Verbe en hongrois
Cet article se limite à la partie de la morphologie du hongrois qui se rapporte au verbe. Il traite, dans la vision de la grammaire traditionnelle, des morphèmes qui expriment les diathèses, les modes, les formes nominales et les temps verbaux, ainsi que des valeurs de ces traits grammaticaux.
La racine du verbe
La racine des verbes hongrois intéresse trois domaines relatifs à la morphologie de cette classe de mots :
–a) l'infinitif, –b) les désinences personnelles, –c) les conjugaisons.
- a) l'infinitif
Pour la totalité des verbes hongrois, l'infinitif se caractérise par le suffixe « -ni » .
Ex: adni, (donner), törni (se briser).
La racine d'un verbe hongrois s'obtient donc par suppression du suffixe « -ni ».
Ex: akarni (vouloir)> akar, verni (battre, malmener)> ver
- b) les désinences personnelles
Les pronoms personnels sujets du français (je, tu, il etc) existent aussi en hongrois mais leur usage relève d'une forme d'insistance.
Ex: Én készitem signifie « c'est moi qui le prépare »
En dehors de cette situation particulière, et en raison de la structure agglutinante de la langue, les pronoms personnels sujets sont remplacés par des désinences personnelles, suffixes accolés à la racine du verbe et précédés ou non, selon la personne désignée, d'une voyelle de liaison.
Ex: látni (voir)> lát> lát-o-k (je vois) látsz (tu vois) etc, mesélni (raconter)> mesél> mesél-e-k (je raconte), mesélsz (tu racontes) etc.
- c) les conjugaisons
Au pluriel -car au nombre de 2- elles impliquent des formes différentes en fonction, pour les verbes transitifs, de la nature indéterminée ou déterminée de l'objet considéré. On distingue :
⁰ 1 conjugaison à objet indéterminé appelée conjugaison subjective ( alanyi ragozás) qui s'applique aussi aux verbes intransitifs tels que: ártani (nuire), búcsúzni (prendre congé), indulni (partir), ülni (s'asseoir) parmi de nombreux autres.
⁰ 1 conjugaison à objet déterminé appelée conjugaison objective (tárgyas ragozás) (cf détails en 3., 3.1., 3.2).
À partir de là, les verbes hongrois se subdivisent en 2 groupes inégaux en volume.
Le critère de répartition repose sur la forme du verbe pris :
— à la voix active,
— au présent de l'indicatif,
— à la 3e personne du singulier -3PS- de la conjugaison subjective.
Ainsi se trouvent délimités :- l'ensemble - abondant - des verbes ordinaires caractérisés par l'absence de désinence personnelle et la coïncidence parfaite de la forme avec la racine du verbe qui prend alors le nom de « thème nu du verbe »[1]. Ex: élni (vivre)> élek (je vis), élsz (tu vis), él (il / elle vit)... várni (attendre)> várok (j'attends), vársz (tu attends), vár (il / elle attend).
- l'ensemble - restreint - des verbes en -ik singularisés par la greffe du suffixe -ik sur la racine du verbe (en 3PS). Ex: esni (tomber) > es> [1PS, 2PS] esik (il /elle tombe).
A cette catégorie des « verbes en -ik » appartiennent des verbes d'usage aussi courant que: alszik (dormir), eszik (manger), iszik (boire), lakik (habiter) etc. Ces verbes présentent certaines particularités de conjugaison.
Dans les dictionnaires en général, dans les dictionnaires bilingues en particulier, et dans les lexiques[2], l'infinitif est représenté soit par le thème nu du verbe (sa racine), soit par la forme en -ik, selon que le verbe appartient à l'ensemble des verbes ordinaires ou à celui des verbes en -ik. Ainsi, szeret traduit dans un texte par « il / elle aime » 3e PS de l’indicatif présent, est traduit dans les dictionnaires par « aimer ».
Catégories de verbes
Certains linguistes qui étudient le hongrois n’utilisent pas le terme « diathèse » (igenem en hongrois) mais parlent de verbes actifs, passifs, etc[3]. mais d’autres[4] l’emploient. En général, on prend en compte cinq diathèses : active, passive, moyenne, réfléchie et factitive. À part celles-ci on traite aussi la catégorie du verbe potentiel. Dans ce qui suit nous utiliserons le terme « catégorie de verbe » pour les diathèses aussi.
Le verbe actif
Cette catégorie de verbes est dépourvue de morphème. Sa 3e personne du singulier de l'indicatif présent de la conjugaison subjective est identique à la racine du verbe; en d'autres termes elle se confond avec le thème nu du verbe. Ses formes verbales sont présentées dans la section Modes et temps.
Le verbe passif
Il y a deux suffixes spécifiques pour le passif, -atik/-etik et -tatik/-tetik, aujourd’hui archaïques, mais qui subsistent dans certaines constructions : Megadatott neki, hogy még egyszer lássa a tengert. « Il lui a été donné de voir encore une fois la mer. » En hongrois actuel, on utilise une structure passive formée du verbe van « être » et le gérondif du verbe à conjuguer : A munka be van fejezve. « Le travail est terminé. » Elle est relativement peu fréquente et utilisée seulement sans ce qu’on appelle en grammaire française complément d'agent.
