Stanislas Rzewuski

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Stanislas Rzewuski
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Stanisław StanisławskiVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jadwiga Rzewuska (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Stanislas Aleksander Rzewuski (Pohrebychtche en Ukraine, - Paris 18e, [1]) est un auteur dramatique, philosophe, critique littéraire et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Adam Rzhevusky (Adam Rzewuski), général russe et de Jadwiga Jaczewska, frère de Katarzyna Radziwiłł, il s'installe à Paris vers 1880.

Ses pièces ont été représentées sur les plus grandes scènes parisiennes du XIXe siècle : Théâtre de l'Ambigu-Comique, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, Théâtre du Gymnase, etc.

Neveu d'Ewelina Hańska, il a consacré plusieurs études, notamment dans Le Gaulois, Gil Blas et La Nouvelle Revue, à Honoré de Balzac[2].

Il est aussi l'auteur d'un article élogieux sur Jules Verne : Le Génie de Jules Verne, publié en 1900[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Théâtre
  • Le Comte Witold, pièce en 3 actes, 1889
  • L'Impératrice Faustine, drame historique en 5 actes, 1891
  • Le Justicier, drame en 6 actes et 7 tableaux, 1892
  • Les Roses de Bellaggio, comédie en 1 acte, 1900
  • Les Mystères de Saint-Pétersbourg, drame en 5 actes et 9 tableaux, avec Pierre Decourcelle, 1904
Romans
  • Alfrédine, 1890
  • Le Doute, 1891
  • Déborah, 1893
  • Alexandre Fédotoff, 1895
  • Les Filles du Rhin, 1896
Autres
  • Chronique littéraire polonaise, 1886
  • Études littéraires : Henry Becque, Paul Bourget, Gabriel Séailles, Guy de Maupassant, 1888
  • « La philosophie de Nietzsche », in Cosmopolis, , vol. 12, no 34, p. 134-145
  • L'Optimisme de Schopenhauer, étude sur Schopenhauer, 1908
  • Chefs d'orchestre et compositeurs allemands, 1911

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date de naissance) à Paris 18e, n° 2131, vue 9/21.
  2. Stéphane Vachon, Balzac, 1999, p. 35
  3. Texte retrouvé en 1995 par Volker Dehs et publié dans le Bulletin de la Société Jules Verne no 119, 1996, p. 33-37 et repris dans Jean-Michel Margot, Jules Verne en son temps, Encrage, 2004, p. 210

Liens externes[modifier | modifier le code]