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=== Théâtre ===
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* [[2009 en littérature|2009]] : ''Le Musée de la mer'', {{ISBN|2846823308}}
* [[2009 en littérature|2009]] : ''Le Musée de la mer'', P.O.L {{ISBN|2846823308}}


=== Livres d'art ===
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Version du 9 novembre 2011 à 00:00

Marie Darrieussecq
Description de cette image, également commentée ci-après
Marie Darrieussecq (Strasbourg, 2011)
Naissance
Bayonne, Drapeau de la France France
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Marie Darrieussecq, née le à Bayonne, est une auteure et psychanalyste[1] française.

Biographie

Marie Darrieussecq est née le 3 janvier 1969. Elle a été élevée dans un petit village du Pays basque. Elle reste d'ailleurs très attachée au Pays basque, où elle revient régulièrement[2].

Marie Darrieussecq fait sa scolarité au lycée Cassin à Bayonne où en 1986 elle a obtient un bac lettres. S'ensuivent deux années (1988-1990) en hypokhâgne et khâgne B/L au lycée Michel Montaigne de Bordeaux, puis l’École normale supérieure (rue d'Ulm) à Paris en 1990 et l'agrégation de lettres modernes en 1992, dont elle sort sixième. Elle poursuit ses études de lettres à la Nouvelle Sorbonne (Paris III) et Jussieu (Paris VII). En 1997, elle soutient sa thèse Autofiction et ironie tragique chez Georges Pérec, Michel Leiris, Serge Doubrovsky, et Hervé Guibert, sous la direction de Francis Marmande.

Elle publie son premier roman, Truismes, en septembre 1996. Elle l'a écrit pendant qu'elle finissait son doctorat[3] et qu'elle était chargée de cours à l'université Lille 3.

En 1998, l'écrivain Marie NDiaye l'accuse d'avoir « singé » certaines de ses œuvres pour rédiger Naissance des fantômes[4],[5].

Depuis 2001, elle est marraine du Réseau DES France, une association d'aide et d'information aux victimes du Distilbène et aux parents d'enfants nés prématurés à cause de cette hormone de synthèse.

Lors de la campagne présidentielle française de 2007, elle apporte son soutien à Ségolène Royale[6]. La même année, à l'occasion de la publication de Tom est mort, Camille Laurens accuse Marie Darrieussecq de « plagiat psychique »[7].

Depuis janvier 2007, elle est aussi marraine de l'association Bibliothèques sans frontières, une jeune ONG qui vise à faciliter l'accès au savoir dans les pays en développement.

Littérature

Prix et récompenses

Révélée en 1988 par le Prix du jeune écrivain de langue française pour sa nouvelle La Randonneuse, Marie Darrieussecq a été sélectionnée pour de nombreux prix prestigieux. En 1996, son premier roman Truismes a été choisi comme finaliste pour le Prix Goncourt. Il a aussi été sélectionné pour l’International IMPAC Dublin Literary Award. Truismes a été accepté par l’éditeur P.O.L. en moins de 24 heures, ce qui est rare[réf. nécessaire]. Il a été vendu à plus de 300 000 exemplaires et traduit dans plus de 30 langues. 3 000 exemplaires se sont vendus par jour. En France, Truismes a été le premier roman le plus populaire depuis les années 1990[réf. nécessaire]. Jean-Luc Godard en a acheté les droits d'adaptation cinématographique[réf. nécessaire].

Engagement

Marie Darrieussecq est marraine de l'ONG Bibliothèques Sans Frontières qui œuvre pour l'accès au savoir et l'appui aux bibliothèques en France et à travers le monde[8].

Œuvres

Romans et récits

Essai

  • 2010 : Rapport de police. Accusations de plagiat et autres modes de surveillance de la fiction, P.O.L[10] (ISBN 9782846823319)

Traduction

Théâtre

Livres d'art

Textes

Audios

Notes et références

  1. Baptiste Ligier, « Je suis devenue psychanalyste, par Marie Darrieussecq », Lire, 1er novembre 2006.
  2. Françoise Dufay, « Le rêve basque de Marie Darrieussecq, Le Point, 8 septembre 2005.
  3. Marie Darrieussecq, Moments critiques dans l'autobiographie contemporaine : l'ironie tragique et l'autofiction chez Serge Doubrovsky, Hervé Guibert, Michel Leiris et Georges Perec, thèse de doctorat de littérature française, sous la direction de Francis Marmande, Université de Paris VII, 1997, 342 p. [1]
  4. Antoine de Gaudemar, « Marie NDiaye polémique avec Marie Darrieussecq », Libération, 3 mars 1998.
  5. « Marie NDiaye répète ses attaques contre Marie Darrieussecq », Libération, 6 mars 1998.
  6. Marie Darrieussecq, « Pourquoi je vote Ségolène Royal », Libération, 5 mars 2007.
  7. Camille Laurens, « Marie Darrieussecq ou le syndrome du coucou »La Revue littéraire, n°32, septembre 2007
  8. Voir le site de Bibliothèques Sans Frontières
  9. « Naissance des fantômes », sur P.O.L. éditions (consulté le Date invalide (19janvier 2010))
  10. « POL : Rapport de police », sur Editions P.O.L. http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-84682-331-9 (consulté le Date invalide (19janvier 2010))

Liens externes

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