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Valentine de Riquet de Caraman-Chimay

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Valentine de Riquet de Caraman
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Nationalités
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoints
Paul de Bauffremont (de à )
Georges Bibesco (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Nadeja Știrbey (d)
George-Valentin BibescoVoir et modifier les données sur Wikidata

La comtesse Valentine de Riquet de Caraman qui fut à la suite de ses deux mariages princesse Paul de Bauffremont, puis princesse Georges Bibesco, est née le et morte le .

Fille de Joseph de Riquet de Caraman (1808-1886), prince de Chimay et de la princesse, née Émilie Pellapra, comtesse de Brigode (1806-1871). Elle épouse () Paul, prince de Bauffremont. Le couple aura deux filles : Catherine (née en 1862), Jeanne (née en 1864). Divorcée en 1875, elle se remarie la même année avec le prince Georges Bibesco. De cette union naîtront trois enfants : Georges, Nadège (princesse Stirbey), Georges-Valentin (1880-1941).

Mariée à vingt-deux ans avec le prince Paul de Bauffremont, alors qu’elle était éprise d’Antoine de Noailles, duc de Mouchy, et aimait la vie mondaine, elle se retrouve dans une ville de garnison. Elle obtient en 1874 la séparation de corps et la garde de ses deux filles.

Pour épouser son chevalier servant, le prince Georges II Bibesco, rencontré vers 1860, elle se fait naturaliser en 1875 dans le duché de Saxe-Altenbourg, dans lequel la loi locale autorisait le divorce, encore interdit en France, et se remarie le à Berlin.

Le prince de Bauffremont obtint du tribunal civil de la Seine un jugement () prononçant la nullité de ce mariage et retirant à la princesse la garde de ses enfants, jugement confirmé par la cour d’appel de Paris (), puis par la Cour de cassation. Un arrêt de la cour d’appel de Paris enjoignit à la princesse de rendre les enfants sous astreinte de 1 000 francs par jour. Au bout d’un an de résistance, le montant de l’astreinte atteignait 300 000 francs : Bauffremont fit liquider l’astreinte et saisir le château de Menars (Loir-et-Cher), que la princesse avait hérité de sa mère en 1871. Le château fut vendu aux enchères le .

Ce scandale retentissant exposait le ménage Bibesco à l’ostracisme des gens du monde : ils cessèrent d’être reçus à la cour de Berlin, furent radiés de l’Almanach de Gotha, et durent s’établir en Roumanie, pays d’origine des Bibesco, que la princesse détesta profondément. Elle refusa cependant que son mari se porte candidat au trône de Bulgarie, comme l’y poussaient Léon Gambetta et Juliette Adam.

Liens externes

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