Élysée Munembwe
Élysée Munembwe | |
Fonctions | |
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Vice-Première ministre de la République démocratique du Congo Ministre du Plan | |
– (1 an, 7 mois et 19 jours) |
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Président | Félix Tshisekedi |
Premier ministre | Sylvestre Ilunga |
Gouvernement | Gouvernement Ilunga |
Prédécesseur | Modeste Bahati Lukwebo (partiellement) |
Successeur | Christian Mwando Nsimba |
Députée | |
– (12 ans) |
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Élection | 30 juillet 2006 |
Réélection | 28 novembre 2011 |
Circonscription | Walikale (Nord Kivu) |
Ministre de l'Enseignement primaire et secondaire | |
– (3 ans) |
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Président | Joseph Kabila |
Gouvernement | Gouvernement de transition |
Prédécesseur | Marie Ludovic Manoka Nzuzi |
Successeur | Maker Mwangu |
Biographie | |
Nom de naissance | Élysée Munembwe Tamukumwe |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nord Kivu (RDC) |
Nationalité | Congolaise |
Parti politique | AARC / FCC |
Fratrie | Jean-Pierre Kibaya Munembwe |
Diplômée de | Université de Kisangani |
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Élysée Munembwe, de son nom complet Élysée Munembwe Tamukumwe, est une femme politique congolaise née le 16 avril 1960 dans le Nord Kivu. Elle est vice-Première ministre et ministre du Plan au sein du gouvernement Ilunga de 2019 à 2021.
Elle fut également ministre de l'Enseignement primaire et secondaire de 2003 à 2007 dans le gouvernement de transition, ainsi que députée de Walikale (Nord Kivu) de 2006 à 2018.
Présidente du parti « Actions alternatives pour la renaissance du Congo » (AARC), elle est aussi membre du Front commun pour le Congo (FCC), plateforme de l'ancien président Joseph Kabila.
Biographie
Jeunesse et études
Élysée Munembwe Tamukumwe naît le 16 avril 1960[1] dans le Nord Kivu, d'un père issu du peuple Lega et d'une mère issue du peuple Havu. Elle étudie à l'Université de Kisangani où elle obtient une licence en sciences de l'éducation et psychologie du travail[2].
Carrière politique
En 1998, elle fait partie des tout premiers membres du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), groupe rebelle s'opposant à Laurent-Désiré Kabila et soutenu par le Rwanda. Elle le quitte 2 ans plus tard pour intégrer en juillet 2000 le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba (mouvement alors encore armé)[2]. Elle se rapproche ensuite de Joseph Kabila[3], qui la nomme ministre de l'Enseignement primaire et secondaire en 2003 au sein de son gouvernement de transition[4]. En 2005, elle est également nommée administratrice directrice générale adjointe de la Société nationale d'électricité (SNEL)[2].
Lors des élections législatives de 2006, elle est élue députée nationale dans la circonscription de Walikale (Nord-Kivu)[2]. Elle est réélue lors des élections de 2011 sur la liste de l'ARC[5], et devient également questeur de l'Assemblée nationale jusqu'en 2018[3]. En tant que députée, elle affirme avoir reçu des menaces de mort « pour avoir contribué à l'éradication des éléments du groupe armé Rahiya Mutomboki dans ce territoire »[6]. Elle s'engage également pour le développement durable, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'éducation et aux soins dans sa circonscription[7].
Candidate lors des élections législatives de 2018, elle est élue députée nationale, députée provinciale ainsi que sénatrice de Walikale[7] sous les couleurs de « Actions alternatives pour la renaissance du Congo » (AARC), parti qu'elle préside. Ce dernier est membre du regroupement « Actions alternatives pour le bien-être » (AAB) - qu'elle a co-fondé et dont elle fait partie du bureau politique[7] -, regroupement lui-même membre du Front commun pour le Congo (FCC), plateforme de l'ancien président Joseph Kabila[8].
À la suite de l'élection de Félix Tshisekedi à la présidence, elle est nommée vice-Première ministre et ministre du Plan en septembre 2019, au sein du gouvernement Ilunga[3]. Elle est la première femme à occuper le poste de vice-Premier ministre depuis 25 ans[7]. Afin de respecter la loi sur le non-cumul des mandats, elle renonce à ses fonctions législatives, se faisant notamment remplacer au Sénat par son suppléant Jean-Pierre Kibaya Munembwe[9], qui est aussi son frère[10].
Lors de la nomination du gouvernement Lukonde, elle n'est pas reconduite à son poste, et est remplacée au Ministère du Plan le 28 avril 2021 par Christian Mwando Nsimba[11].
Références
- « Liste des candidats aux législatives 2018 (p.2) » [PDF], sur ceni.cd,
- Marie-France Cros, « RDC : Nouveau gouvernement, éclairage partiel », sur afrique.lalibre.be,
- « Qui sont les femmes du premier gouvernement Tshisekedi ? », sur bbc.com,
- « Composition du nouveau gouvernement congolais », sur lalibre.be,
- Daniel Ngoyi Mulunda, « Élections des députés nationaux de 2011 » [PDF], sur afrikarabia.blogspirit.com,
- « Elections : les femmes candidates rurales demandent protection et sécurisation du processus », sur peacekeeping.un.org,
- Dorian Kisimba, « Willy Ngoopos, Elysée Munembwe, Béatrice Lomeya en gros plan », sur africanewsrdc.net,
- « La vice-Premier ministre, ministre du Plan invite les femmes à adhérer dans des partis politiques », sur lavantgarde.net,
- « L’installation des membres du bureau définitif du Sénat fixé au 27 juillet », sur digitalcongo.cd,
- Rose Kashala, « Goma : La Communauté Kano de Walikale met fin aux doutes de l’originalité du Ministre Provincial Fatou Hassan Shela », sur emergenceplus-rdc.com,
- Patrick Mputu, « RDC : les défis que se lance Christian Mwando au ministère du Plan », sur ouragan.cd,