Le verbe réfléchi
Le verbe réfléchi proprement-dit, c’est-à-dire celui qui exprime une action dont le sujet et l’objet ou un complément sont identiques, se forme de deux façons :
- avec des suffixes spécifiques, dont les plus fréquents sont :
- -kodik/-kedik/-ködik : mosakodik « se laver », fésülködik « se peigner »
- -kozik/-kezik/-közik : borotválkozik « se raser », törülközik « s’essuyer »
- avec le verbe actif accompagné du pronom réfléchi maga : nézi magát « se regarder », uralkodik magán « se maîtriser »
Certains verbes réfléchis peuvent se former des deux façons : megalázkodik = megalázza magát « s’humilier ».
Il y a aussi des verbes réfléchis réciproques. Ils se forment généralement avec les mêmes suffixes (verekednek « ils/elles se battent ») ou avec le pronom réciproque egymás : Fejbe verik egymást. « Ils/Elles se frappent l’un l’autre à la tête. »
Le verbe moyen
Certains linguistes[5] prennent en compte cette catégorie de verbes, situées entre l’actif et le passif. Elle se caractérise par le fait que la forme verbale suggère une certaine autonomie du sujet, bien que l’action ne soit pas le résultat d’une intention de celui-ci.
Certains verbes moyens ont un suffixe spécifique, quoique non pas exclusif pour cette catégorie :
- -odik/-edik/-ödik : alkonyodik « le soir tombe », megelevenedik « s’éveiller à la vie », megcsömörödik « en avoir assez jusqu’à la nausée »
- -ódik/-ődik : Az ajtó becsukódik. « La porte se ferme. », Az ügy majd elintéződik. « La question se règlera. »
- -ul/-ül : Az üveg felborult. « La bouteille s’est renversée. », Hatvanéves korában megözvegyült. « Il/Elle est devenu(e) veuf/veuve à 60 ans. »
Beaucoup de verbes moyens à suffixe ont un correspondant actif avec la même racine. Lorsqu’on utilise un tel verbe, le sujet du verbe moyen devient objet : Az ajtó becsukódik. « La porte se ferme. » – A fiú becsukja az ajtót. « Le garçon ferme la porte. », Az ügy majd elintéződik. « La question se règlera. » – Az igazgató majd elintézi az ügyet. – « Le directeur règlera la question. », Az üveg felborult. « La bouteille s’est renversée. » – A macska felborította az üveget. « Le chat a renversé la bouteille. »
Il existe des verbes moyens qui comportent le suffixe -ik sans que celui-ci leur soit spécifique, puisqu’il se retrouve dans certains verbes actifs. Exemple de verbe moyen avec -ik : leesik « tomber ».
Il y a aussi des verbes moyens sans suffixe : fáj « faire mal », leng « osciller ». Des verbes sans sujet font également partie de cette catégorie : dörög « tonner », fagy « geler ».
Les linguistes qui ne prennent pas en compte le verbe moyen[6], incluent ceux avec les suffixes ci-dessus (sauf -ik) dans la catégorie du verbe réfléchi, et ceux sans suffixe et ceux avec -ik – dans celle du verbe actif.
Le verbe factitif
Le factitif exprime le fait que le sujet fait effectuer l’action par une autre personne. Le morphème de ces verbes leur est spécifique, étant l’un des suffixes :
- -at/-et : Az igazgató a titkárnőjével íratja meg és küldeti el a leveleket. « Le directeur fait écrire et envoyer le courrier par sa secrétaire. »
- -tat/-tet : Zakót csináltatok magamnak. « Je me fais faire une veste. », Házat építtetett magának. « Il/Elle s’est fait construire une maison. »
L’action proprement-dite est effectuée par un complément muni du suffixe -val/-vel, s’il n’est pas sous-entendu (les exemples ci-dessus), ou par un objet : Megitatja a lovakat. « Il/Elle abreuve les chevaux. »
Le verbe potentiel
Ce type de verbe correspond tout d’abord à la construction française avec le verbe « pouvoir » ayant le sens « lui être permis » ou « avoir la possibilité » + verbe à l’infinitif. Le potentiel est formé avec le suffixe -hat/-het : Még várhatok. « Je peux encore attendre. », Nem engedhetlek elmenni. « Je ne peux pas te laisser partir. »
Le verbe potentiel peut aussi exprimer la probabilité ou la vraisemblance : Eshetett tegnap. « Il a peut-être plu hier. »
Quand le sens du suffixe de potentiel est « avoir la possibilité », il peut être remplacé par le verbe tud ayant ce sens[7] + infinitif : Nem mehettem be a kórházba. = Nem tudtam bemenni a kórházba. «Je n’ai pas pu entrer dans l’hôpital. »
Conjugaison subjective et conjugaison objective
Les verbes transitifs directs ont deux sortes de conjugaisons : l’une à objet indéterminé, encore appelée « conjugaison subjective », l’autre à objet déterminé, encore appelée « conjugaison objective ».
