Max Eschig
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Max Eschig est un éditeur de musique français d'origine tchèque, né à Troppau le et mort à Paris le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Maximilian Eschig naît à Troppau (aujourd'hui Opava, en actuelle Tchéquie) le [1].
Après une association avec Schott à Mayence, il fonde sa propre maison d'édition musicale à Paris, en 1907[1],[2]. Interné durant la Première Guerre mondiale comme ressortissant autrichien, il reprend ses activités à l'issue du conflit[3].
Spécialisé à l'origine dans les droits français de plusieurs opérettes viennoises[4], il se consacre ensuite à la musique de son temps[1].
Il meurt à Paris le [1].
Éditions Max Eschig
[modifier | modifier le code]À la mort de Max Eschig, l'entreprise devient une société anonyme[3], dirigée par Eugène Cools, puis une société à responsabilité limitée sous le nom d'Éditions Max Eschig[1]. À partir de 1936, elle est dirigée par Jean Marietti (1900-1977) et son frère Philippe Marietti (1905-1993), ce dernier assurant la direction générale entre 1940 et 1984[4]. Après la mort de Jean Marietti en 1977, sa veuve Simone devient directrice[1].
Côté catalogue musical, les éditions Eschig rachètent les fonds Demets en 1921 et La Sirène musicale en 1942[4].
Les activités éditoriales se concentrent sur la musique française (Ravel, Satie, Milhaud, Poulenc, Honegger, Françaix)[3], la musique d'Europe centrale (Szymanowski, Martinů, Tansman), la musique d'Espagne et d'Amérique latine (de Falla, Albéniz, Rodrigo, Villa-Lobos) ainsi qu'un important catalogue de musique pour guitare[5].
En 1996, la société avait ainsi publié 9 300 titres et en avait acquis 10 000 autres en comptant les acquisitions de Demets, Broussan & Cie, Jane Vieu, La Sirène Musicale et Georges Sporck[1].
En 1987, le fonds Eschig est repris par Durand[5],[1].
Parmi les compositeurs publiés par Eschig, outre de Falla, Koechlin, Martinů, Milhaud, Poulenc, Ravel, Satie, Szymanowski, Tansman, Tournemire et Villa-Lobos, figurent aussi Auric, Charpentier, Delannoy, Halffter, Harsányi, Honegger, Inghelbrecht, Mihalovici, Nin, Brouwer et Ricardo Castillo, ou plus récemment Bechara El-Khoury, Joshua Fineberg, Juan Guinjoán, Sukhi Kang, Antoine Tisné, Ezequiel Viñao et Adrian Williams[1].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Anik Devriès-Lesure et François Lesure, Dictionnaire des éditeurs de musique français : De 1820 à 1914, vol. 2, Genève, Minkoff, (BNF 37170132).
- Encyclopédie de la musique (trad. de l'italien), Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche/Pochothèque. Encyclopédies d'aujourd'hui », , 1 142 (ISBN 2-253-05302-3), p. 252.
- Denis Arnold (dir.) (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, adaptation française par Alain Pâris), Dictionnaire encyclopédique de la musique : Université d'Oxford [« The New Oxford Companion to Music »], t. II : L à Z, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 1988), 987 p. (ISBN 2-221-05655-8), « Max Eschig », p. 99-100.
- Marc Vignal (dir.), Dictionnaire de la musique, Paris, Larousse, (1re éd. 1982), 1516 p. (ISBN 2-03-505545-8, lire en ligne), p. 350.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Robert S. Nichols, « Eschig, Max(imilian) », sur Grove Music Online, (DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.08967, consulté le )
- Encyclopédie de la musique 1995, p. 252.
- Dictionnaire de la musique Larousse 2005, p. 350.
- Dictionnaire encyclopédique de la musique 1995, p. 99.
- Dictionnaire encyclopédique de la musique 1995, p. 100.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :