Tamoul

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Tamil
தமிழ் (tamiḻ)
Pays Drapeau de l'Inde Inde, Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka, Drapeau de la Malaisie Malaisie, Drapeau de Singapour Singapour, Drapeau de la Thaïlande Thaïlande, Drapeau de Maurice Maurice, Drapeau de l'Australie Australie, Drapeau de la Birmanie Birmanie
Nombre de locuteurs 80 millions
Classification par famille
  • - langues dravidiennes
    • - langues dravidiennes méridionales
      • - langues tamoul-kannada (hypothétique)
        • - Tamil
Statut officiel
Langue officielle Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka, Drapeau de Singapour Singapour, Drapeau de l'Inde Inde (Tamil Nadu, Territoire de Pondichéry)
Codes de langue
ISO 639-1 ta
ISO 639-2 tam
ISO 639-3 tam
Glottolog tami1289
Échantillon
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français) மனிதப் பிறவியினர் சகலரும் சுதந்திரமாகவே பிறக்கின்றனர்; அவர்கள் மதிப்பிலும் உரிமைகளிலும் சமமானவர்கள். அவர்கள் நியாயத்தையும் மனசாட்சியையும் இயற்பண்பாகப் பெற்றவர்கள். அவர்கள் ஒருவருடனொருவர் சகோதர உணர்வுப் பாங்கில் நடந்துகொள்ளல் வேண்டும்.
Répartition (en rouge) des locuteurs natifs du tamoul

Le tamoul ou le tamil (தமிழ் (tamiḻ), /ɐmɨɻ/), est une langue dravidienne originaire du Sud de l'Inde parlée par les Tamouls. Elle est la langue officielle de l'État du Tamil Nadu en Inde du sud, et l'une des langues officielles du territoire de Pondichéry (Inde), du Sri Lanka et de Singapour. Elle est aussi parlée par la diaspora tamoule aux Fidji, en Malaisie, en Birmanie, en Afrique du Sud, à l'île Maurice, à l'Ile de La Réunion, mais aussi en Europe , en Amérique du Nord et en Océanie (notamment en Australie). Le nombre total de locuteurs est évalué à 74 millions, d'après l'édition de 1999 du World Almanac, dont 61 millions en Inde. Proportionnellement, c’est la langue la plus utilisée en Inde par ses locuteurs sur Internet (42 % des tamilophones utilisent Internet)[1],[2].

Le tamoul appartient à la famille des langues dravidiennes. Il s'écrit au moyen d'un alphasyllabaire dérivé du grantha, provenant lui-même de la brahmi[3], qui a été conçu selon le modèle de l'ancien-tamoul. La langue comprend cependant de nombreux dialectes assez éloignés les uns des autres.

Dialectes

Diglossie du tamoul

Étant donné le faible taux d'alphabétisation qui régna en Inde durant plusieurs siècles, il existe une grande divergence entre la langue tamoule écrite (sentamizh) et la langue parlée (koduntamizh). De même, l'apprentissage se faisant plus de bouche à oreille qu'à partir des livres scolaires, il n'est pas rare que la prononciation d'un mot varie d'un village à l'autre, voire qu'elle n'ait plus rien à voir avec le mot écrit…

D'une façon plus générale, il existe un tamoul littéraire, utilisé dans les journaux, les livres, etc., qui respecte des règles strictes d'orthographe, de grammaire et de syntaxe ; et un tamoul populaire, utilisé à l'oral ou dans les médias ; une telle situation peut être qualifiée de diglossie. Le tamoul populaire est extrêmement variable d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre, voire d'un village à l'autre : même un locuteur maîtrisant le tamoul littéraire, c'est-à-dire officiel, peut ne rien comprendre à cette langue, qui utilise en abondance des noms étrangers (lugéj : bagage, de l'anglais luggage, zanti : gentil, du français…) souvent adaptés à la prononciation de la langue. Ceci s'explique par le fait qu'une communauté tamoule importante réside dans des pays étrangers, la population vivant dans ces pays mélangeant le tamoul avec la langue parlée dans le pays.

Depuis le début du XXe siècle, les grammairiens tamouls tentent de rapprocher la langue écrite de la langue parlée, tout en conservant les particularités de cette écriture très ancienne.

Différences avec les langues dravidiennes sud-indiennes

L’histoire littéraire du tamoul, longue de plus de deux millénaires est marquée par diverses périodes marquées par une alternance de rapprochement et d’éloignement par rapport au sanskrit jusqu’à une époque relativement récente, le milieu du XXe siècle où l’on a entrepris en Inde tamoule de purifier la langue écrite en la dépouillant d’une partie de son lexique sanskrit. Cette transformation a fortement éloigné le tamoul des autres langues indiennes et en particulier des autres langues dravidiennes sud-indiennes, contribue à faire du tamoul indien d’aujourd’hui un exemple unique en Inde d’une langue où l’on parle davantage sanskrit qu’on ne l’écrit.

Sur le plan de la syntaxe, cependant, la proximité avec les langues dravidiennes des états voisins : malayalam (Kerala), télougou (Andhra Pradesh et Telangana), kannada (Karnataka) reste très grande et sur le plan culturel, les affinités sont extrêmement fortes entre ces différents états de l’Inde du Sud.

Différences avec le tamoul srilankais

Le tamoul de Sri Lanka, lui, n’a été touché par ces transformations que dans une moindre mesure et a conservé davantage de lexique sanskrit dans sa langue écrite tout en ayant aussi gardé des éléments de tamoul ancien qui ont disparu du tamoul indien. Les contacts prolongés avec la langue et la culture singhalaise et l’histoire même de Sri Lanka et des migrations tamoules lui confèrent d’autres caractéristiques qui le distinguent clairement du tamoul indien même s’il s’agit bien de la même langue et si de nombreux traits culturels sont semblables.

Phonologie

La romanisation est donnée selon la norme ISO 15919.

Voyelles

Voyelles courtes

Antérieures Centrales Postérieures
Fermées [i] i [u] u
Mi-fermées [e] e [o] o
Ouvertes [a] a

Voyelles longues

Antérieures Centrales Postérieures
Fermées [iː] ī [uː] ū
Mi-fermées [eː] ē [oː] ō
Ouvertes [aː] ā

Diphtongues

[aɪ̯] ai
[aʊ̯] au

Consonnes[4]

Labiales Dentales Alvéolaires Rétroflexes Palatales Vélaires
Nasales [m] m [] n [n] [ɳ] [ ɲ] ñ [ŋ]
Occlusives [p] p [] t [ʈ ] [t͡ɕ] c [k] k
Spirantes centrales [ʋ] v [ɻ ] [ j] y
lattérales [] l [ɭ ]
Roulées / Battues [r] [ɽ] r
  • Lorsqu'elle se trouve après une consonne nasale, une consonne occlusive peut être voisée.

Système d’écriture

Le tamil est noté à l’aide d’un alphasyllabaire – tout comme les autres langues indiennes et sud-asiatiques d’origine indienne – composé de douze voyelles (5 courtes : a, i, u, e, o – 5 longues : ā, ī, ū, ē, ō et 2 diphtongues : ai, au) et de dix-huit consonnes, classées en trois classes (6 consonnes rudes, 6 moyennes et 6 douces). Cinq autres consonnes, dites grantha sont ajoutées à ce système pour retranscrire les sons des mots étrangers, historiquement sanskrits, mais de plus en plus anglais. Le graphème d’une consonne est doté par défaut d’une voyelle, le plus souvent un /a/, pour former une syllabe. D’autres signes, ajoutés en linéaire à la consonne, viennent modifier la voyelle par défaut pour former de nouvelles syllabes finissant par /i/, /u/, etc. Le tableau ci-dessous recense les différentes combinaisons possibles.

