William Julian-Damazy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 9 février 2022 à 21:53 et modifiée en dernier par Marc-AntoineV (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
William Julian-Damazy
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

William Julian-Damazy, de son vrai nom William Jean Lucien Julian, né le à Paris, ville où il est mort le , est un graveur, peintre et illustrateur français, actif à la Belle Époque.

Biographie[modifier | modifier le code]

William Jean Lucien Julian-Damazy est né le dans le 16e arrondissement de Paris[1]. Élève du graveur Louis-Pierre Henriquel-Dupont et du peintre Léon Bonnat, il expose pour la première fois au Salon des artistes français dès 1887, une gravure d'interprétation, un portrait d'homme d'après Rembrandt[2], puis y revient de 1891 (avec mention honorable) à 1905. En 1892, il y propose une eau forte, intitulé La Danse d'après Jules Chéret ; son adresse mentionnée est 61 boulevard Suchet[3]. Les travaux qu'il montre au Salon durant cette période sont essentiellement des burins, mais aussi des panneaux décoratifs (1903). Médaille d'argent en 1905[4], il devient membre de la Société des artistes français. Il réside à ce moment-là à Neuilly-sur-Seine[5].

Julian-Damazy travaille pour l'éditeur Paul Ollendorff : en 1896, il illustre le Journal d'un comédien de Frédéric Febvre, puis, aux côtés entre autres de Henri Lanos ou André Brouillet, à l'édition illustrée des œuvres de Guy de Maupassant, avec Monsieur Parent (1903) et Le Horla (1908), en collaboration avec le graveur sur bois Georges Lemoine.

Un article du Figaro (1924) révèle qu'il était le beau-fils du peintre William Haussoullier (1815-1892), autrefois célébré par Charles Baudelaire au Salon de 1845[6],[7].

Il meurt le en son domicile situé dans le 16e arrondissement de Paris[8].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Le Horla, couverture de l'édition de 1908.

Conservation[modifier | modifier le code]

Autres ouvrages illustrés[modifier | modifier le code]

  • Henryk Sienkiewicz, Quo vadis ?, roman des temps néroniens, traduction de B. Kozakiewicz et J. L. de Janasz, illustré de 570 aquarelles originales, Paris, Éditions du Jubilé, 1903.
  • Sully-Prudhomme, Stances et poèmes, compositions gravées d'après André Martin-Gauthereau, Paris, Les Amis des livres, 1914-1918.
  • Jean Variot, Jadis et aujourd'hui, illustrations originales, Paris, D'Alignan et Turpin, 1921.
  • Erckmann-Chatrian, Madame Thérèse, eaux fortes originales rehaussées, Paris, L. Carteret, 1924.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris 16e, acte de naissance no 127, année 1862 (page 23/31) (avec mention marginale de mariages et de décès).
  2. Fiche exposant SAF 1887, base salons du musée d'Orsay.
  3. Fiche exposant SAF 1892, base salons du musée d'Orsay.
  4. Le Monde artiste, Paris, 11 juin 1905, p. 378.
  5. Fiche exposant SAF 1905, base salons du musée d'Orsay.
  6. Jacques Crepet, « À propos d'une toile célébrée par Baudelaire », In: Le Figaro, Paris, 15 novembre 1924, p. 1 — sur Gallica.
  7. William Haussoullier avait épousé la mère de William Julian qui l'avait eu d'un premier mariage.
  8. Archives de Paris 16e, acte de décès no 1000, année 1925 (vue 11/31).
  9. Julian-Damazy, Diane, Collections du département des Arts graphiques - Musée du Louvre.
  10. Fiche Base Arcade F/21/4193, Archives nationales de France.
  11. Fiche Base Arcade F/21/4500/B, Archives nationales de France.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :