Charles Pierre Victor Pajol
Charles Pierre Victor Pajol | ||
Charles-Pierre Victor Pajol photographié par Édouard Delessert, Paris, BnF. | ||
Naissance | Paris (Empire français) |
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Décès | (à 78 ans) |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France République française Empire français France |
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Grade | Général de division | |
Années de service | 1835 – 1877 | |
Conflits | Guerre de Crimée, campagne d'Italie et guerre franco-prussienne | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'Honneur Prix Halphen (1878) |
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Autres fonctions | Historien, sculpteur | |
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Charles-Pierre Victor Pajol, dit comte Pajol, né le à Paris où il est mort le , est un militaire, historien et sculpteur français.
En fonction de la Restauration jusqu'à la Troisième République, il devient général de division en 1870. Il est l'auteur de quelques monuments et se consacre à la rédaction d'ouvrages historiques à la fin de sa vie.
Biographie
Naissance et débuts
Né le à Paris, Charles-Pierre Victor Pajol est le fils du général de division Pierre-Claude Pajol et d'Élise Oudinot de Reggio. Il est né dans une famille de militaires : outre son père, son frère, Louis Pajol, fut lui-aussi un général français. Son grand-père maternel est par ailleurs le grand maréchal d'Empire Oudinot.
Il entre à l'école militaire de Saint-Cyr en 1830, d'où il sort sous-lieutenant (promotion du « Firmament »), avant de suivre les cours à l'École militaire de Saumur puis à l'école d'état-major. Il termine ses études en 1835. Lieutenant, il fait son stage dans le 66e régiment d'infanterie comme aide de camp pour le général de Cubrières. Il sert alors en Grèce, Turquie, Egypte, puis aux spahis d'Alger (Algérie, 1837). Il participe au combat contre les hadjoutes avant de devenir attaché à l'état-major du général Damremont. Il est à ses côtés lorsque celui est tué durant le siège de Constantine. Quelque temps après, il est nommé capitaine et chevalier de la Légion d'honneur.
En 1840, il reçoit pour mission d'aller analyser les armées anglaises, belges et hollandaises, avant de partir en Russie en 1841. Remarqué pour ses qualités, il est nommé officier d'ordonnance de Louis-Philippe en 1844. En 1845, il part avec le duc d'Aumale (Henri d'Orléans) durant l'expédition de l'Ouarsenis. Deux ans plus tard, il est chef d'escadron et aide de camp du maréchal Étienne Gérard. Il devient finalement lieutenant-colonel en 1851.
Guerre de Crimée
Durant la guerre de Crimée, il est nommé chef d'état major de la 1re division de cavalerie sous les ordres du général Morris et part en Turquie. En 1855, il est colonel et promu officier de la Légion d'honneur, et après la fin de la guerre, il est chef de l'état major de la cavalerie de la Garde impériale. Il part donc en guerre en Italie où il est promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur.
Général et guerre de 1870
En 1862, il est général de brigade et dirige les brigades au camp de Châlons. Il commande ensuite les départements de la Marne, Seine et Marne et Seine et Oise.
En 1870, lors de la guerre franco-prussienne, il dirige une brigade de la division du général de Lorencez, appartenant au 4e corps de l'armée du Rhin (général de Lamirault). Il va participer aux différentes batailles devant Metz. Il est général de division (), et après la mort du général Legrand, il dirige à sa place la division de cavalerie du 4e corps d'armée. Il est fait prisonnier de guerre puis à sa libération, il dirige la 2e division de l'armée de Versailles durant la Commune de Paris[1].
Le , il dirige la 4e division d'infanterie. Trop âgé, il doit se retirer en 1877.
Sculpteur et historien
Également sculpteur, Charles-Pierre Victor Pajol est notamment l'auteur du Monument au général Pajol (1864) à Besançon[2], d'un Monument à Napoléon Ier (1867) à Montereau-Fault-Yonne[3],[4] et du Mausolée du général Pajol (1878) à Nozeroy[5].
Après son retrait de la vie militaire, il passe ses dernières années à écrire des ouvrages historiques parmi lesquels figurent Kléber, sa vie, sa correspondance (1877, prix Halphen de l'Académie française en 1878) et Les guerres sous Louis XV (1881).
Il meurt le dans le 7e arrondissement de Paris[6].
Famille
En 1844, Charles-Pierre Victor Pajol se marie avec Louise-Marguerite Gédéon Zoé Bailly de Monthion (1820-1893), fille du général François Gédéon Bailly de Monthion. De cette union, naquit :
- Marie (1845-1915), mariée au capitaine Emmanuel Bocher, écrivain, pianiste, peintre et éditeur (fils d'Édouard Bocher), a eu deux filles (Mme Charles Baudon de Mony et la baronne Armand Moreau de La Rochette) ;
- Napoléon Stéphan Gédéon Pierre Marie (1848-1894), chef de bataillon et officier de la Légion d'honneur, mort sans héritier.
Notes et références
- « général Pajol », sur www.military-photos.com (consulté le ).
- « Monument au général Pajol – Besançon (fondu) », notice sur e-monumen.net.
- « Monument à Napoléon Ier – Montereau-Fault-Yonne », notice sur e-monumen.net.
- « Charles-Pierre-Victor Pajol (1812-1891) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- « Mausolée Général Pajol – Rue Saint-Antoine – Nozeroy », notice sur e-monumen.net.
- Archives de Paris acte de décès no 775 dressé le 04/04/1891, vue 8 / 31.
Liens externes
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