Château de Versols

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Château de Versols
Image illustrative de l’article Château de Versols
Château de Versols
Période ou style Médiéval, Renaissance
Type Château fort et de plaisance.
Début construction XIIe siècle
Fin construction XVIIe siècle
Destination initiale Château fort
Propriétaire actuel André de Roquefeuil
Destination actuelle Propriété privée
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1988)[1]
Coordonnées 43° 53′ 35″ nord, 2° 56′ 10″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Comté de Rodez
Région Occitanie
Département Aveyron
Commune Versols-et-Lapeyre
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Versols
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
(Voir situation sur carte : Aveyron)
Château de Versols

Le château de Versols est situé sur la commune de Versols dans l'Aveyron, appartenant à André de Roquefeuil[2].

Descriptions[modifier | modifier le code]

Château de Versols (2)

Le château est bâti sur une terrasse surplombant le village et la vallée de la Sorgue passait à son pied.

En 1256, lors de l'achat du fief par Jean de Roquefeuil, le château est un moulon fortifié avec une cour intérieure.

Mis plusieurs fois en défense contre les Anglais, le château est pourvu d'une poterne, de trois tours d'angle, et de deux échauguettes extérieures.

Le logis actuel datable des XVe et XVe siècles et XVIe siècle, comporte deux étages carrés sur soubassement. Il est éclairé par deux travées de croisées renaissance. Sa grande salle, ou tinel gothique, possède une cheminée et des vestiges de peintures murales qui sont inscrits monument historique en 1988 (Façades et toitures ainsi que le Tinel gothique avec sa cheminée et ses vestiges de peintures murales)[1]. Le soubassement repose sur un ensemble de caves voûtées anciennes et imbriquées les unes dans les autres.

Histoire[modifier | modifier le code]

Famille de Versols[modifier | modifier le code]

En 1132, le seigneur de Versols partant pour Jérusalem, fait don du fief et de la seigneurie à l'Abbaye de Sylvanès.

Famille de Roquefeuil[modifier | modifier le code]

Les fief de Versols et de Saint-Félix-de-Sorgues sont rachetés en 1256 par

  • Jean Ier de Roquefeuil[3], fils de Guillaume Ier de Roquefeuil, seigneur de Cournonsec et de Mireval, lieutenant de Montpellier (en 1255 et 1266) pour Jacques Ier roi d'Aragon et de Ricarde Bonvoisin. De son mariage avec Alazaïs il a deux fils, dont:
  • Guillaume II de Roquefeuil, seigneur de Versols, Grémian, Miravel et Courmonsec (34) qui épouse Alixent de La Barrière, fille de Guilhem, seigneur de Castelnau-Peyralès, et d'Hélène de Séverac.

Famille d'Izarn de Freyssinet[modifier | modifier le code]

  • Élisabeth de Roquefeuil ( - ), fille de Claude et de Marie de Pomeyrols, dame de Laguépie, hérita en 1731 des seigneuries de Versols et de Laguépie lors du décès de son unique frère Claude de Roquefeuil. Elle avait épousé le Jean-Casimir d'Izarn de Freyssinet, fils de Bernardin, seigneur de Freyssinet et de Marie de Loubeyrat, dont elle eut deux fils[4].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

À partir des années 1960, le château tombe dans un état d'abandon. Il est acheté et restauré par André de Roquefeuil[5] descendant en ligne masculine d'Henry Roquefeuil, fils naturel de Henry de Roquefeuil mort en 1756 sans alliance[6], avec sa femme Geneviève « Missou »[2].

Visite[modifier | modifier le code]

Journées du Patrimoine.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Notice no PA00094195, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a et b « Le Figaro : Deuils - Geneviève de Roquefeuil », sur carnetdujour.lefigaro.fr (consulté le )
  3. Hippolyte de Barrau; de la Roque 1860, p. 441.
  4. Hippolyte de Barrau
  5. Journées du patrimoine
  6. Hubert de Vergnette de Lamotte, Filiations languedociennes, Versailles, Mémoires & Documents, , Tome 3, page 202 et s. (ISBN 2-914611-49-8), Tome 3, page 202 et s., Pierre Clerc, Dictionnaire de biographie héraultaise, Les Nouvelles Presses du Languedoc, , tome 2, p. 1664 et s.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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