La conjugaison subjective
Cette conjugaison est utilisée lorsque le verbe a un objet indéterminé. Celui-ci peut être :
- un nom muni de l’article indéfini : Adj egy tollat ! « Prête-moi un stylo ! »
- un nom sans article : Kér bort ? « Voulez-vous du vin ? »
- un pronom personnel de la 1re personne : Engem vár. « C’est moi qu’il/elle attend. »
- un pronom personnel de la 2e personne, si le verbe est à une autre personne que la 1re : Téged szeret. « C’est toi qu’il/elle aime. »
- les pronoms démonstratifs ilyen « comme celui/celle-ci », olyan « comme celui/celle-là », ugyanilyen « tout comme celui/celle-ci », ugyanolyan « tout comme celui/celle-là », ennyi / annyi « autant », ekkora / akkora « si grand(e) », ou un nom précédé des adjectifs démonstratifs correspondants : Ilyen ceruzát kérek. « Je voudrais un crayon comme celui-ci. », Ilyet kérek. « J’en voudrais un comme celui-ci. »
- les pronoms relatifs aki « qui » personne, ami « qui » chose, amely « qui » chose, amilyen « comme », ahány « combien », amennyi « combien », amekkora « aussi grand(e) » ; les pronoms interrogatifs ki ? « qui », mi ? « que », milyen ? « de quel genre », hány ? « combien ? », mennyi ? « combien ? », mekkora ? « de quelles dimensions ? » ; les pronoms indéfinis valami « quelque chose », akármi (synonyme bármi) « n’importe quoi », semmi « rien », minden « tout », valaki « quelqu’un », akárki (synonyme bárki) « n’importe qui », senki « personne », mindenki « tout le monde », valamilyen « de quelque sorte », akármilyen (synonyme bármilyen) « n’importe quelle sorte de », semmilyen « d’aucune sorte », valamennyi « quelque quantité », akármennyi (synonyme bármennyi) « n’importe quelle quantité », semennyi « aucune quantité », egy másik « un(e) autre », más « autre chose », mások « d’autres » ; un nom précédé de ceux de ces pronoms qui peuvent être adjectifs : Az a lány, akit várok, svéd. « La fille que j’attends est suédoise. », Vehetsz bármilyen kenyeret. « Tu peux acheter n’importe quel sorte de pain. », Bármilyet vehetsz. « Tu peux en acheter de n’importe quelle sorte. »
- un numéral cardinal ou un numéral indéfini, ou un nom précédé d’un tel numéral : Két nyelvet tanultam, de csak egyet beszélek. « J’ai étudié deux langues mais je n’en parle qu’une. », Több nyelvet megtanult a börtönben. « Il/Elle a appris plusieurs langues en prison. »
- un verbe à l’infinitif ayant un objet indéterminé : Szeretek zenét hallgatni. « J’aime écouter de la musique. »
La conjugaison subjective accompagne également le verbe szól « dire » dans une phrase incidente : Esik az eső. – szólt János. « Il pleut. – dit János. »
La conjugaison objective
Cette conjugaison est utilisée quand le verbe a un objet déterminé, c’est-à-dire lorsque celui-ci est :
- muni de l’article défini : Várom a buszt. « J’attends le bus. »
- précédé d’un adjectif démonstratif : Ezt a könyvet olvasom. « C’est ce livre que je lis. »
- exprimé par un nom propre : Ismeri Magyarországot. « Il/Elle connaît la Hongrie. »
- muni d’un suffixe possessif pour l’objet possédé : Láttam apádat az utcán. « J’ai vu ton père dans la rue. »
- exprimé par un pronom personnel de la 3e personne : Őt szeretem. « C’est lui/elle que j’aime. »
- exprimé par le pronom réfléchi maga (Éva szépíti magát. « Éva se fait belle. ») ou par le pronom réciproque egymás : Ismerik egymást. « Ils/Elles se connaissent. »
- exprimé par certains pronoms :
- un pronom possessif : Az én tollam nem ír, add ide a tiédet. « Mon stylo n’écrit pas, prête-moi le tien. »
- les pronoms interrogatifs melyik ? « lequel/laquelle ? », hányadik ? « le/la quantième ? » : Több tollam van ; melyiket akarod ? « J’ai plusieurs stylos ; lequel veux-tu ? »
- le pronom relatif amelyik : Add azt, amelyiket ritkábban használod. « Prête-moi celui que tu emploies le plus rarement. »
- les pronoms indéfinis az egyik « l’un(e) », a másik « l’autre », valamelyik « l’un(e) quelconque », akármelyik (synonyme bármelyik) « n’importe lequel/laquelle », semelyik « aucun(e) », mindegyik « chacun(e) », mind (synonyme valamennyi) « tous/toutes », ou un nom précédé des adjectifs indéfinis correspondants : Valamennyi könyvet elolvasta. « Il/Elle a lu tous les livres. », Mindet / Valamennyit elolvasta. « Il/Elle les a tous lus. »
