Simon-Pierre Nothomb

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Simon-Pierre Nothomb
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Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
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AnderlechtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Père
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Distinction
Blason

Simon-Pierre Nothomb (né le à Habay-la-Neuve et mort le à Anderlecht) est un haut fonctionnaire belge.

Famille[modifier | modifier le code]

Simon-Pierre Jules Marie Jacques Nothomb était le douzième des treize enfants du sénateur Pierre Nothomb. Il faisait partie des cinq enfants du deuxième lit, issus du mariage du sénateur avec Ghislaine Montens d'Oosterwyck (1899-1961).

Il épousa en 1960 la comtesse Dominique d'Aspremont Lynden de Maillen (°1938). Ils eurent une fille et deux fils.

En 1966, il obtint concession du titre de baron, transmissible à ses fils.

Biographie[modifier | modifier le code]

À l'âge de dix-huit ans, trichant quelque peu sur son âge, Nothomb fut enrôlé dans le Bataillon belge pour la guerre de Corée. Après avoir combattu et été blessé, il quitta l'armée et devint brièvement observateur de l'ONU à Gaza (1955-1957). Dans le cadre de réserve, il atteignit le grade de lieutenant-colonel para-commando.

Il fit ensuite des études universitaires et devint licencié en sciences politiques et sociales. Il fit ses études à Louvain, Paris et Genève.

Simon-Pierre Nothomb parcourut une carrière très variée. Il fut entre autres :

Il fut particulièrement actif lors des premières années de la construction de l'université francophone de Louvain (UCL) à Wavre et Ottignies. Étant lui-même habitant de Habay-la-Neuve, il proposa l'idée de nommer la nouvelle ville « Louvain-la-Neuve ». Il fut directeur des relations extérieures de l'Université et fondateur du « Groupe de Coïmbra »[2] (rassemblement de 40 universités de par le monde). Il fut nommé docteur honoris causa de l'université de Coimbra le [3].

À Paris, il fonda le Cercle Richelieu Senghor (dont il devint le président d'honneur) et fut conseiller des éditions Nathan. Il fut aussi conseiller du violoniste Yehudi Menuhin (il était membre du Comité d'honneur de la Yehudi Menuhin Foundation), critique gastronomique, ou encore fondateur de la ludique « Académie du parler bruxellois » et administrateur des Amis de l'université du Luxembourg.

À l'âge de la retraite, il fut vice-président des Européens dans le monde et secrétaire-général de l'Union francophone des Belges à l'étranger. Il fonda et s'investit beaucoup dans la Fondation Europe Corée. Il se préoccupa également du sort des Palestiniens, et une carte blanche publiée dans Le Soir à la suite d'une mission d'observation à Gaza suscita de vives réactions et accusations d'antisémitisme par la communauté juive de Belgique[4],[5],[6].

Simon-Pierre Nothomb décéda le des suites d'une chute.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Annuaire biographique de la Francophonie 1986-87, Paris, Nathan, 1986.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christian Laporte, Des rizières coréennes à l’Europe culturelle : Simon-Pierre Nothomb avait inventé le nom de Louvain-la-Neuve, in La Libre,
  • Olivier de Trazegnies, Le baron Simon-Pierre Nothomb, in Bulletin de l'Association de la noblesse du Royaume de Belgique, , p. 97-99

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Secrétaires généraux précédents - Comité économique et social européen » (consulté le )
  2. Discours de Mme CRISTINA ROBALO-CORDEIRO, à l'occasion de la remise du Prix annuel du Cercle Richelieu Senghor de Paris « Cercle Richelieu Senghor : Conseil d'administration », sur www.cercle-richelieu-senghor.org (consulté le )
  3. (pt) « Honoris Causa - Universidade de Coimbra » (consulté le )
  4. ; NOTHOMB,SIMON-PIERRE, « Carte blanche L'ordre va-t-il régner à Gaza? » Accès libre, sur lesoir.be, (consulté le ).
  5. « Les habits neufs de l'antisémitisme en Belgique », sur rubinfeld.be via Internet Archive (consulté le ).
  6. ;, « Courrier » Accès libre, sur lesoir.be, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]