Saint-Martin-sur-Ocre (Yonne)

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Saint-Martin-sur-Ocre
Saint-Martin-sur-Ocre (Yonne)
La mairie située dans le hameau de Jeuilly.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes de l'Aillantais
Maire délégué Micheline Veillard
Code postal 89110
Code commune 89356
Démographie
Gentilé Ocrimartinois
Population 64 hab. (2013)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 48′ 29″ nord, 3° 19′ 29″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 267 m
Superficie 4,58 km2
Élections
Départementales Charny
Historique
Commune(s) d'intégration Le Val-d'Ocre
Localisation
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Saint-Martin-sur-Ocre
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Saint-Martin-sur-Ocre est une ancienne commune française, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle du Val-d'Ocre.

Géographie[modifier | modifier le code]

C'est la plus petite commune du canton, et la plus petite mairie de l'Yonne[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Martin sur Ocre est une localité très ancienne dont le Chapitre d'Auxerre était seigneur dès le IXe siècle. À cette époque elle est citée comme « Domnum Martinum »[2].

L'église romane du XIe siècle fut ruinée et incendiée, ainsi que tout le village, par les huguenots (seconde moitié du XVIe siècle). À la suite du sac de cette localité en 1575 et du passage des partisans en 1591, le culte envers la Vierge de Douleur se développa. Il devait être antérieur, mais là comme ailleurs, les conjonctures du temps le renforcèrent et lui donnèrent une grande envergure.
L'église paroissiale fut relevée de ses ruines et reconstruite dans le style de la Renaissance. De cette époque date la statue de Notre-Dame de Pitié qu'on y vénère toujours. C'est un groupe de pierre de 4 personnages, de très belle facture, polychrome, qui provient d'un travail en relief de l'autel primitif de Notre-Dame. Dès lors, dans l'église refaite, on peignit des fresques héraldiques en souvenir de la passion du Christ et de la compassion de sa mère. Il reste une fresque à l'ocre, dont une partie remonte aux années 1615 et une autre aux années 1655.
Le culte de Notre dame s'y maintint pour l'ensemble de la vallée du haut Tholon.

L'acte de vente de 1791 des biens provenant de la chapelle de Notre-Dame sur Ocre au titre de bien national, marque clairement que l'église était connue tout autant par son pèlerinage que par son titre paroissial. Le culte envers Notre-Dame de Pitié consiste en un double pèlerinage : le vendredi de la semaine de la Passion et la fête du . Interrompu, le pèlerinage a repris en 1955[3].

Économie[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    René Laveau    
  2008 Guy Duthil    
mars 2008   Micheline Veillard[4]    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 64 habitants, en augmentation de 28 % par rapport à 2008 (Yonne : −0,46 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
112111186102123120113114120
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
12412311011211311410210881
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
626252575961584837
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013
333835333444496264
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint Martin.

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune inclut une ZNIEFF :

  • ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental[9],[10]. L'habitat particulièrement visé par cette ZNIEFF est fait d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats inclus dans la zone sont des eaux courantes, des prairies humides et mégaphorbiaies, et des bois.

Par ailleurs, il existe un arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique pour le ruisseau d'Ocre, regroupant 53 ha sur les communes de Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Martin-sur-Ocre et Saint-Maurice-le-Vieil[11].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • M. Jacob, ingénieur civil, décédé à Savone (Italie). Chevalier de la Couronne d'Italie.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Aillant-sur-Tholon et ses vallées, Office de tourisme d'Aillant.
  2. Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l'Yonne : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, imprimerie impériale, , 167 p. (lire en ligne), p. 116
  3. Extrait de l'ouvrage "Notre Dame de chez nous", de M. le Chanoine Paul Mégnien. 1958.
  4. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 2 janvier 2014.
  5. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  6. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  9. ZNIEFF 260014900 - Étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN.
  10. La ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes. Les communes concernées par cette ZNIEFF sont : Aillant-sur-Tholon, Béon, Charny, Chassy, Chevillon, Cudot, Dracy, La Ferté-Loupière, Grandchamp, Merry-la-Vallée, Les Ormes, Parly, Perreux, Précy-sur-Vrin, Prunoy, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Romain-le-Preux, Senan, Sépeaux, Sommecaise, Toucy, Villefranche, Villiers-Saint-Benoît, Villiers-sur-Tholon et Volgré.
  11. ZNIEFF FR3800715 - Ruisseau d'Ocre sur le site de l’INPN.