- exprimé par un numéral ordinal ou par un nom qui en est précédé : Az első lemezt meghallgatta, a másodikat kidobta. « Il/Elle a écouté le premier disque et a jeté le deuxième. »
- exprimé par a többi « les autres », az egész « tout(e) » ou par un nom précédé des adjectifs correspondants : Az egész tortát megette. « Il/Elle a mangé tout le gâteau. », Az egészet megette. « Il/Elle l’a tout mangé. »
- exprimé par un verbe à l’infinitif ayant à son tour un objet déterminé : Meg akarom érteni a magyar nyelvtant. « Je veux comprendre la grammaire hongroise. »
C’est toujours la conjugaison objective qui est employée lorsque le verbe subordonne une subordonnée objet (Tudom, mit érzel. « Je sais ce que tu ressens. ») ou quand le verbe en question est mond « dire » ou kérdez « demander » utilisés dans une phrase incidente : Esik az eső. – mondta János. « Il pleut. – dit János. », Esik az eső ? – kérdezte János. « Est-ce qu’il pleut ? – demanda János. »
Si l’objet est un pronom personnel de la 2e personne, et que le verbe soit à la 1re personne du singulier, on utilise une forme spécifique de la conjugaison objective, marquée par le suffixe -lak/lek : Téged szeretlek. « C’est toi que j’aime. », Titeket kedveltelek elejétől fogva. « C’est pour vous que j’ai eu de la sympathie dès le début. »
Si un verbe a plusieurs objets, dont certains sont déterminés et d’autres indéterminés, on applique la conjugaison demandée par le dernier objet : A férjem csak a kedvenc lemezeit és egy számítógépet vitt magával. « Mon mari n’a emporté que ses disques préférés et un ordinateur. » Dans cet exemple, le dernier objet est egy számítógépet, indéterminé, par conséquent le verbe vitt est à la conjugaison subjective.
Modes, formes nominales et temps
L’indicatif
Présent
Les suffixes personnels à ce temps sont :
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective | |
---|---|---|---|---|
sans -ik | avec -ik | |||
Singulier | ||||
Pluriel | ||||
L’existence des variantes de suffixes contenant des voyelles est due à la nécessité de respecter l’harmonie vocalique avec les voyelles de la racine.
Les racines terminées en consonne peuvent nécessiter l’emploi d’une voyelle de liaison avec les suffixes, choisie toujours en fonction des règles de l’harmonie vocalique. Ces voyelles (en rouge) sont rendues dans le tableau ci-dessous, à l’aide d’exemples.
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective | |
---|---|---|---|---|
sans -ik | avec -ik | |||
Singulier | várok « j’attends » szeretek « j’aime » öntök « je verse » |
alszom « je dors » eszem « je mange » öltözöm « je m’habille » |
várom szeretem öntöm | |
vársz mondasz « tu dis » öntesz |
álmodsz « tu rêves » ugrasz « tu sautes » fürdesz « tu te baignes » |
várod hiszed öntöd | ||
mosol « tu laves » hiszel « tu crois » főzöl « tu cuisines » |
alszol eszel öltözöl | |||
vár | alszik | várja önti | ||
Pluriel | várunk öntünk |
alszunk eszünk |
várjuk öntjük | |
vártok szerettek közöltök « vous communiquez » |
álmodtok esztek öltöztök |
várjátok öntitek | ||
bontotok « vous défaites » értetek « vous comprenez » öntötök |
tetszetek « vous plaisez » | |||
várnak szeretnek |
isznak « ils/elles boivent » esznek |
várják szeretik | ||
bontanak értenek |
alszanak fürdenek |
Remarques :
- À la 2e personne du singulier, il y a deux suffixes personnels : -l pour les racines aux consonnes finales s, sz, z ou dz, et -sz pour les autres racines.
- Dans le cas des racines terminées en s, sz et z, ces consonnes assimilent la consonne j des suffixes de la conjugaison objective : olvassa « il/elle lit », tesszük « nous mettons », magyarázzátok « vous expliquez ».
- Tous les verbes en -ik ne prennent pas le suffixe -m à la 1re personne du singulier : bújok « je me cache », megjelenek « j'apparais » , válok « je deviens », sont dans ce cas avec d'autres.
Passé
En hongrois actuel il n’y a plus qu’un seul temps passé. Les nuances exprimées en français par les divers temps passés sont rendues en hongrois par des préfixes verbaux et par le contexte.
Le passé est marqué par la consonne t (avec la variante tt) qui précède les suffixes personnels.
