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Évangéliaire d'Ada

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Évangiles d'Ada
portrait de l'évangéliste Luc, f.85v
Artiste
Enlumineurs du scriptorium de la cour carolingienne
Date
vers 790 puis vers 800
Technique
enluminures sur parchemin
Dimensions (H × L)
36,6 × 24,5 cm
Format
172 folios reliés
No d’inventaire
Hs.22
Localisation
Stadtsbibliothek, Trèves (Drapeau de l'Allemagne Allemagne)

Les Évangiles d'Ada (Trèves, Stadtsbibliothek, Cod. 22) est un manuscrit carolingien daté de la fin du VIIIe siècle et du début du IXe.

Description

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Le manuscrit contient une dédicace à Ada, la sœur de Charlemagne, d'où son nom. Il est écrit en lettres d'or (chrisographe) sur vélin en minuscule caroline. Il mesure 37 cm sur 24 cm. Les Évangiles d'Ada font partie d'un groupe de manuscrits connus des chercheurs en tant qu'école d'Ada[1]. D'autres manuscrits de l'École d'Ada existent, dont les Évangiles de Soissons et l'Évangéliaire de Lorsch[2].

Camée incrusté sur la couverture de l'évangéliaire d'Ada

Le centre de la couverture du manuscrit est un camée d'époque romaine de 10,7 × 8,5 centimètres qui représente deux aigles ailes déployées devant une balustrade surmontée de cinq bustes, membres d'une famille impériale : celle de Claude, ou plus probablement celle de Constantin[3].

Le manuscrit est enluminé. Ses enluminures incluent une initiale élaborée sur la page de l'Évangile selon Matthieu et font le portrait de Matthieu, Marc et Luc. Les enluminures présentent aussi bien un style d'influence insulaire et byzantin. Les portraits des Évangélistes présentent une représentation forte du style classique de la Renaissance carolingienne.

Bibliographie

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  • (de) Michael Embach : Das Ada-Evangeliar (StB Trier, Hs 22) Die karolingische Bilderhandschrift. Trèves, 2010
  • (de) Karl Menzel, Peter Corssen, Alexander Schnütgen, et alii, Die Trierer Ada-handschrift, Leipzig, Verlag Dürr, 1889 [lire en ligne]
  • (en) Hans A. Pohlsander, « Crispus: Brilliant Career and Tragic End », Historia: Zeitschrift für Alte Geschichte, vol. 33,‎ , pp. 79-106 (lire en ligne).

Articles connexes

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Lien externe

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Références

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  1. « La « Renaissance carolingienne » », sur BnF Essentiels (consulté le )
  2. Olivier Jacquot, « Les manuscrits de l’école palatine de Charlemagne », sur Carnet de la recherche à la Bibliothèque nationale de France, (consulté le )
  3. Pohlsander 1984, p. 94 et suiv..