Terminal Combiné Chavornay

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Terminal Combiné Chavornay
logo de Terminal Combiné Chavornay
Logo de la société TERCO

Création
Fondateurs François Mermod
Forme juridique société anonyme
Siège social Chavornay
Drapeau de la Suisse Suisse
Direction Pierre-Alain Bolomey (Directeur)
Activité Logistique, ferroutage
Site web www.terco.ch

Fonds propres 1 035 400 CHF

Terminal Combiné Chavornay (abr. TERCO) est une entreprise suisse de logistique et ferroutage.

Historique[modifier | modifier le code]

Au début des années 1970, la compagnie du chemin de fer Lausanne-Échallens-Bercher cesse le transport de fret par voie ferroviaire à cause du transit des marchandises en plein cœur de Lausanne pour être transbordées sur le réseau ferroviaire national à la gare de Lausanne-Sébeillon. La compagnie substitue alors le transport de marchandises par camions et cherche un endroit où transférer ces dernières de la route vers le rail. La gare de Cossonay est d'abord choisie, puis la plaine de l'Orbe alors peu bâtie est un autre endroit possible et l'idée d'y installer un terminal apparaît[1].

À partir de 1976, la société Port-franc et Entrepôts de Lausanne-Chavornay met en place un système pour transborder les conteneurs. À partir de 1993, le site de Chavornay devient un pôle important pour le transfert de marchandises de la route vers le rail et dix ans plus tard, en anticipant la demande, un regroupement d'entreprises de transport et de logistique fondent le la société Terminal Combiné Chavornay pour exploiter le terminal combiné de Chavornay. Les entreprises fondatrices sont : Basel MultiTerminal, Cand-Landi, CFF Cargo, Faucherre Transports, Port-franc et Entrepôts de Lausanne-Chavornay, ainsi que les deux compagnies de chemin de fer Lausanne-Échallens-Bercher et Orbe-Chavornay[2].

La société subit plusieurs recapitalisations. En , la municipalité de Chavornay augmente sa participation initiale de 5 000 CHF en à 45 000 CHF[3]. Le un assainissement financier est approuvé lors de l'assemblée générale extraordinaire de la société et une alliance de trois partenaires : CFF Cargo, Contargo et PESA prend la majorité du capital-actions de la société[4]. Le capital est porté de 2 745 000 CHF à 1 035 400 CHF[5]. En effet, la situation financière de la société s'est dégradée. Le terminal est décentralisé et il est difficile de le relier aux grand terminaux qui manquent en Suisse occidentale. Les trois compagnies ont pour but de valoriser le terminal de Chavornay[6].

Depuis 2005, le directeur est Pierre-Alain Bolomey. Sous sa direction, l'entreprise rejoint le réseau Hupac et établis des connexions avec les ports d'Anvers et de Rotterdam via un transit des marchandises par le port de Bâle[7].

Site[modifier | modifier le code]

Le terminal combiné de Chavornay est doté d'une superficie de 30 000 m2 et de 4 voies de chemin de fer avec des quais d'une longueur utile de 240 m à 320 m. Ces voies sont raccordées à la ligne Orbe – Chavornay, elle-même connectée au réseau ferroviaire national à la gare de Chavornay. Au niveau routier, le terminal est connecté au réseau routier par les autoroutes A1 et A9[8].

Installations et équipement[modifier | modifier le code]

Le transbordement des conteneurs entre les wagons et les camions se fait par des grues sur pneumatiques pouvant déplacer des conteneurs de 20, 30, 40 et 45 pieds pour une masse allant jusqu'à 45 t. La manutention est horizontale[8]. La société acquiert une première de ces grues en pour 800 000 CHF[9] et une seconde après.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gérald Hadorn, Voies étroites de la campagne vaudoise, p. 100
  2. « TERCO : Historique » [html], sur terco.ch (consulté le )
  3. « Préavis municipal no 1 » [PDF], sur chavornay.ch, (consulté le )
  4. « Voie libre pour le terminal de conteneurs », La Région Nord vaudois,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  5. « Terminal Combiné Chavornay SA : extrait du registre du commerce » [html], État de Vaud, chambre du commerce (consulté le )
  6. « Le terminal de conteneurs de Chavornay doit prendre de l’importance » [html], CFF Cargo, (consulté le )
  7. Philippe Claude, « Terco le succès d’une interface modale », Transports romands, no 16 « Fret / Marchandises »,‎ , p. 6 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  8. a et b « TERCO : Installations et équipements » [html], sur terco.ch (consulté le )
  9. Pierre Blancha, « TERCO inaugure une nouvelle grue mobile », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Gérald Hadorn et Jean-Louis Rochaix, Voies étroites de la campagne vaudoise, Lausanne, BVA, (ISBN 2-88125-004-1) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]