Tabes dorsalis
Symptômes | Dysfonction érectile, hyperesthésie et paresthésie |
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Médicament | Benzylpénicilline, probénécide, ceftriaxone, doxycycline et glucocorticoïde |
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Spécialité | Infectiologie |
CIM-10 | A52.1 |
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CIM-9 | 094.0 |
DiseasesDB | 29061 |
MedlinePlus | 000729 |
eMedicine | 1169231 |
MeSH | D013606 |
On désigne par le terme latin : Tabes dorsalis une dégénérescence des cordons postérieurs (ou colonnes dorsales) de la moelle spinale observée dans la neurosyphilis. Le mot latin tabes signifie « liquéfaction, dissolution, décomposition, atrophie. »
Apports historiques
[modifier | modifier le code]Alfred Fournier a été le premier à identifier l'origine syphilitique du tabes (1876).
Henri Grenier de Cardenal s'est intéressé au lien entre le tabes et la grossesse[1].
Manifestations cliniques
[modifier | modifier le code]Les symptômes et signes cardinaux du tabes sont :
- des douleurs extrêmes des membres, de caractère classiquement fulgurant ;
- une ataxie locomotrice, décrite par Duchenne en 1858[2] ;
- une aréflexie ostéotendineuse des membres inférieurs ou généralisée (signe d'Erb-Westphal).
Cette sémiologie caractérise le syndrome radiculo-cordonal postérieur. Elle se complète souvent de manifestations neurotrophiques et articulaires (arthropathies tabétiques).
Cas célèbres
[modifier | modifier le code]Cette complication neurologique de la syphilis a frappé notamment des écrivains comme Alphonse Daudet[3],[4], E. T. A. Hoffmann, ou encore le bibliographe et érudit Adolphe van Bever.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Henri Grenier de Cardenal, Rapports du tabes avec la grossesse et l'accouchement, Bordeaux, Imprimerie du Midi, P. Cassignol, , 60 p. (lire en ligne)
- Duchenne GB, « De l’ataxie locomotrice progressive » Archives générales de médecine, Paris, 1858, 5 sér., 12:641-652; 13:36-62, 158-1881, 417-451.
- « La doulou », dans le site des Cahiers de l'Herne.
- Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, chapitre Lamalou-les-Bains, pages 155-171.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Élie de Cyon, Die Lehre von der Tabes dorsualis : kritisch und experimentell erläutert, Liebrecht, Berlin, 1867, Texte intégral
- Jean Nageotte, Tabes et paralysie générale, G. Steinheil, Paris, 1893, Texte intégral