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective |
---|---|---|---|
Singulier | |||
Pluriel | |||
Exemples avec des voyelles de liaison :
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective |
---|---|---|---|
Singulier | képzeltem « je me suis imaginé » | ||
vártál képzeltél |
vártad képzelted | ||
várt dobott « il/elle a jeté » keresett « il/elle a cherché » küldött « il/elle a envoyé » |
várta kereste | ||
Pluriel | vártunk küldtünk |
vártuk küldtük | |
vártatok küldtetek |
vártátok küldtétek | ||
vártak küldtek |
várták küldték |
Futur
Le plus souvent, le futur n’est pas exprimé par la forme proprement-dite de futur, mais par l’indicatif présent associé à un adverbe de temps qui exprime le futur : Holnap levelet írok. « Demain, j’écris une lettre. », Jövőre elveszlek feleségül. « L’année prochaine je t’épouse. »
Néanmoins un futur existe. C'est un temps composé de l’indicatif présent du verbe auxiliaire fog et de l’infinitif du verbe à conjuguer, qui peut précéder ou suivre l’auxiliaire :
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective |
---|---|---|---|
Singulier | keresni fogok | keresni fogom « je chercherai » keresni foglak « je te chercherai » | |
keresni fogsz | keresni fogod | ||
keresni fog | keresni fogja | ||
Pluriel | keresni fogunk | keresni fogjuk | |
keresni fogtok | keresni fogjátok | ||
keresni fognak | keresni fogják |
Exemples en phrase : Keresni fog engem az igazgató. « Le directeur me cherchera. », Remélem, hogy nem fog keresni engem az igazgató. « J’espère que le directeur ne me cherchera pas. »
Aussi bien avec l’indicatif présent qu’avec le futur, on peut utiliser l’adverbe majd « plus tard ; bientôt » : Majd írok neked. / Majd írni fogok neked. « Je vais t’écrire. » Majd est obligatoire et l’auxiliaire fog à omettre lorsque le verbe est subordonné à un verbe modal ou qu’il est muni du suffixe potentiel -hat/-het : Itt lehet majd a házat felépíteni. « C’est là qu’on pourra construire la maison. », A vacsora után majd el kell mosogatni. « Après le dîner, il faudra faire la vaisselle. », Majd látni akarom, mit rajzoltatok. « Je voudrai voir ce que vous aurez dessiné. », Majd szombat este táncolhatsz. « Samedi soir, tu pourras danser. »
Le conditionnel
Présent
La marque du conditionnel présent est -na/-ne/-ná/-né, et les suffixes personnels à cette forme verbale sont :
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective |
---|---|---|---|
Singulier | |||
Pluriel | |||
Exemples avec les voyelles de liaison utilisées au conditionnel présent :
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective |
---|---|---|---|
Singulier | várnék « j’attendrais » mondanék « je dirais » képzelnék « j’imaginerais » küldenék « j’enverrais » |
várnám mondanám képzelném küldeném | |
várnál mondanál képzelnél küldenél |
várnád mondanád képzelnéd küldenéd | ||
várna mondana képzelne küldene |
várná mondaná képzelné küldené | ||
Pluriel | mondanánk képzelnénk küldenénk | ||
mondanátok képzelnétek küldenétek | |||
várnának mondanának képzelnének küldenének |
várnák mondanák képzelnék küldenék |
Remarques :
- À la 1re personne du singulier, conjugaison subjective, la marque du conditionnel ne respecte pas la règle de l’harmonie vocalique, étant la même quelles que soient les voyelles de la racine.
- À la 1re et à la 2e personnes du pluriel, les formes des deux conjugaisons sont identiques.
- Il y a une voyelle de liaison entre la racine et la marque du conditionnel, en général dans le cas des verbes dont la racine se termine en deux consonnes (mond « dire », küld « envoyer », ugrik « sauter ») et dans celui des racines terminées en voyelle longue suivie de t : tanít « enseigner », segít « aider ».
Passé
Le conditionnel passé est composé du verbe auxiliaire van « être » au conditionnel présent (la forme invariable volna) et l’indicatif passé du verbe à conjuguer.
