2020 au Brésil

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Cet article présente les faits marquants de l'année 2020 au Brésil.

Évènements[modifier | modifier le code]

  • 17 janvier : le ministre de la culture Roberto Alvim, est limogé par le président brésilien Jair Bolsonaro, car il a annoncé la création d'une récompense nationale destinée à redynamiser les arts brésiliens en reprenant presque mot pour mot le passage d'un discours de Joseph Goebbels, chef de la propagande nazie, sur sa vision de l'art et de son rôle pour le Troisième Reich[1].
  • 24-27 janvier : autour de Belo Horizonte, dans l’État de Minas Gerei au sud-est du Brésil, des précipitations records depuis le début des relevés en 1910 - 171,8 millimètres de pluie en 24h - créent des inondations, qui provoquent au moins 50 morts, 65 blessés, 2 disparus, l'évacuation de 30.000 personnes, et l'état d'urgence dans une centaine de villes[2].
  • 19 février : le sénateur et ancien ministre de l'éducation (sous le gouvernement de Dilma Rousseff) Cid Gomes doit être hospitalisé après qu'on lui ait tiré dessus alors qu'il rencontrait des policiers militaires grévistes[3].
  • 16 avril : le président Jair Bolsonaro, qui minimise la gravité de la pandémie de Covid-19 dans son pays (alors que c'est à ce moment le pays d'Amérique du Sud le plus touché par la pandémie) et s'oppose aux mesures de confinement pour des raisons économiques, limoge son ministre de la santé, Luiz Henrique Mandetta, médecin de formation, car il prônait le confinement et la distanciation sociale, il est remplacé par l'oncologue Nelson Teich[4].
  • 24 avril : le ministre de la justice, Sérgio Moro, démissionne à la suite du limogeage du chef de la police fédérale Mauricio Valeixo par le président Bolsonaro ; selon Moro, Valeixo a été limogé car il a refusé de faire remonter à Bolsonaro des informations sur les enquêtes que le Tribunal suprême fédéral mène contre lui[5].
  • 27 avril : à la suite des accusations émises par l'ancien ministre de la justice Sergio Moro lors de sa démission, le Tribunal suprême fédéral du Brésil ouvre une enquête contre le président Jair Bolsonaro pour ingérence dans des affaires judiciaires le concernant, prévarication et obstruction à la justice[6] ; si les accusations sont fondées, cela pourrait provoquer une procédure de destitution[6] ;
  • 15 mai : le Ministre de la Santé brésilien Nelson Teich démissionne à cause de profonds désaccords avec le président Jair Bolsonaro sur la gestion de la pandémie de Covid-19 au Brésil, moins d'un mois après le limogeage du précédent Ministre de la Santé Luiz Henrique Mandetta exactement pour les mêmes raisons.
  • 22 décembre : le maire de Rio de Janeiro Marcelo Crivella, et plusieurs de ses proches, sont arrêtés car ils sont accusés de faire partie d'un réseau de corruption dirigé par Crivella, neuf jours avant la fin de son mandat.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Brésil: Le ministre de la Culture limogé après avoir paraphrasé Goebbels », sur fr.news.yahoo.com, (consulté le )
  2. « Au Brésil, la solidarité après le déluge pour les survivants », sur scienceset avenir.fr, Sciences et Avenir, (consulté le )
  3. (en) Diane Jantet, « Brazil deploys national guard after senator shot in strike », sur news.yahoo.com, Associated Press via Yahoo ! News, (consulté le )
  4. « Brésil : en pleine crise de Covid-19, Jair Bolsonaro limoge son ministre de la Santé », sur france24.com, (consulté le )
  5. « Le ministre brésilien de la Justice, Sergio Moro, annonce sa démission », sur france24.com, (consulté le )
  6. a et b « Au Brésil, enquête ouverte sur des accusations "d'ingérence" contre Jair Bolsonaro », sur france24.com, (consulté le )