Sainte-Barbe-sur-Gaillon

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Sainte-Barbe-sur-Gaillon
Sainte-Barbe-sur-Gaillon
Le site classé de l'église Sainte-Barbe.
Blason de Sainte-Barbe-sur-Gaillon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Communauté d'agglomération Seine-Eure
Maire délégué à élire
Code postal 27600
Code commune 27519
Démographie
Population 254 hab. (2013)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 02″ nord, 1° 19′ 14″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 146 m
Superficie 4,18 km2
Élections
Départementales Gaillon
Historique
Commune(s) d'intégration Le Val d'Hazey
Localisation
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Sainte-Barbe-sur-Gaillon

Sainte-Barbe-sur-Gaillon est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle du Val d'Hazey[1].

Par arrêt du , la cour administrative d'appel de Douai a annulé l’arrêté préfectoral portant création de la commune du Val d'Hazey avec effet au [2].

Sans attendre le résultat de la saisine par le ministère de l'Intérieur du conseil d'État demandant la cassation de l'arrêt de la cour administrative d'appel, le préfet de l'Eure a édicté, le , un arrêté [4] assurant la continuité de l'entité juridique du Val d'Hazey au .

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Sainte-Barbe-sur-Gaillon est située sur le plateau de Madrie.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ravine du Hazey y prend sa source.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Le centre-bourg est irrigué par la D 665, dont l'histoire précède la création en 1730 de la D 6015. La D 82 en part vers Ailly et au-delà vers Le Neubourg.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Sainte-Barbe est un hagiotoponyme.

Gaillon, autrefois, paroisse annexe d’Aubevoye.

Histoire[modifier | modifier le code]

1829 : plan parcellaire terminé le , en cinq planches.

Les hameaux cités sont : Le Mesnil Béhier, Le Courtil Bunel, Le Hazay, Le Mesnil Courts Moulins, Le Mesnil Gosse, Le Menil Pipet.

Au-delà de ces zones habitées, on trouve mentionnées les aires agricoles ou boisées de la Porte au Chien, des Mottes, des Courts Sillons, de la Croix Gilles Philippe, des Pivots, des Courants, du Champs des Jardins, des Côtes, du Préau, des Plantes, des Longs Champs, des Paillards, des Faudits, de la Corvée et des Roulands.

Entre 1899 et 1932, ont lieu les courses de côte sur la route montante de Gaillon sur le territoire de la commune. En 2009 et 2019 ont lieu des commémorations de cette épreuve de sports mécaniques réservés aux véhicules antérieurs à 1929[3].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1829 09/1870 Alfred Léonce Odoard, vicomte du Hazey    
09/1870 09/1871 commission administrative    
09/1871 1912 et après Jean-Baptiste Albert Coville   chevalier de la Légion d'honneur[4]
chevalier du Mérite agricole le 14 juillet 1903.
         
v 1973 v 1979 Louis Vernier   conseiller général
         
juin 1995 mars 2008 Jeanine Derache UDF  
mars 2008 31 décembre 2015 Jean-Marie Lejeune DVD Cadre supérieur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 254 habitants, en augmentation de 2,42 % par rapport à 2008 (Eure : 2,59 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
466407477441425418451464412
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
380390388299290272266229226
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
213213212196171160159192198
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013
215261231214218230250250254
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de Courtmoulin, des XVIIe et XVIIIe siècles, modifié aux XIXe et XXe siècles. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2006[9].
  • Chapelle seigneuriale [10] attenante au château ci-dessus, dédiée à saint Wulfranc, inscrite en totalité au titre des monuments historiques depuis 2006[9].
  • Église Sainte-Barbe, des XVe et XVIe siècles, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[11].
  • Croix de cimetière en pierre, datée de 1694, dans l'enclos de l'église ci-dessus, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[12].
  • Fontaine Saint-Wulfranc dans les bois de Courtmoulin[13], lieu de dévotion pour les maladies de la peau et des yeux, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[14].
  • Château du Hazey (1721) : Adolphe Vard consacre deux pages au château du Hazey en 1896[15].
  • Tour du Hazey, (lieu-dit des Quatre-Vents) du XVIe siècle, en calcaire, silex et moellons, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[16],[17].
  • Pavillon de chasse (ancien) du château de Gaillon, des XVIe et XVIIIe siècles[18], recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[19].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Site classé[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Joseph-Hyacinthe Tripet (°1796), ancien vice-consul de France à Moscou, membre de la société de l'Orient (1843), propriétaire de Courtmoulin, cité dans l'affaire de Jeufosse (1857)[21].
  • François Antoine Teste (1775-1862), officier général, un des propriétaires du château de la commune, pendant une affectation de onze années à Rouen.
  • Frédéric Pillet-Will (1837-1911), comte, régent de la Banque de France, autre propriétaire du même château.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sainte-Barbe-sur-Gaillon Blason
Écartelé: au 1er d'azur à la tour couverte d'argent, au 2e d'or au huchet de sable, au 3e d'or au foudre de gueules posé en pal, au 4e d'azur à l'église du lieu d'argent[24].
Devise
Vigor non sinceritam adaequat (la force n'égale pas la sincérité)
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Eure »
  2. Paris Normandie, La création de la commune nouvelle du Val-d'Hazey, dans l'Eure, annulée par la justice, 5 juillet 2019.
  3. [1].
  4. « Notice LH 19800035/128/16164 », base Léonore, ministère français de la Culture concernant M. Coville, décoré à Gaillon le 1er septembre 1909.
  5. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  6. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  9. a et b « Château de Courtmoulin », notice no PA27000067, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  10. Chapelle du Château de Courtmoulin (fiche DRAC) [2]
  11. « Église paroissiale Sainte-Barbe », notice no IA00017731, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  12. « Croix de cimetière », notice no IA00017732, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. Position de la fontaine Saint-Wulfranc 49° 09′ 44″ N, 1° 19′ 16″ E.
  14. « Fontaine de dévotion Saint-Wulfranc », notice no IA00017737, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  15. « Annuaire des cinq départements de la Normandie - Eure - 1896 - pages 34 & 35, par Adolphe Vard-18 déc. 1854 comme date avancée de décès de Charles ... », sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  16. « Moulin des Quatre-Vents », notice no IA00017734, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. « Annuaire des cinq départements de la Normandie - Eure - 1896 - pages 34 & 35, par Adolphe Vard », sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  18. « Carte postale ancienne », sur Delcampe.net (consulté le ).
  19. « Maison », notice no IA00017735, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. « L'église, le calvaire et l'if du cimetière de Sainte-Barbe-sur-Gaillon », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
  21. Journal de Toulouse - 18 décembre 1857 -
  22. « Charles Léonard Odoard du Hazay », sur www2.assemblee-national (consulté le )
  23. Notice biographique de Philippe de Cossé-Brissac, en ligne sur Persée [3].
  24. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).