Ainsi, le mot uyir (« vie ») s’écrit உயிர், cest-à-dire u + yi + r

  • une voyelle n'est utilisée qu'en initiale d'un mot (ici u/உ pour யிர் ;
  • la 2e voyelle i est obtenue par l'ajout d'un signe à la syllabe ya/ய pour former la nouvelle syllabe yi/யி ;
  • la dernière lettre ர/r est surmontée d'un point (.) pour signaler qu'elle n'est pas suivie de la voyelle a.
a ā i ī u ū e ē ai o ō au
க் k கா கி கீ கு கூ கெ கே கை கொ கோ கௌ
ங் ஙா ஙி ஙீ ஙு ஙூ ஙெ ஙே ஙை ஙொ ஙோ ஙௌ
ச் c சா சி சீ சு சூ செ சே சை சொ சோ சௌ
ஞ் ñ ஞா ஞி ஞீ ஞு ஞூ ஞெ ஞே ஞை ஞொ ஞோ ஞௌ
ட் டா டி டீ டு டூ டெ டே டை டொ டோ டௌ
ண் ணா ணி ணீ ணு ணூ ணெ ணே ணை ணொ ணோ ணௌ
த் t தா தி தீ து தூ தெ தே தை தொ தோ தௌ
ந் n நா நி நீ நு நூ நெ நே நை நொ நோ நௌ
ப் p பா பி பீ பு பூ பெ பே பை பொ போ பௌ
ம் m மா மி மீ மு மூ மெ மே மை மொ மோ மௌ
ய் y யா யி யீ யு யூ யெ யே யை யொ யோ யௌ
ர் r ரா ரி ரீ ரு ரூ ரெ ரே ரை ரொ ரோ ரௌ
ல் l லா லி லீ லு லூ லெ லே லை லொ லோ லௌ
வ் v வா வி வீ வு வூ வெ வே வை வொ வோ வௌ
ழ் ழா ழி ழீ ழு ழூ ழெ ழே ழை ழொ ழோ ழௌ
ள் ளா ளி ளீ ளு ளூ ளெ ளே ளை ளொ ளோ ளௌ
ற் றா றி றீ று றூ றெ றே றை றொ றோ றௌ
ன் னா னி னீ னு னூ னெ னே னை னொ னோ னௌ

Chiffres

L'écriture tamoule, à l'origine dérivée du grantha, utilisait un système de numération décimal propre :

Chiffres :

  • ௧ (1)
  • ௨ (2)
  • ௩ (3)
  • ௪ (4)
  • ௫ (5)
  • ௬ (6)
  • ௭ (7)
  • ௮ (8)
  • ௯ (9)
  • ௰ (10)
  • ௱ (100)
  • ௲ (1000)

Ce système de notation n'est plus utilisé depuis plusieurs siècles, mais on retrouve de telles inscriptions sur les différents temples hindouistes. On utilise aujourd'hui les chiffres dits « arabes » ou « hindou-arabes », originaires de l'Inde du Nord et transmis au reste du monde par les Arabes.

Grammaire

Le tamoul est une langue post-positionnelle principalement SOV, et possède une syntaxe très stricte :

  • Les adjectifs précèdent les noms ;
  • Les compléments d'objets directs précèdent les compléments indirects ;
  • Les adjectifs et compléments de temps précèdent ceux relatifs au lieu ;

Le tamoul compte trois temps : le passé, le présent et le futur. Le contexte de la phrase permet de situer avec plus de précision. Point important : il n'existe pas de verbe en tamoul pour exprimer la possession ; on a recours à une formule employant un datif (complément indirect). Le premier dictionnaire français-tamoul, constamment réédité depuis 1850, a été publié par un missionnaire français, Louis-Savinien Dupuis M.E.P. (1806-1874), aidé de Louis-Marie Mousset[5] (1808-1888).

