Aller au contenu

Saint-Fal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 février 2022 à 21:05 et modifiée en dernier par William Jexpire (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Saint-Fal
Fonction
Sociétaire de la Comédie-Française
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Étienne MeynierVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Saint-FalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Enfant
Louis-Auguster Meynier Saint-Fal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Étienne Meynier, dit Saint-Fal (ou Saint Phal), est un acteur français né à Paris le et mort à Paris le .

Biographie

Après avoir joué dans une troupe d'amateurs, il est engagé dans celle de Mademoiselle Montansier à Versailles, puis se rend à La Haye où il reste trois ans.

Il joue ensuite à Lyon en 1781, puis au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles.

Le , Saint-Fal débute à la Comédie-Française dans Gaston et Bayard de Belloy. Reçu à l'essai le , il l'est définitivement le de l'année suivante.

Incarcéré une première fois, à sa libération, il rejoint Mademoiselle Raucourt au Théâtre Louvois et donne alors la pleine mesure de son talent.

Dans la nuit du , il est de nouveau arrêté, avec 12 autres acteurs du Théâtre Français restés fidèles à la monarchie, en tant que "suspect", et enfermé à la prison des Madelonnettes, pour avoir joué une représentation théâtrale jugée sédicieuse : Paméla[1].

Lors de la réunion des deux troupes de comédiens français, il prend la relève de son modèle, l'acteur Molé, et devient doyen de la Comédie-Française. Il se retire en 1824, onze ans avant sa mort. Il est inhumé au cimetière de Montmartre (division 19)[2].

Son frère Charles Meynier (1768-1832) fut un peintre réputé.

Théâtre

Carrière à la Comédie-Française
Entrée en 1782[3]
Nommé 184e sociétaire en 1784
Départ en 1824

Notes et références

  1. Nicolas François de Neufchâteau fit jouer, sur la scène du théâtre de la Nation, le , une comédie en vers : Paméla ou la Vertu récompensée, tirée du roman de Samuel Richardson, imitée de Goldoni. Le jour de la neuvième représentation, comme le rideau va se lever, un officier de police vient au nom du Comité de salut public interdire la pièce à cause de ces deux vers jugés subversifs :

    « Ah ! les persécuteurs sont les seuls condamnables.
    Et les plus tolérants sont les seuls raisonnables. »

    François de Neufchâteau fait alors les corrections qu'exige le Comité ; mais celui-ci signe un arrêté fermant le théâtre et décrétant d'accusation François de Neufchateau. Il est incarcéré, lui et ses comédiens. Parmi les 13 acteurs (les actrices sont enfermées à Sainte Pélagie) du Théâtre Français incarcérés au Couvent des Madelonnettes, on trouve :
  2. « 7 Sociétaires de la Comédie Française au cimetière de Montmartre » (consulté le ).
  3. Base documentaire La Grange sur le site de la Comédie-Française
  4. Les Fausses présomptions de M. Robert.

Bibliographie

  • Journal des débats politiques et littéraires, (lire en ligne)

Liens externes