Simone Rouvière
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Simone Pauline Marguerite Luc |
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Simone-Pauline-Marguerite Luc dite Simone Rouvière, née le à Paris 5e[1] et morte le à Deauville, est une actrice et chanteuse lyrique française.
Biographie
Fille du comédien Auguste-Émile Luc dit Émile Rouvière[2] (1867-1925)[3],[4], Simone Rouvière fit d'abord des études classiques à l'école supérieure de jeunes filles Sophie-Germain dans le 4ème arrondissement[5], avant d'exercer divers métiers loin des scènes de théâtre où elle accompagnait son père dans sa jeunesse.
Ce n'est en effet qu'à l'âge de 24 ans qu'elle apparaît pour la première fois à l'affiche d'un théâtre, le théâtre Cluny. À la fois comédienne et chanteuse, elle interprétera des rôles d'ingénues aussi bien dans des revues que dans des ouvrages lyriques du répertoire comme la Belle Hélène d'Offenbach.
Comme son père avant elle à l'époque du muet[6], Simone Rouvière va également faire une courte carrière au cinéma. Elle va apparaître dans des seconds rôles dans une dizaine de courts et longs métrages entre 1931 et 1936, mais sans véritablement parvenir à percer à l'écran.
Simone Rouvière fera une dernière apparition dans Eulalie, une opérette de Raymond Souplex où elle sera chaque soir sur la scène du Palace de à , avant de se retirer définitivement de la carrière artistique.
Théâtre
- 1925 : Bichu ... tu bouscules le pot de fleurs, vaudeville à couplets en 3 actes de Marcel Barencey et Strit[7], musique d'Eugène Gavel, au théâtre Cluny ()[8]
- 1925 : La Vérité toute nue, pièce en 3 actes de Pierre Véber et Gustave Quinson, d'après Nothing but the truth de James H. Montgomery, au théâtre de Paris (1er septembre) : Maud Ralston[9]
- 1925 : La Nuit est à nous ..., pièce en 3 actes et 4 tableaux d'Henry Kistemaeckers, au théâtre de Paris () : Odette Grandet
- 1926 : Vive la République !, revue en 2 actes et 20 tableaux de Sacha Guitry et Albert Willemetz, au théâtre Marigny () : Henri de Rothschild
- 1926 : Divin mensonge !, opérette en 3 actes et 6 tableaux d'Alex Madis et Pierre Véber, musique de Joseph Szulc, au théâtre des Capucines () : Lydie
- 1926 : Paris-Capucines, revue en 2 actes et 12 tableaux de Félix Gandéra, Georges de la Fouchardière et Max Eddy, au théâtre des Capucines ()
- 1927 : Humourican Legion, revue en 2 actes d'André Dahl, à la Boite à Fursy ()
- 1927 : Va donc épurer !, revue de Charles-Alexis Carpentier et Robert Dieudonné, à la Boite à Fursy ()
- 1927 : Paramount' là-dessus !, revue gaie en 1 acte de Lucien Boyer et André Dahl, à la Boite à Fursy ()[10]
- 1928 : Vingt ans, Madame !, comédie en 3 actes de Félix Gandéra et Claude Gével, au théâtre de la Comédie-Caumartin () : Simone Foresti[11]
- 1928 : Popaul, opérette en 3 actes, livret de Jean Loysel, musique de Jean Loysel et Georges Mattei, à la Comédie-Caumartin () : Monique / Gisèle[12]
- 1929 : La Belle Hélène, opéra-bouffe en 3 actes de Jacques Offenbach, livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, au théâtre de la Gaîté-Lyrique (avril) : Oreste
- 1930 : Barricou, comédie en 3 actes et 4 tableaux de Jacques Deval, au théâtre de l'Athénée () : Jeanne[13]
- 1930 : Six filles à marier, opérette en 3 actes et 4 tableaux de Jean Guitton, musique de Raoul Moretti, à la Scala () : Flora
- 1931 : La Femme de Carentan, comédie en 1 acte d'André Birabeau, au Moulin de la Chanson () : Madeleine
- 1932 : Les Mousquetaires au couvent, opérette en 3 actes de Louis Varney, livret de Jules Prével et Paul Ferrier, au théâtre de la Gaîté-Lyrique () : Louise
