Werner Düggelin
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Werner Düggelin ( à Zurich[1] - à Bâle[2],[3]) est un metteur en scène de théâtre et un réalisateur suisse.
Biographie[modifier | modifier le code]
Werner Düggelin nait à Zurich et grandit à Siebnen dans le canton de Schwyz. Il est le fils de Marie, née Eugster, et de Josef Düggelin, député au Grand Conseil et maître charpentier. Il étudie à l'Université de Zurich les langues et littératures romanes et allemande sans terminer son cursus. Il entre dans le milieu du théâtre en travaillant comme éclairagiste au Schauspielhaus de Zurich. Il devient l'assistant du réalisateur de film austro-suisse Leopold Lindtberg qui lui conseillera de monter à Paris pour se former à la mise en scène[4],[5] Dans les années 1950, il commence ainsi à diriger des mises en scène. Il est l'un des premiers metteurs en scène germanophones à adapter et monter les pièces en allemand de Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Georges Schehadé, Albert Camus, Jean Genet ou Paul Claudel. De 1968 à 1975, il est directeur du Théâtre de Bâle (Theater Basel)[6]. Par la suite, il travaille comme metteur en scène indépendant[4].
En 1995, il reçoit le Prix de la Culture de la Ville de Bâle et le Prix d'Art de la Ville de Zurich en 2014[7].
Mises en scène (sélection)[modifier | modifier le code]
- 1964 : Sie werden sterben, Sire de Leopold Ahlsen – Schlosspark Theater, Berlin
- 1972 : Cenodoxus de Dieter Forte d'après Jakob Bidermann et avec une installation de Jean Tinguely – Festival de Salzbourg
- 2007 : L'Importance d'être constant d'Oscar Wilde – Schauspielhaus de Zurich
- 2007 : Lieblingsmenschen de Laura de Weck – Theater Basel
- 2008 : Dom Juan ou le festin de Pierre de Molière – Schauspielhaus de Zurich
- 2009 : Les Justes d'Albert Camus – Schauspielhaus de Zurich
- 2011 : La Leçon d'Eugène Ionesco – Theater Basel.
- 2013 : Beau (Vakkert) de Jon Fosse – Schauspielhaus Zurich
- 2014 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière – Schauspielhaus Zürich
Film[modifier | modifier le code]
- 1985 : Johann Sebastian Bach : Passion selon saint Jean . – Téléfilm. Livre : Maja Hoffmann et Werner Düggelin. Production : Schweizer Fernsehen DRS, WDR Cologne, SFB Berlin. Réalisateur : Werner Düggelin.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Thomas Blubacher: Werner Düggelin. In: Andreas Kotte (Hrsg.): Theaterlexikon der Schweiz. Band 1, Chronos, Zürich 2005, (ISBN 3-0340-0715-9), S. 495 f.
- [1]« Werner Düggelin » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- Werner Düggelin im Munzinger-Archiv (Artikelanfang frei abrufbar)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Publications de et sur Werner Düggelin dans le catalogue Helveticat de la Bibliothèque nationale suisse
- (de) « Publications de et sur Werner Düggelin », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).
- Werner Düggelin (1929), Theaterregisseur. In: Das volle Leben. Menschen über 80 bei Frank Baumann. SRF, 14. Juni 2009.
Références[modifier | modifier le code]
- « Werner Düggelin » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- Daniele Muscionico: Werner Düggelin ist gestorben. In: Neue Zürcher Zeitung online, 6. August 2020, abgerufen am 6. August 2020.
- Traueranzeigen Werner Düggelin In: Neue Zürcher Zeitung Traueranzeigen, 6. August 2020, abgerufen am 11. August 2020.
- Andreas Keiser: „Heute gibt es nicht mehr so viele Spinner“. In: Swissinfo. 6. Dezember 2004, abgerufen am 6. August 2020.
- , Zum Tod von Werner Düggelin: Der beste aller Zuhörer (ISSN 0174-4909)Gerhard Stadelmaier: . In: . ISSN 0174-4909 (faz.net [abgerufen am 14. August 2020]).
- erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre «
|titre=» ou «|description=»Website des Schauspielhauses Zürich. - Peter von Matt: Das Licht und die Bretter. In: Neue Zürcher Zeitung. 30. Juni 2014, abgerufen am 6. August 2020.
