Élections régionales de 1990 au Piémont

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Élections régionales de 1990 au Piémont
60 sièges du conseil régional
(Majorité absolue : 31 sièges)
et
Type d’élection élection régionale
Corps électoral et résultats
Inscrits 3 623 714
Votants 3 224 043
88,97 % en diminution 2,4
Votes exprimés 2 914 160
Votes blancs 157 620
Votes nuls 152 263
DC
Voix 814 359
27,94 %
en diminution 2,5
Conseillers élus 18 en diminution 1
PCI
Voix 663 468
22,77 %
en diminution 6,1
Conseillers élus 14 en diminution 4
PSI
Voix 445 768
15,30 %
en augmentation 2,4
Conseillers élus 9 en augmentation 1
Président de la junte régionale
Sortant Élu
Vittorio Beltrami
DC
Gian Paolo Brizio
DC

Les élections régionales de au Piémont (en italien : Elezioni regionali in Piemonte del 1990) se tiennent les et afin d'élire les 60 membres de la Ve législature du conseil régional du Piémont.

Contexte[modifier | modifier le code]

À la suite du dernier scrutin régional, le démocrate-chrétien Vittorio Beltrami est porté à la tête de la région, menant une coalition dite Pentapartito, composée de la DC, du PSI, du PSDI, du PRI, et du PLI. Ce gouvernement durera pendant toute la durée de la législature.

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Le conseil régional du Piémont (en italien : Consiglio Regionale del Piemonte) est constitué de 60 conseillers élus pour cinq ans au scrutin proportionnel avec vote préférentiel et sans seuil électoral dans six circonscriptions plurinominales qui correspondent aux provinces.

Chaque électeur peut exprimer jusqu'à trois votes de préférence sur la liste à laquelle il accorde son suffrage. Les mandats sont ensuite répartis à la proportionnelle d'Hagenbach-Bischoff. Les sièges sont ensuite pourvus par les candidats comptant le plus grand nombre de voix préférentielles.

Les mandats qui n'ont pas été attribués à l'issue du premier décompte et les voix qui n'ont pas été utilisées sont rassemblés au niveau régional et distribués à la proportionnelle de Hare. Ils sont attribués, pour chaque parti, dans les provinces en fonction du ratio entre les votes restants et le total des suffrages exprimés.

Répartition des sièges[modifier | modifier le code]

Provinces Sièges +/-
Alexandrie 5 en diminution 1
Asti 1 en diminution 1
Coni 8 en augmentation 1
Novare 8 en augmentation 1
Turin 35 en augmentation 2
Verceil 3 en diminution 2
Total 60 en stagnation

Principales forces politiques[modifier | modifier le code]

Parti Idéologie
Démocratie chrétienne
Democrazia Cristiana
Centre
Démocratie chrétienne, antifascisme, anticommunisme
Parti communiste italien
Partito Comunista Italiano
Gauche
Communisme, eurocommunisme, marxisme-léninisme
Parti socialiste italien
Partito Socialista Italiano
Gauche
Socialisme, réformisme, marxisme
Parti social-démocrate italien
Partito Socialista Democratico Italiano
Centre gauche
Social-démocratie, socialisme
Parti libéral italien
Partito Liberale Italiano
Centre droit
Libéralisme, libérisme
Mouvement social italien – Droite nationale
Movimento Sociale Italiano–Destra Nazionale
Extrême droite
Néofascisme, nationalisme, anticommunisme
Parti républicain italien
Partito Repubblicano Italiano
Centre
Républicanisme, mazzinisme

Résultats[modifier | modifier le code]

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Résultats des élections régionales de 1990 au Piémont[1]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Démocratie chrétienne (DC) 814 359 27,94 en diminution 2,51 18 en diminution 1
Parti communiste italien (PCI) 663 468 22,77 en diminution 6,11 14 en diminution 4
Parti socialiste italien (PSI) 445 768 15,30 en augmentation 2,40 9 en augmentation 1
Ligue du Nord (LN) 148 450 5,09 Nv. 3 en augmentation 3
Parti libéral italien (PLI) 120 677 4,14 en diminution 0,93 2 en diminution 1
Parti républicain italien (PRI) 116 344 3,99 en diminution 1,27 2 en diminution 1
Liste verte (LV) 113 760 3,90 en augmentation 2,24 2 en augmentation 1
Mouvement social italien – Droite nationale (MSI-DN) 104 851 3,60 en diminution 1,89 2 en diminution 1
Parti social-démocrate italien (PSDI) 92 559 3,18 en diminution 1,56 2 en diminution 1
Les Verts Arc-en-ciel (VA) 80 492 2,76 Nv. 2 en augmentation 2
Union piémontaise (UP) 66 904 2,30 en augmentation 1,17 1 en augmentation 1
Parti des retraités (PP) 39 539 1,36 Nv. 1 en augmentation 1
Anti-prohibitionnistes des drogues (AsD) 33 718 1,16 Nv. 1 en augmentation 1
Démocratie prolétarienne (DP) 30 927 1,06 en diminution 0,55 1 en stagnation
Liste des retraités 17 394 0,60 Nv. 0 en stagnation
Liste écologiste 7 413 0,25 Nv. 0 en stagnation
Piémont anti-chasse 6 682 0,23 Nv. 0 en stagnation
Autres 10 855 0,37 - 0 -
Suffrages exprimés 2 914 160 90,39
Votes blancs 157 620 4,89
Votes nuls 152 263 4,72
Total 3 224 043 100 - 60 en stagnation
Abstention 399 671 11,03
Inscrits/Participation 3 623 714 88,97

Par provinces[modifier | modifier le code]

Conséquences[modifier | modifier le code]

Le 25 juillet, le conseiller démocrate-chrétien Gian Paolo Brizio est porté à la tête de la région, menant une nouvelle coalition pentapartito, composée de la DC, du PSI, du PSDI, du PRI, et du PLI. La coalition se brise en 1993, sous le coup de l'instabilité produite par l'Opération Mains propres. La crise dure pendant un peu plus d'un an, avant que Brizio ne reconstitue une nouvelle coalition, le 7 juin 1994, constituée du PPI (l'ancienne DC), le PDS (l'ancien PCI), le PSI, la FdV (fusion de la LV et des VA), et le PR (le parti derrière les AsD).

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]