Surprise (canonnière)
| Surprise | ||
| Type | Canonnière | |
|---|---|---|
| Classe | Surprise | |
| Histoire | ||
| A servi dans | .svg){kind=small} Marine nationale
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| Chantier naval | Jacques-Augustin Normand, Le Havre | |
| Quille posée | 16 janvier 1893 | |
| Lancement | 24 avril 1895 | |
| Armé | 1896 | |
| Statut | coulée le 3 décembre 1916 à Funchal dans l'île de Madère | |
| Équipage | ||
| Équipage | 7 officiers, 99 hommes | |
| Caractéristiques techniques | ||
| Longueur | 56,3 m | |
| Maître-bau | 8,00 m | |
| Tirant d'eau | 3,75 m | |
| Déplacement | 680 tonnes | |
| Propulsion | 2 chaudières Niclausse | |
| Puissance | 1 800 ch | |
| Vitesse | 13 nœuds (24 km/h) | |
| Caractéristiques militaires | ||
| Armement | 2 canons de 100 mm 4 canons de 65 mm 4 canons de 37 mm |
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| Localisation | ||
| Coordonnées | 32° 37′ 12″ nord, 16° 55′ 00″ ouest | |
| Géolocalisation sur la carte : Madère
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La Surprise est une canonnière de haute mer de la Marine nationale française. Elle est le navire de tête de la classe Surprise. Elle a été lancée en 1895 au Havre, et coulée le à Funchal dans l'île de Madère (Portugal) par le sous-marin allemand U-38.
Historique[modifier | modifier le code]
Une expédition est organisée à partir de Libreville, le 21 septembre 1914, pour prendre Cocobeach, chef-lieu du territoire allemand du Muni au nord du Congo français. La canonnière Surprise, sous le commandement du lieutenant de vaisseau Mégissier, se présente devant Coco Beach à 05h00 du matin et débarque un détachement de la 7e compagnie du Régiment de Gabon - 205 tirailleurs, 13 sous-officiers et 2 officiers - sous les ordres du commandant Mignolard et du capitaine Bernard, le protégeant avec son artillerie
L'ennemi possède deux mitrailleuses, une forte chaloupe et un vapeur de 400 tonneaux, le Itolo, qu'elle coule. Malgré des pertes, les troupes françaises se lancent à l'assaut à la baïonnette, s'emparant d'abord de l'ancien hôpital, puis de la maison de l'administrateur. Les combats sont terminés à 16h45. En dehors des nombreux miliciens tués, huit Allemands auront trouvé la mort et trois ont été blessés. Du côté français on déplore la mort de l'enseigne de vaisseau Blache, du gabier Leizour et du matelot sénégalais Fara Gomis - ces deux derniers à bord d'une chaloupe servant au débarquement, ainsi que cinq tirailleurs[1].
Il est coulé au port avec deux autres navires et une barge le ravitaillant lors de la bataille de Funchal par le sous-marin U-38.
La torpille qui a touché le Surprise l'a fait au centre du navire, à la hauteur de soute aux poudres, le divisant en deux. Le navire a coulé en moins d'une minute, tuant son commandant (le capitaine Ladonne), deux officiers (Carvallo et Blic) et 26 membres d'équipage. La barge transportant du charbon, qui était amarrée à la canonnière, a également coulé. 8 hommes sont morts et 4 ont été blessés.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Surprise - Canonnière », sur Mémorial national des marins morts pour la France (consulté le ).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Guy Joly, « Les vaisseaux divers : Les Avisos, canonnières, chaloupes-canonnières, pontons, corvettes, transport, vaisseaux école », sur La grande guerre 14-18, première guerre mondiale, (consulté le ).
- Ar Brav, « SURPRISE - Canonnière », sur Forum PAGES 14-18. Les combattants & l'histoire de la Grande Guerre, sam. mars 01, 2008 (consulté le ).
- « Surprise - Canonnière », sur AUX MARINS. Mémorial national des marins morts pour la France (consulté le ).
- Jean-Michel Bergougniou, « Canonnière La Surprise », sur LA MARCOPHILIE NAVALE, le courrier des marins (consulté le ).
- « SURPRISE Canonnière », sur Livre d'or Marine 14/18 (consulté le ).
