Sarah Fielding

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Sarah Fielding
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Période d'activité
Père
Edmund Fielding (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sarah Gould (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Henry Fielding
Catherine Feilding (d)
Ursula Feilding (d)
Beatrice Feilding (d)
Edmund Feilding (d)
Anne Feilding (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genres artistiques

Sarah Fielding, née le à East Stour dans le Dorset et morte le à Bath est une femme de lettres britannique, sœur du romancier Henry Fielding. Elle est l'auteure de The Governess, or The Little Female Academy (La Gouvernante, ou la petite académie féminine) (1749), qui est le premier roman de langue anglaise spécialement destiné aux enfants[1], après avoir connu le succès avec son premier roman The Adventures of David Simple (1744)[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

Réception[modifier | modifier le code]

Dans le monde littéraire anglo-saxon, elle est longtemps restée dans l'ombre de son frère Henry, avec qui elle entretenait une relation filiale particulière[4].

Dans le monde littéraire francophone, Sarah Fielding a longtemps été considérée comme un auteur mineur par la critique[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres non fictionnelles[modifier | modifier le code]

Deux traductions démontrent la culture de l'auteure, les Mémorables de Xénophon et la Défense de Socrate (1762). Un autre texte non fictionnel, Remarks on Clarissa (1749) annonce la dimension morale des romans[5].

Littérature enfantine[modifier | modifier le code]

Les livres pour enfants commencent à paraître en Angleterre à partir de 1740 mais ne connaissent un succès que dans les années 1780. Sarah Fielding est considérée comme une des pionnières avec The Governess or Little Female Academy (1749). Les histoires se déroulent dans une école et rassemblent des enfants autour de leur gouvernante[6].

Romans[modifier | modifier le code]

Les autres œuvres de Sarah Fielding peuvent être analysées sous deux angles d'après la critique littéraire Sylvie Auffret-Pignot: forme romanesque et discours moraliste d'une part, les destinées féminines d'autre part[5].

Liste d'œuvres de Sarah Fielding[modifier | modifier le code]

Sa traduction en français de : The Adventures of David Simple publié en 1784.

Titres originaux en anglais, par ordre chronologique de parution :

  • 1744 - The Adventures of David Simple
  • 1747 - Familiar Letters between the Principal Characters in David Simple
  • 1749 - The Governess, or The Little Female Academy
  • 1749 - Remarks on Clarissa
  • 1753 - David Simple: Volume the Last
  • 1754 - The Cry: A New Dramatic Fable (avec Jane Collier)
  • 1757 - The Lives of Cleopatra and Octavia
  • 1759 - The History of the Countess of Dellwyn
  • 1761 - The History of Ophelia
  • 1762 - Xenophon's Memoirs of Socrates, with the Defense of Socrates Before His Judges

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Hahn, Daniel,, Carpenter, Humphrey. et Prichard, Mari., The Oxford companion to children's literature (ISBN 978-0-19-174437-2 et 0-19-174437-9, OCLC 921452204, lire en ligne)
  2. (en) « Sarah Fielding », Encyclopædia Britannica,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Lorraine Boissoneault, « The First Novel for Children Taught Girls the Power of Reading », sur Smithsonian.com, Smithsonian Institution, (consulté le )
  4. Leduc Guyonne, « Henry et Sarah Fielding: une collaboration fructueuse », Bulletin de la société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles, 39e série,‎ , p. 191-205 (lire en ligne)
  5. a b et c Bandry-Scubbi Anne et Auffret-Pignot Sylvie, « Une romancière du Siècle des lumières : Sarah Fielding (1710-1768) », Revue de la société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles, 64e série,‎ , p. 394-396 (lire en ligne)
  6. Loussouarn Sophie, « La littérature enfantine en Angleterre au XVIIIe siècle », Bulletin de la société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles, 50e série,‎ , p. 99-114 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]