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Noé Jitrik

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Noé Jitrik
Noé Jitrik
Noé Jitrik en 1968
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
PereiraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Tununa Mercado (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Magdalena Jitrik (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Prix Xavier-Villaurrutia ()
Grand Prix d'Honneur de la Société argentine des écrivains (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Noé Jitrik (né le à Rivera, dans la province de Buenos Aires[1],[2]) est un critique littéraire et écrivain argentin, auteur de récits, de romans et d’essais critiques sur la littérature et l’histoire.

Biographie et carrière

Jitrik commença en 1947 des études de lettres à l’université de Buenos Aires (UBA) et obtint son diplôme en 1952. Ensuite, à partir de 1953, il collabora pendant plusieurs années, comme éditeur responsable et rédacteur, à divers périodiques culturels tels que Centro, Zona et Cotorno. À ce titre, il devint rapidement une des figures les plus importantes dans le domaine de la critique littéraire et de la littérature argentine moderne.

En 1960, il accepta une proposition de l’Université nationale de Córdoba d'occuper la chaire de Littérature argentine. Il y fit la rencontre de celle qui deviendra son épouse en 1961, Tununa Mercado. En 1964, il revint s’installer à Buenos Aires. Il écrivit le scénario du film Todo sol es amargo, sorti sur les écrans en 1966. À la suite du coup d’État du général Juan Carlos Onganía de 1966, Jitrik fut démis de toutes ses fonctions et déclaré persona non grata. L’université de Besançon lui ayant offert un poste, il s'établit en France pendant près de trois ans. Il enseigna également comme professeur invité dans différentes universités en Europe et aux États-Unis.

Avec sa femme, Jitrik fit partie, dans la décennie 1970, de plusieurs commissions de solidarité avec le Chili et d’autres pays latino-américains victimes de coup d’État. Lorsqu’en 1973, Alejandro Agustín Lanusse laissa entrevoir la tenue d’élections libres, Jitrik retourna en Argentine. Ses aspirations politiques cependant ne se réalisèrent pas, car le général Juan Perón s’empara du pouvoir en . Au printemps de l’année suivante, il émigra vers le Mexique, où il se vit notamment confier un poste d’enseignant à l’Université nationale autonome de Mexico, d’abord pour une durée de six mois. Sa famille, qui normalement devait aller le visiter pendant les vacances, dut avancer son voyage vers le Mexique en raison des menaces qu’elle commençait à recevoir de la part de la Triple A, et s’installa au Mexique jusque la fin de la dictature militaire alors au pouvoir en Argentine.

Revenu à Buenos Aires en 1987, et devenu titulaire d’une chaire à l’UBA, Jitrik dirigea durant plusieurs années l’Instituto de literatura hispanoamericana. Il travailla comme chercheur principal au sein du Conseil de Recherches scientifiques et technologiques (en esp. Consejo de Investigaciones Científicas y Tecnológicas, abrév. Conicet). En 1990, il prit la direction de la revue de sémiotique et d’analyse discursive sYc. Cette même année fut publiée sous sa direction l’ouvrage Historia Crítica de la Literatura Argentina, qui comporte douze tomes.

Œuvre

  • 1956 Vacances. Poèmes.
  • 1960 Leopoldo Lugones, mito nacional. Essai.
  • 1960 Horacio Quiroga. Una obra de experiencia y riesgo. Essai.
  • 1962 Procedimiento y mensaje en la novela. Essai.
  • 1965 Addio a la mamma, Fiesta en casa, y otros poemas. Poèmes.
  • 1967 La fisura mayor. Récit.
  • 1967 Escritores argentinos, dependencia o libertad. Essai.
  • 1967 Esteban Echeverría. Essai.
  • 1967 Horacio Quiroga. Essai.
  • 1968 Muerte y resurrección de Facundo. Essai.
  • 1968 El 80 y su mundo. Essai.
  • 1969 Tres ensayos sobre Esteban Echeverría. Essai.
  • 1971 José Hernández. Essai.
  • 1971 Sarmiento. Essai.
  • 1971 José Martí. Essai.
  • 1971 Ensayos y estudios de literatura argentina. Essai.
  • 1971 El fuego de la especie. Essai.
  • 1972 Llamar antes de entrar. Nouvelles.
  • 1973 La novela futura de Macedonio Fernández. Essai.
  • 1974 Comer y comer. Récit.
  • 1974 Del otro lado de la puerta : rapsodia.
  • 1975 Producción literaria y producción social. Essai.
  • 1975 El No-Existente Caballero. Essai.
  • 1978 Las contradicciones del modernismo. Essai.
  • 1978 El ojo de Jade. Roman.
  • 1981 Fin del ritual. Roman.
  • 1982 El mundo del ochenta. Essai.
  • 1982 La memoria compartida. Essai.
  • 1982 La lectura como actividad. Essai.
  • 1983 Los dos ejes de la cruz. Essai.
  • 1984 Las armas y las razones. Essai.
  • 1987 La vibración del presente. Essai.
  • 1987 Cuando leer es hacer. Essai.
  • 1987 Temas de teoría. El trabajo crítico y la crítica literaria. Essai.
  • 1987 Lectura y cultura. Essai.
  • 1987 El callejón. Roman.
  • 1988 El balcón barroco. Essai.
  • 1988 Los lentos tranvías.
  • 1989 Limbo. Roman.
  • 1992 Historia de una mirada. Essai.
  • 1992 El dominio de la palabra. Essai.
  • 1992 Citas de un día. Roman.
  • 1993 La selva luminosa, ensayos críticos (1987-1991). Essai.
  • 1995 Historia e imaginación literaria. Essai.
  • 1997 Suspender toda certeza, antología crítica (1959-1976). Essai.
  • 1997 Mares del sur. Roman.
  • 1998 El ejemplo de la familia, ensayos y trabajos sobre literatura argentina. Essai.
  • 2001 Los grados de la escritura. Essai.
  • 2002 El evaluador. Roman.
  • 2004 Long Beach. Roman.
  • 2006 Amaneceres. Roman autobiographique[3].
  • 2007 El ojo de la aguja. Aphorismes[4].
  • 2008 Libro perdido. Marcas (apenas) autobiográficas. Roman autobiographique[2],[5].

Hommages et récompenses

Notes et références

Liens externes