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective |
---|---|---|---|
Singulier | |||
olvastál volna | olvastad volna | ||
olvasott volna | olvasta volna | ||
Pluriel | olvastunk volna | olvastuk volna | |
olvastatok volna | olvastátok volna | ||
olvastak volna | olvasták volna |
Les valeurs du conditionnel
Une partie des valeurs du conditionnel sont les mêmes en hongrois et en français. Ce mode peut exprimer :
- une action dont la réalisation dépend d’une condition : Ha gazdag lennék, házat vennék. « Si j’étais riche, j’achèterais une maison. »
- un souhait : Innék egy sört. « Je prendrais bien une bière. »
- une demande atténuée : Egy jegyet kérnék. « Je voudrais un billet. »
- un doute : Hogy Mari beteg lett volna ? Nem hiszem. « Mari aurait été malade ? Je ne le crois pas. »
D’autres valeurs sont exprimés par le conditionnel en hongrois, mais par d’autres modes en français :
- la condition dont dépend la réalisation d’une action : Ha gazdag lennék, házat vennék. « Si j’étais riche, j’achèterais une maison. » (indicatif en français)
- Ahelyett, hogy dolgozna, egész nap szórakozik. « Au lieu de travailler, il s’amuse toute la journée. » (infinitif en français)
- Távozott anélkül, hogy elköszönt volna. « Il/Elle est parti(e) sans prendre congé. » (infinitif en français, si le verbe a le même sujet que le verbe auquel il se subordonne)
- Távozott anélkül, hogy a főnöke megengedte volna. « Il/Elle est parti(e) sans que son chef le lui ait permis. » (subjonctif en français, si le verbe a son propre sujet)
L’impératif
La marque de ce mode est j, les suffixes personnels étant :
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective |
---|---|---|---|
Singulier | |||
Pluriel | |||
Les voyelles de liaison utilisées à l’impératif (en rouge) :
Nombre | Personne | Conjugaison subjective | Conjugaison objective |
---|---|---|---|
Singulier | várjak « que j’attende » küldjek « que j’envoie » |
várjam küldjem | |
várj(ál) küldj(él) |
vár(ja)d küld(je)d | ||
várjon küldjön |
várja küldje | ||
Pluriel | várjunk küldjünk |
várjuk küldjük | |
várjatok küldjetek |
várjátok küldjétek | ||
várjanak küldjenek |
várják küldjék |
Remarques :
- Dans les grammaires du hongrois, on considère que l’impératif a des suffixes pour chaque personne, par conséquent il correspond aussi bien à l’impératif qu’au subjonctif français.
- À la 2e personne du singulier il y a deux formes, une longue et une brève. La brève exprime un ordre plus catégorique que la longue.
- Entre la dernière consonne de la racine et la marque de l’impératif j il y a souvent assimilation, selon les règles suivantes :
- Si la dernière consonne de la racine est s, sz, z ou dz, celle-ci assimile totalement la marque j: keres « chercher » → keressek « que je cherche », úszik « nager » → ússzál « nage !, que tu nages », néz « regarder » → nézzen « qu’il/elle regarde », edz « s’entraîner » → eddzünk « entraînons-nous !, que nous nous entraînions ».
- Si la racine se termine en t
- précédé d’une voyelle brève, alors t + j → ss: mutat « montrer » → mutassatok « montrez !, que vous montriez », vezet « conduire » → vezessenek « qu’ils/elles conduisent » ;
- précédé de s ou sz, alors st + j → ss (fest « peindre » → fessen « qu’il/elle peigne »), respectivement szt + j → ssz : oszt « diviser » → osszunk « divisons !, que nous divisions ».
Outre ces assimilations rendues par écrit, il y en a aussi qui se manifestent seulement à l’oral: l + j → [jː][8] (öl « tuer » → öljetek « tuez !, que vous tuiez »), n + j → [ɲː][9] (ken « enduire » → kenjenek « qu’ils/elles enduisent »), gy + j → [ɟː][10] (vágyik « languir » → vágyjon « qu’il/elle languisse »), d + j → [ɟː] (ad « donner » → adj « donne !, que tu donnes »).
Les formes nominales du verbe
L’infinitif
La marque de l’infinitif est -ni, ajoutée à la racine du verbe : beszél → beszélni « parler », akar → akarni « vouloir », esik → esni « tomber ». Si la racine se termine en deux consonnes ou en voyelle longue + t, la marque de l’infinitif s’ajoute à l’aide d’une voyelle de liaison : hall → hallani « entendre », dönt → dönteni « décider », állít → állítani « affirmer », hűt → hűteni « refroidir » (transitif).
L’infinitif exprime en général, comme en français, une action subordonnée à un verbe impersonnel ou effectuée par le même sujet qui effectue aussi l’action du verbe subordonnant, bien que l’action subordonnée puisse aussi être exprimée dans ce cas par l’impératif (voir La subordonnée de but. Si l’infinitif a la fonction de sujet, il y a deux situations possibles :
- Le verbe est utilisé dans un sens général, donc le sujet n’est pas une personne déterminée. Dans ce cas, on utilise la forme de l’infinitif telle quelle : Felesleges tiltakozni. « Inutile de protester. »
- Si le sujet de l’infinitif est une personne déterminée, alors l’infinitif reçoit d’ordinaire un suffixe possessif, le même qu’on utilise pour l’objet possédé : Felesleges tiltakoznod, cette forme correspondant au subjonctif français : ’Inutile que tu protestes.’ À la 1re et à la 2e personnes du singulier et du pluriel, le suffixe possessif s’ajoute à la marque de l’infinitif sans i, et à la 3e personne du singulier et du pluriel – à la marque entière, à l’aide d’une voyelle de liaison :
Nombre | Personne | Exemples |
---|---|---|
Singulier | tudnom « que je sache », néznem « que je regarde », főznöm « que je cuisine » | |
tudnod, nézned, főznöd | ||
tudnia, néznie, főznie | ||
Pluriel | tudnunk, néznünk, főznünk | |
tudnotok, néznetek, főznetek | ||
tudniuk, nézniük, főzniük |
L’infinitif a quelques valeurs spéciales :
- valeur de potentiel : Innen látni a hegyeket. « D’ici on peut voir les montagnes. », Érezni a tavasz közeledtét. « On sent l’approche du printemps. »
- valeur d’impératif : Nyisd ki ! « Ouvre ! » Nyissátok ki ! « Ouvrez ! » (tutoiement au pluriel), Nyissa ki ! « Ouvrez ! » (vouvoiement au singulier) et Nyissák ki ! « Ouvrez ! » (vouvoiement au pluriel) peuvent être remplacés par Kinyitni !, ce qui constitue un ordre plus catégorique.
