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Louise Otis (Matane, 1951- )[1], ancienne juge de la Cour d'appel du Québec, est présidente du tribunal administratif de l’OCDE et du tribunal d’appel de l’OIF. Elle est également membre du tribunal administratif de l’EUMETSAT[2]. Elle a conçu et implanté dans une cour d'appel l'un des premiers systèmes de conciliation judiciaire au monde[3].
Biographie
Née à Matane en 1951[1], diplômée de la Faculté de droit de l'Université Laval et membre du Barreau du Québec depuis 1975, elle se spécialise en droit du travail et en droit administratif[3], et intervient comme avocate aux côtés de salariés ou de leaders syndicaux. En 1990, elle est nommée juge à la Cour supérieure du Québec puis en 1993 à la Cour d'appel. Appelée à y traiter des affaires concernant aussi bien le droit civil, droit criminel ou droit familial, elle constate et déplore[réf. souhaitée] dans ce dernier type de dossiers que de nombreux justiciables s'endettent pour voir leur affaire jugée. Elle met en place un système original de médiations[réf. souhaitée] judiciaires supervisées par des juges, tout en garantissant l'indépendance entre la procédure de médiation et un éventuel procès si la procédure échoue. Après une phase pilote de deux ans où elle est en butte aux critiques et à l'hostilité des juges craignant de perdre leur pouvoir, son système devient permanent au Québec, et il est finalement adopté par ses homologues. Par la suite, il s'étend à l'ensemble du Canada et sert de modèle à des initiatives françaises et belges. Elle y est appelée ainsi qu'en Haïti, au Brésil, en Russie et en Chine pour former des juges médiateurs partout au Canada[4].