Sœurs maristes

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Sœurs maristes
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 3 septembre 1864
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But enseignement, œuvres caritatives
Structure et histoire
Fondation 8 septembre 1823
Cerdon
Fondateur Jeanne-Marie Chavoin
et Jean-Claude Colin
Abréviation S.M
Patron Vierge Marie
Liste des ordres religieux

Les sœurs maristes sont une congrégation religieuse féminine enseignante et caritative de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1817, Jean-Claude Colin (1790-1875), vicaire à Cerdon, fait venir Jeanne-Marie Chavoin (1786-1858) pour commencer la branche féminine des pères maristes[1]. Le , avec le consentement d'Alexandre Devie, évêque de Belley, Jeanne-Marie Chavoin et une amie commencent officiellement la vie commune à Cerdon. Le , les neuf premières sœurs font leur prise d'habit avec Jeanne-Marie Chavoin comme supérieure générale. En , les sœurs quittent Cerdon pour Belley à la demande de Mgr Devie qui leur vend la maison de campagne de l'évêché, qui devient la première maison-mère des sœurs maristes[2]. L'institut se développe rapidement et en 1858 la première succursale est ouverte à l'étranger, en Angleterre. La congrégation reçoit le décret de louange le et l'approbation du Saint-Siège le .

Comme les religieux de la branche masculine, les sœurs maristes se répandent en Océanie et fondent en 1891 une branche aux Fidji. La congrégation est gravement touchée par les lois anti-congrégationistes françaises, qui forcent les religieuses à transférer la maison mère en Belgique, et par le déclenchement de la Première Guerre mondiale, mais se rétablit après la fin de la guerre et en 1955, la maison générale est transférée à Rome.

Fusion avec les Petites servantes de Nazareth[modifier | modifier le code]

Les Petites servantes de Nazareth fusionnent avec les sœurs maristes le [3]. Elles avaient été fondées en 1922 par le Père Billon, un père mariste, pour faire le catéchisme et prendre soin du service domestique des collèges, des séminaires et des évêchés[4].

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les maristes se consacrent à l'enseignement et à d'autres activités sociales et caritatives.

Elles sont présentes en :

La maison généralice est à Rome.

En 2017, la congrégation comptait 294 sœurs dans 67 maisons[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore della Congregazione di Maria » (voir la liste des auteurs).
  1. Charles Girard, Lettres des missionnaires maristes en Océanie, Karthala, , 753 p., p. 696
  2. « 1-Conséquences de la séparation des diocèses (1823-1825) », sur maristas.com.ar (consulté le ).
  3. Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 237
  4. « Les familles maristes et leur date de naissance »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur champagnat.org (consulté le ).
  5. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1562