- L’infinitif sert aussi à accentuer l’idée exprimée par le même verbe, avec une nuance concessive : Olvasni olvas, de nem érti a szöveget. « Pour lire il/elle lit, mais ne comprend pas le texte. »
Le participe
Présent
Ce temps du participe se forme en ajoutant le suffixe -ó/-ő à la racine du verbe : olvasó « lisant », néző « regardant ».
Les racines de certains verbes s’abrègent au participe présent : mosolyog « sourire » → mosolygó « souriant », érdemel « mériter » → érdemlő « méritant ».
La principale irrégularité dans la formation du participe présent est le remplacement de la consonne finale de la racine de certains verbes par v : jön « venir » → jövő « venant », iszik « boire » → ivó « buvant ».
Les valeurs du participe présent :
- Lorsqu’il a une valeur verbale, le participe présent correspond plutôt à la construction française « qui » + une forme temporelle de l’indicatif à la 3e personne, qu’au participe présent français : Látod azt a zenét hallgató fiút ? « Tu vois ce garçon-là qui écoute de la musique ? »
- La forme du participe présent de la plupart des verbes est aussi utilisée comme nom d’agent (Kedves hallgatóim! « Chers auditeurs ! ») ou comme adjectif : Szórakoztató könyvet olvasok. « Je lis un livre amusant. »
- Le participe présent des verbes potentiels a une valeur adjectivale : várhat « pouvoir attendre » → várható « prévisible » : a várható időjárás « le temps probable ».
Passé
La forme de ce temps du participe est la même que celle de l’indicatif passé, 3e personne du singulier, ayant une valeur adjectivale : a múlt században épített templom « l’église construite au siècle passé ».
Futur
Ce temps se forme à partir de la racine du verbe, avec le suffixe -andó/-endő, il a une valeur adjectivale et exprime une action qu’il est nécessaire ou obligatoire d’effectuer : alkalmazandó szabályok « règles à appliquer », követendő példa « exemple à suivre », Használat előtt felrázandó. « Secouer avant emploi. »
Généralement, on peut mettre au participe futur les verbes transitifs directs, mais certains verbes intransitifs peuvent également prendre cette forme : marad « rester » → maradandó « durable », romlik « se gâter » → romlandó « périssable ».
Le gérondif
Le gérondif est formé avec le suffixe -va /-ve : mosolyogva « en souriant », érezve « en ressentant ».
En général, le gérondif des verbes intransitifs a un sens actif : Ülve dolgozik. « il / elle travaille assis/e. » Celui des transitifs directs peut être actif (A hírt olvasva felkiáltott. « En lisant la nouvelle, il/elle s’écria. ») ou passif (Megsózva kéred a sültkrumplit ? « Tu veux les frites salées ? »).
La construction du gérondif avec le verbe van « être » correspond à la construction passive française sans complément d’agent : A kérdés meg van oldva. « La question est réglée. »
Quelques verbes irréguliers
van « être »
- Indicatif présent : vagyok, vagy, van, vagyunk, vagytok, vannak
- passé : voltam, etc.
- futur : leszek, leszel, lesz, leszünk, lesztek, lesznek
- Conditionnel présent : volnék, volnál, etc. sau lennék, lennél, etc.
- passé : lettem volna, etc.
- Impératif : legyek, legyél / légy, etc.
- Infinitif : lenni
- Participe présent : való ou levő
- futur : leendő
- Gérondif : lévén
Remarques :
- Le paradigme de ce verbe contient des formes supplétives. Il est constitué des formes de deux verbes : van et lesz qui constituent des synonymes au conditionnel présent. Au participe présent, les deux formes ne sont pas interchangeables : való a plutôt une valeur adjectivale (kenyérnek való liszt « de la farine à pain »), et levő – une valeur verbale : a szobában levő szekrény « l’armoire qui est dans la chambre ».
- Le verbe lesz a aussi le sens « devenir ». Son passé n’est utilisé qu’avec ce sens : lettem, lettél, etc.
- Les formes de la troisième personne ne se mettent pas au négatif avec nem, comme les autres verbes. Au lieu de cela, on emploie le verbe défectif nincs(en) « il/elle n’est pas, il n’y a pas », nincsenek « ils/elles ne sont pas, il n’y a pas ».
