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Jacques Sandron

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Jacques Sandron
Jacques Sandron en 1997.
Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
AuvelaisVoir et modifier les données sur Wikidata
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signature de Jacques Sandron
Signature

Jacques Sandron, né le au Lude (Sarthe), en France, et mort le à Auvelais, est un dessinateur belge de bande dessinée.

Jacques Sandron naît à Lude — ses parents participaient à l’exode[1] — le et rejoint rapidement la Belgique. Il étudie à l’École des Mines de Falisolle avec pour objectif la profession de mineur de fond comme son père[1]. La catastrophe du Bois du Cazier l’incite à choisir une autre profession[1]. En 1957, Jacques Sandron est engagé en tant qu'apprenti retoucheur à l'imprimerie des éditions Dupuis[2]. Il s'occupe du retouchage dans les bâtiments de Marcinelle où est imprimé le Journal de Spirou depuis sa création en 1938.

En 1975, atteint par le virus de la bande dessinée, il présente au rédacteur en chef du Journal de Spirou Thierry Martens une histoire sur Charlemagne[3] qui lui est refusée. Il y fait néanmoins la connaissance de Raoul Cauvin, avec qui il crée Godaille et Godasse[4], une série humoristico-historique qui apparaît dans le Journal de Spirou dans le numéro 1938 du [2]. Les premières histoires se situent généralement sur les champs de bataille russes, où le fougueux Godaille raconte à ses camarades avec beaucoup de bravade ses victoires contre les cosaques[2]. Le jeune hussard est alors généralement envoyé en mission spéciale, avec son cheval tout aussi fougueux mais plus sensible Godasse. Après de courts récits variant de 2 à 6 planches, le premier long récit paraît en 1978, Des charriots dans la steppe. Quatre autres suivirent jusqu'en 1984[2]. Dans leurs aventures les plus longues, Godaille et Godasse sont souvent accompagnés dans leurs missions par leur camarade Lafleur[2]. La série présente également de véritables personnages historiques[2]. Outre Napoléon Ier, l'introduction la plus notable fut Catherine Hubscher, l'épouse du maréchal François Joseph Lefebvre. Surnommée « Madame Sans-Gêne », la lapidaire[pas clair] pourrait embarrasser toute une armée avec son langage grossier[2]. En 1985 et 1986, Sandron et Cauvin reviennent à des histoires plus courtes sous le titre Les Mémoires d'un Hussard[2]. Quatre albums sont publiés chez Dupuis puis la série est rééditée chez M.C. Productions avec la publication d'un cinquième album et qui sera réédité chez Jourdan[Note 1] en 1991. Une intégrale au tirage très limité paraît chez Hématine en 2012[5].

En 1984, il imagine avec le même scénariste, puis avec Alain Clément[6], les mésaventures d'un brave facteur dans la série Raphaël et les Timbrés qu'il dessinera jusqu'en 1994, pour Je bouquine et dans I Love English sous le nom de Peter the Postman, deux albums sont publiés chez Soleil (1989-1990)[1]. En 1994, il abandonne la bande dessinée et se consacre à l’illustration d’ouvrages scolaires pour l’éditeur britannique Nelson Thornes[1].

Il donne cours à l'École d'Art de Tamines[7].

Il meurt le [8] à Auvelais[9] à l'âge de 76 ans.

Vie privée

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Il vivait à Falisolle en Belgique, marié à Chantal Saelen, père de quatre enfants : Laurence, Cécile, Gilles et Caroline. Il est enterré au cimetière d’Aiseau-Oignies[9].

Publications

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Godaille et Godasse
Raphaël et les timbrés[14], avec Raoul Cauvin, Soleil Productions
  1. J'ai déjà donné !, 1989 (ISBN 2-87764-021-3).
  2. Numéro : 02, 1990 (ISBN 2-87764-040-X).

Périodiques

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Peter the Postman dans I Love English Junior

  • Peter goes to Hollywood, 2 planches, I Love English Junior, no 28, septembre-octobre 2001
  • A dangerous delivery, 2 planches, I Love English Junior, no 28, septembre-octobre 2001

Postérité

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Le , une statue de Godaille et Godasse a été érigée sur un des ronds-points dans le village wallon de Tamines en présence des proches de Raoul Cauvin, Willy Lambil et Sandron[16]. Le bourgmestre Jean-Charles Luperto a tenu à rendre hommage au dessinateur et exprimé la fierté de Sambreville de pouvoir mettre son talent et son œuvre à l'honneur[Note 2],[17]. Jacques Sandron a eu une forte influence graphique sur Herman Roozen (nl)[2].

Notes et références

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  1. Jourdan, du prénom du fils de Vittorio Leonardo.
  2. Les statues de Godaille et Madame Sans-Gêne ont entièrement été financées par la commune, à hauteur de 46 600 euros.

Références

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  1. a b c d et e Jacques Sandron : décès d’une étoile filante….
  2. a b c d e f g h et i (en) Bas Schuddeboom, « Jacques Sandron (2 May 1942, France - 18 February 2019, Belgium) », sur Lambiek, (consulté le ).
  3. Sandron Pour l'Empire et le meilleur.
  4. Bernard Coulange, « Godaille et Godasse dans Spirou », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  5. « Godaille et Godasse », sur BD Gest' (consulté le ).
  6. Dictionnaire de la bande dessinée, p. 671.
  7. Sandron, mon compatriote.
  8. Belga, « BD: décès du dessinateur Jacques Sandron », sur RTBF, .
  9. a et b « Monsieur Jacques Sandron. Époux de Madame Chantal Saelen », sur funeraillesmoraux.be, (consulté le ).
  10. a b et c Dictionnaire de la bande dessinée, p. 228.
  11. Antoine Jouglet, « Critique : Godaille et Godasse (Intégrale) », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Olivier Thierry, « Zoom : Godaille et Godasse, Intégrale, de Cauvin et Sandron », Zoo le Mag, no 42,‎ , p. 40 .
  13. « Godaille et Godasse. Le hussard vantard et son cheval froussard ! », sur hematine.be (consulté le ).
  14. BDM 2021-2022, p. 947.
  15. « Folklore wallon en bulles », sur BD Gest' (consulté le ).
  16. « Une statue de « Godaille et Godasse » à Tamines », Dupuis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Des statues à l'effigie de Godaille et Madame Sans-Gêne inaugurées à Tamines », sur RTBF, (consulté le ).

Bibliographie

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Périodiques

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  • Alain De Kuyssche, « Sandron Pour l'Empire et le meilleur », Spirou, Dupuis, no 2242,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  • Willy Lambil, « Sandron, mon compatriote », Spirou, Dupuis, no 2304,‎ , p. 31 (lire en ligne, consulté le ).
  • Hugues Dayez, « Les Aventures d'un journal : Napoléon superstar (Godaille et Godasse) », Spirou, Dupuis, no 4027,‎ , p. 29.

Liens externes

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