- 1935 : Cœurs en rodage, opérette de Max Eddy et Jacques Darieux, musique de Casimir Oberfeld et Pierre Neuville, au théâtre des Folies-Wagram ()
- 1935 : Mon oncle Alex, opérette en 3 actes de Jacques Darieux, musique de Casimir Oberfeld, au Trianon-Lyrique () : Geneviève
- 1936 : Ignace, opérette en 3 actes de Jean Manse, musique de Roger Dumas, au théâtre de la Porte-Saint-Martin () : Monique
- 1937 : Un de la musique, opérette-bouffe en 2 actes et 5 tableaux de Camille François, musique de Roger Dumas, au théâtre de la Porte-Saint-Martin () : Colette Vauchelle
- 1941 : Eulalie, opérette en 3 actes de Raymond Souplex, musique de Georges Mathis, au Palace ()
Filmographie
- 1931 : Azaïs, de René Hervil : Suzette Wurtz
- 1932 : Le Temps des cerises, court-métrage de Jean Caret
- 1932 : Hier et aujourd'hui, de Léon Mathot[14]
- 1932 : Danton, d'André Roubaud : Lucile Desmoulins
- 1932 : Avec l'assurance, de Roger Capellani : Hélène
- 1933 : Casse-cou (Der Draufgänger), film allemand de Richard Eichberg : Manou (doublage en français de l'actrice Marta Eggerth)[15]
- 1934 : L'Homme à l'oreille cassée, de Robert Boudrioz
- 1934 : Nous irons à Tombouctou, court-métrage de Max Eddy et René Petit : Élisabeth[16]
- 1936 : Cœur de gueux, de Jean Epstein[17]
Bibliographie
- Georges Schmitt, Les étoiles qui se lèvent : Simone Rouvière, La Rampe, no 447, , p. 19[18]
- Paul Dorian, Cinémonde, no 135, , p. 326
Notes et références
- Acte de naissance n° 3134 (vue 1/10) avec mentions marginales du mariage et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 5ème arrondissement, registre des naissances de 1900.
- ou simplement Rouvière sans le prénom.
- Petites nouvelles théâtrales. Comoedia, 3 septembre 1925, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- Acte de décès n° 2481 (vue 26/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 11ème arrondissement, registre des décès de 1925.
- Théâtre. De la Bibliothèque Nationale à la scène. Comoedia, 3 février 1927, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Rouvière était apparu dans 5 films entre 1909 et 1916 [1].
- Dernière heure. Strit, ayant quitté son taxi, est remonté cet après-midi sur la scène. Paris-Soir, 26 avril 1931, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- Au Théâtre Cluny. Comoedia, 31 mai 1925, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- Les reprises. La Vérité toute nue au Théâtre de Paris. Comoedia, 3 septembre 1925, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- Les premières. "Paramount' là-dessus !" à la Boïte à Fursy. Le Journal, 4 janvier 1928, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- A la Comédie-Caumartin. On va jouer : Vingt ans, Madame ! Paris-soir, 16 mars 1928, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Les premières. Comédie-Caumartin. Popaul, opérette en 3 actes de M. Jean Loysel. Le Petit Journal, 22 décembre 1928, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
- Les répétitions générales. A l'Athénée. Barricou. Paris-soir, 29 mars 1930, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- Courrier. Comoedia, 15 avril 1932, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
- Les spectacles. Cette semaine ... Casse-cou, film allemand doublé en français. L'Aéro, 28 juillet 1933, p. 7, lire en ligne sur Gallica.
- Les présentations. Mercredi 7 mars 1934. Citac-Rasimi. Nous irons à Tombouctou. Hebdo-film, 10 mars 1934, p. 7, lire en ligne sur Gallica.
- Cœur de gueux. Comoedia, 30 septembre 1935, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Revue lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
- « Simone Rouvière » (présentation), sur l'Internet Movie Database