- Leszek, etc. étant des formes de futur par elles-mêmes, le verbe van/lesz est le seul qui n’a pas de futur composé.
- Ce verbe est le seul à être utilisé exclusivement avec un suffixe archaïque de gérondif, -ván/-vén.
megy « aller »
- Indicatif présent : megyek, mész, megy, megyünk, mentek, mennek
- passé : mentem, etc.
- Conditionnel présent : mennék, mennél, etc.
- Impératif : menjek, etc.
- Infinitif : menni
- Participe présent : menő
- Gérondif : menve
jön « venir »
- Indicatif présent : jövök, jössz, jön, jövünk, jöttök, jönnek
- passé : jöttem, etc.
- Conditionnel présent : jönnék, jönnél, etc.
- Impératif : jöjjek, jöjj / gyere, jöjjön, jöjjünk / gyerünk, jöjjetek / gyertek, jöjjenek
- Infinitif : jönni
- Participe présent : jövő
- Gérondif : jőve
Remarque : La forme jöjj est du registre de langue soutenu. Dans le langage courant on lui préfère gyere.
Autres verbes irréguliers :
Mode/Forme nominale et temps | tesz « mettre ; faire » | vesz « prendre ; acheter » | hisz « croire » | visz « porter » | eszik « manger » | iszik « boire » | alszik « dormir » | fekszik « être couché(e) » |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Indicatif passé | tettem, etc. | vettem, etc. | hittem, etc. | vittem, etc. | ettem, etc. | ittam, etc. | aludtam, etc. | feküdtem, etc. |
Conditionnel présent | tennék, tennél, etc. | vennék, vennél, etc. | hinnék, hinnél, etc. | vinnék, vinnél, etc. | ennék, ennél, etc. | innék, innál, etc. | aludnék, aludnál, etc. | feküdnék, feküdnél, etc. |
Impératif | tegyek, tegyél / tégy, etc. | vegyek, vegyél / végy, etc. | higgyek, higgy(él), etc. | vigyek, vigyél, etc. | egyek, egyél, etc. | igyak, igyál, etc. | aludjak, aludj(ál), etc. | feküdjek, feküdj(él), etc. |
Infinitif | tenni | venni | hinni | vinni | enni | inni | aludni | feküdni |
Participe présent | tevő | vevő | hívő | vivő | evő | ivó | alvó | fekvő |
Gérondif | téve | véve | híve | víve | alva | fekve |
Notes et références
- LELKES István Manuel de hongrois - Tanuljunk nyelveket !, Tankönyvkiadó, Budapest, Hongrie, 1967, p.69 & 114. :
Le lecteur désireux de creuser ce sujet trouvera de plus amples précions en p.161 de ce manuel - MOHAI V Lajos s SZENDRŐ Borbála 250 magyar ige ragozása, Szültan nyelvkönyvkiadó, Budapest, Hongrie, 1997, 4, 5, 6, 7 o, ISBN 963 8373 156.
- Lelkes (1979), Nagy (1980), Szende (2001).
- Szili (1999), Forgács (1998).
- Par exemple Szili (1999), Forgács (1998), Kiefer (2006), Ádám Nádasdy, « Látszódik » [« Ça se voit »], dans Magyar Narancs, 28 mars 2002 [lire en ligne (page consultée le 25 septembre 2009)].
- Lelkes (1979), Szende (2001).
- Le verbe tud peut aussi avoir les sens de « savoir ».
- [j] long.
- [ɲ] long.
- [ɟ] long.
Bibliographie
- (hu) Erdős, József (dir.), Küszöbszint. Magyar mint idegen nyelv [« Un niveau-seuil. Hongrois langue étrangère »] [lire en ligne (page consultée le 25 septembre 2009)]
- (hu) Forgács, Tamás, « Néhány megjegyzés a magyar igenemek kérdéséhez » [« Quelques remarques concernant la question des diathèses en hongrois »], dans Magyar Nyelv, XCIV (1998) [lire en ligne (page consultée le 25 septembre 2009)]
- (hu) Kiefer, Ferenc (dir.), Magyar nyelv [« Langue hongroise »], Akadémiai Kiadó, Budapest, 2006 (ISBN 963 05 8324 0)
- Lelkes, István, Manuel de hongrois, Tankönykiadó, Budapest, 1979 (ISBN 963-17-4426-4)
- (hu) Nagy, Kálmán, Kis magyar nyelvtankönyv [« Petite grammaire du hongrois »], Kriterion, Bucarest, 1980
- Szende, Thomas et Kassai, Georges, Grammaire fondamentale du hongrois, Langues & Mondes – L’Asiathèque, Paris, 2001 (ISBN 2-911053-61-3)
- (hu) Szili, Katalin, « Valahol a passzívum és a mediálisok között… » [« Quelque part entre le passif et les verbes moyens… »], dans Magyar Nyelvőr (ISSN 1585-4515), n° 3 (1999) [lire en ligne (page consultée le 25 septembre 2009)]