Déclinaison des substantifs

En grammaire tamoule, on compte une seule déclinaison, puisque tous les noms prennent à leurs divers cas les mêmes terminaisons. Les grammairiens ne sont pas unanimes sur le nombre de cas, même si probablement sous l'influence du sanskrit on retient sept cas plus le vocatif comme le huitième cas. Ces cas portent le nom de leur numéro d'ordre (ex. 1er cas, 2e cas...) ou le nom de leur terminaison :

  • le premier cas, le nominatif est généralement le cas du sujet, il n'a pas de terminaison, sinon celle des noms, qui est extrêmement variée. (நாய் பார்க்கிறது, nāy pārkkiṟatu, le chien regarde).
  • le deuxième cas, l'accusatif ou encore le complément d'objet direct a pour terminaison ai (நான் நாயை பார்க்கிறேன், nāN nāyai pārkkiṟēN, je regarde le chien). Lorsque le C.O.D est indéfini, celui-ci peut se mettre au nominatif (நீ ஒரு புத்தகம் படி, nī oru puttakam paṭi, lis un livre).
  • le troisième cas tamoul regroupe l'instrumental (moyen) et l'associatif ou le comitatif qui exprime l'accompagnement et ses terminaisons sont les suivantes: al, ōṭu ou uṭaṇ, cette dernière terminaison est plus formelle (அவன் நாயோடு வந்தான், avaN nāyōṭu vantāN, il est venu avec le chien). Certains linguistes considèrent l'instrumental (-al) et l'associatif (-ōṭu et -uṭaṇ) comme deux cas distincts.
  • le quatrième cas, le datif, qui désigne à la fois le complément d'attribution et la direction, a pour suffixe (u)kku (அதை நாயுக்கு கொடு!, atai nāyukku koṭu, donne-le au chien!).
  • le cinquième cas, l'ablatif qui exprime la provenance se décline généralement par (il)iruntu (அவன் மரத்திலிருந்து விழுந்தான், avaN marattiliruntu viḻuntāN, il est tombé de l'arbre).
  • le sixième cas, le génitif, exprimant la possession, a pour terminaison iN, atu ou uṭaiya. C'est le possesseur qui porte la marque du génitif (நாயின் உணவு, nāyiN uṇavu, la nourriture du chien).
  • le septième cas, le locatif correspond généralement au complément circonstanciel de lieu -'il', dans certains cas au complément d'objet indirect -iṭam (மரத்தில், marattil, dans l'arbre).
  • complété parfois par un huitième cas, le vocatif (interpellatif) (எட்டனுருபு, eṭṭaṉurupu)
Déclinaison du nom chien, நாய் (nāy)
Tamoul Français Suffixes Singulier Pluriel
Premier cas Nominatif [Zéro] நாய் nāy நாய்கள் nāykaḷ
Deuxième cas Accusatif ai நாயை nāyai நாய்களை nāykaḷai
Troisième cas Instrumental al, ōṭu, uṭaṇ நாயோடு nāyōṭu நாய்களோடு nāykaḷōṭu
Quatrième cas Datif (u)kku நாயுக்கு nāyukku நாய்களுக்கு nāykaḷukku
Cinquième cas Ablatif (il)iruntu நாயிலிருந்து nāyilirundu நாய்களிலிருந்து nāykaḷiliruntu
Sixième cas Genitif iN, atu, uṭaiya நாயின் nāyiN நாய்களின் nāykaḷiN
Septième cas Locatif il, iṭam நாயில் nāyil நாய்களில் nāykaḷil

Pronoms personnels

Comme toutes les langues dravidiennes, le tamoul possède deux pronoms à la première personne du pluriel, le premier exclusif nāṅkaḷ/நாங்கள் qui n'intègre pas l'interlocuteur dans le groupe (eux, moi - mais pas toi ou vous), le second inclusif nām/நாம் qui inclut la personne qui écoute (eux, moi mais également toi). À la troisième personne du singulier et du pluriel, on distingue deux séries de pronoms personnels, la première commençant par i/இ exprimant la proximité du locuteur avec la ou les personnes désignées (ivaN/இவன், il la personne proche) et la seconde par a/அ exprimant l'éloignement (avaN/அவன், il la personne éloignée). Les pronoms personnels de la troisième personne servent également d'adjectifs démonstratifs. Le tamoul se distingue aussi par l’existence des pronoms honorifiques ou de politesse spécifiques aux deuxième et troisième personnes du singulier.

