapeau du Canada Canada
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Drapeau du Canada Canadienne
Décès (à 86 ans)
Los Angeles, Drapeau des États-Unis États-Unis
Profession Producteur
Films notables My Fair Lady
Le Grand Sommeil
Le Roman de Mildred Pierce

Jack L. Warner ( à London (Ontario) - à Los Angeles) était l'un des cofondateurs de la société de production Warner Bros. qu'il avait créée en 1923 avec ses trois frères, Harry, Sam et Albert.

Ils ont commencé dans le cinéma avec un simple projecteur, par l'exploitation. Huit ans plus tard, ils se lançaient enfin dans la production. Leur premier film, My Four Years in Germany, réalisé par William Nigh, sort en 1918 ; c'est un triomphe.

Les frères Warner sont à la base de plusieurs innovations dans le monde du cinéma, en produisant par exemple le premier film comportant une bande sonore synchronisée avec l'image : Le Chanteur de jazz avec Al Jolson. On leur doit nombre de films. Ils ont également créé le groupe Warner Bros. Music.

Biographie

Ses parents et leurs enfants (ses 3 frères Harry/Hirsh, Albert/Abraham, Samuel/Shmul et sa sœur aînés Rose/Reisel) sont des Juifs nés dans la Pologne de la Russie impériale à Krasnosielc. Sa famille après avoir émigré à Baltimore en 1886, migre vers le Canada où naît Itzaak ou Jacob connu comme Jack. Il est le dernier d'une fratrie de 4 qui fondent la célèbre Warner Bros. Son père fait des petits boulots, ses fils suivent son exemple jusqu'à l'arrivée et le développement du cinéma et des salles de cinéma. La famille décide de consacrer toutes leurs économies dans l'achat d'un projecteur et la location d'une salle. L'entreprise prospère. Avec la Première Guerre mondiale, la famille produit des films pour le gouvernement. Les possesseurs de salles de cinéma deviennent producteurs/réalisateurs de films.

Jack est le benjamin de la famille, et il reste dans l'ombre de ses frères qui s'occupent de tout. Il est le benjamin jovial, souriant, séducteur… Son rôle dans la société reste mineur jusqu'à la mort de l'aîné Sam, les 3 frères restants commencent à se diviser, en fait Jack surtout fait sécession et crée des problèmes. L'apogée de cette guerre fratricide arrive en 1958, quand Jack convainc son frère aîné Harry de vendre leurs parts à un banquier de Boston, Semenenko (un banquier juif ukrainien). Son frère accepte et, deux jours plus tard, Semenenko revend la Warner en totalité à Jack... Jack a spolié son frère Harry avec la complicité de Semenenko. Cette entourloupe coûte la vie au frère de Jack qui ne se remet pas de ce coup de poignard dans le dos (). Cette trahison est restée célèbre dans l'histoire du cinéma et apparaît en écho au film À l'est d'Eden paru en 1955, film qui raconte comment deux frères se disputent un héritage.

De 1958 à sa mort, il prend enfin les rênes de la compagnie et produit des films originaux et à grand succès qui font sa célébrité : Camelot, My Fair Lady.

Filmographie

Comme producteur

Comme scénariste

Comme réalisateur

Warner est resté actif en tant que producteur indépendant jusqu'au début des années 1970 pour gérer certaines des divisions de distribution et d'exposition de la société[1]. Parmi ses dernières productions, citons l'adaptation cinématographique d'une comédie musicale de Broadway, 1776, publiée par Columbia Pictures[2]. Avant la sortie du film, Warner avait montré un aperçu du film au président américain Richard Nixon, qui avait recommandé d'importants changements, notamment le retrait de la chanson 'Cool, Cool, Considerate Men' qui le frappait comme une critique voilée de la guerre en cours au Vietnam. Sans consulter le directeur du film, Peter H. Hunt, Warner ordonna la réédition du film. Les coupures ont depuis été rétablies dans la plupart des projections télévisées et dans la sortie en DVD du film.

Dans la fiction

Notes et références

  1. Sperling, Millner, and Warner (1998), pp. 332–334.
  2. Thomas (1990), pp. 295–300.

Liens externes