Personne Nominatif Prononciation Français Racine pour les autres cas
1. sg. நான் nāN ou nāṉ je என்/eN ex. à l'acc. என்னை, au dat. எனக்கு
2. sg. நீ tu உன்/uN ex. உன்னை...
2. sg. நீர் nīr vous (honorifique) உம்/um ex. உம்மை...
3. sg. m. இவன் / அவன் ivaN / avaN il proche / il éloigné இவன் / அவன் ex. இவனை...
3. sg. f. இவள் / அவள் ivaḷ / avaḷ elle proche/éloigné இவள் / அவள் ex. இவளை...
3. Sg. m./f. இவர் / அவர் ivar / avar il/elle de politesse proche/éloigné இவர் / அவர் ex. இவரை...
3. Sg. n. இது / அது itu / atu il/elle proche/éloigné (objet) இது / அது ex. இதை
1. pl. நாங்கள் nāṅkaḷ nous (exclusif) எங்கள்/eṅkaḷ ex. எங்களை...
நாம் nām nous (inclusif) நம்/nam ex. நம்மை...
2. pl. நீங்கள் nīṅkaḷ vous et vous de politesse உங்கள்/uṅkaḷ ex. உங்களை...
3. pl. m./f. இவர்கள் / அவர்கள் ivarkaḷ / avarkaḷ ils/elles de politesse proches/éloignés இவர்கள் / அவர்கள் ex. இவர்களை...
3. pl. n. இவைகள் / அவைகள் ivaikaḷ / avaikaḷ ils/elles proches/éloignés இது / அது ex. இவைகளை...

Exemple : « partir »

je pars pour le Sri Lanka
nāN Srilang haku pōkirēn
tu pars pour Singapour
nee Singapoorku pōkirāy
il part pour la Birmanie
avar (il de politesse) Burmavukku pōkirār
avaN Burmakku pōkirāN

Verbes

La syntaxe est marquée par la position du verbe conjugué, toujours à la fin de la phrase. Les verbes sont divisés en 2 groupes :

  • les verbes « forts » : le radical du présent finit en k prononcé G ou H (exemple : ponga, aller)
  • les verbes « faibles » : le radical du présent finit en kk prononcé K (exemple : koḍukka, donner)

Généralement, seul le verbe principal est conjugué en fonction du sujet ; les autres verbes prennent une forme infinitive ou dépendant de leur rôle et ne portent pas la marque de la personne.

Le tamoul possède dans son paradigme verbal deux flexions distinctes, positive et négative. Voir : Négation (linguistique).

Vocabulaire

Les termes français dérivés du vocabulaire tamoul sont rares. Parmi eux, le terme marin de catamaran. D'origine tamoule et plus largement dravidienne aussi, les termes orange et curry (cari en français vieilli).

Exemple de texte tamoul

Signalisation bilingue tamoul - français à Pondichéry. L'inscription en tamoul est செயின்ட் லூய் வீதி, seyint lūy vīdhi.

மனிதப் பிறவியினர் சுதந்திரமானவர்கள்; மதிப்பிலும், உரிமைகளிலும் சமமானவர்கள்.

  • Il s'agit de la première phrase de l'article premier de la déclaration universelle des droits de l'homme.
  • Transcription : Manithap piraviyinar suthanthiramaanavarkal, madhippilum, urimaikalilum samamaanavarkal.
  • Traduction mot à mot : Humains êtres (sont) libres; dignité-dans-et, droits-dans-et (sont) égaux.

Références

  1. (ta) « இணையத்தில் அதிகம் பயன்படும் மொழி 'தமிழ்'..! - கூகுள் சர்வே முடிவு », sur www.vikatan.com,‎ (consulté le )
  2. (en) « Indian Languages - Defining India's Internet », sur KPMG, (consulté le )
  3. (en) http://www.springerlink.com/content/e68t14j703tg4682/
  4. (en) The Dravidian Languages, Londres, Sanford B. Steever, (ISBN 978-0-415-10023-6)
  5. Roland Lardinois, L'Invention de l'Inde

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Consulter le Wiktionnaire rédigé en tamoul.

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