Ryōsuke Shiina

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Shiina Ryosuke
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Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
椎名亮輔Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Autres informations
A travaillé pour
Doshisha Women's College of Liberal Arts (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ryōsuke Shiina (椎名亮輔, Shiina Ryōsuke?, né le 27 septembre 1960 à Kodaira), est un musicien, musicologue et philosophe japonais. Docteur en philosophie (nouveau régime). Professeur au Doshisha Women’s College of Liberal Arts à Kyoto[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Kodaira de la préfecture de Tōkyō au Japon, après avoir obtenu la licence à l’Université de Tokyo, il travaille avec Daniel Charles à l’Université de Paris VIII et obtient le Diplôme d'études approfondies de musicologie en 1985.

Après l’obtention d'une maîtrise à l’Université de Tokyo, il retourne à Paris pour s'inscrire en doctorat à l’Université de Paris-VIII et il poursuit les activités d’accompagnateur de chant tout en travaillant avec Régine Crespin ou Liliane Mazeron etc. jusqu’en 1989, année dans laquelle il est nommé assistant à l’Université de Tokyo.

En 1991, après trois ans d’assistanat à Tokyo, il revient en France, où il enseigne d’abord à l’INALCO à Paris-Dauphine et ensuite à l’Université de Lille III. Entretemps, en 1994, il décroche le doctorat à l’Université de Nice Sophia-Antipolis sous la direction de Daniel Charles avec pour thèse les Recherches sur la transformation du temps musical[2].

Depuis 2001, il enseigne au Doshisha Women’s College of Liberal Arts à Kyoto. En 2009, il a été professeur invité à l’Université de Paris-VIII. Il reçoit le Prix Hidekazu Yoshida (吉田秀和賞) en 2011 pour son travail sur Déodat de Séverac[3].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Ouvrages principaux[modifier | modifier le code]

Articles en français et anglais[modifier | modifier le code]

  • Le paysage japonais à travers Cage : Revue d'Esthétique, nos 13-14-15, Éditions Privat, Paris, 1987-88, pp. 429-440[4].
  • Hasard et temps dans la musique : Les Cahiers du CIREM, nos 18-19, Université de Rouen, 1991, pp. 51-63.
  • Conversion de la nuit : une forme de pensée chez Shinobu Orikuchi : Cipango, no 3, INALCO, Paris, nov. 1994, pp. 175-192.
  • Deux silences chez John Cage : Les Cahiers du CIREM, nos 32-33-34, Université de Rouen, 1994, pp. 95-100.
  • Vide et excès : le postmoderne dans la musique : ICLA '91 Tokyo, Actes du XIIIe Congrès de l'Association Internationale de Littérature Comparée, 1996, pp. 544-549.
  • Contradictions of Modernism of Yoritsune Matsudaira  : Contemporary Music Review, Vol.17, Part 4, pp. 17-30, 1998.
  • L'errance de la voix japonaise" : Po&sie n° 100, Éditions Belin, Paris, 2002, pp. 272-278.
  • Le traité sur le paysage nippon (1894) de Shiga Shigetaka. Regards croisés sur le Japon moderne : Le Pittoresque aux limites du moderne, Rapport final au 2e appel à propositions: Programme interdisciplinaire de recherche "Art, architecture et paysage", Ministère de la Culture et de la Communication et Institut National de l'Histoire de l'Art, , pp. 104-110.
  • De profundis artes Jiro Okura’s Home Page[5].
  • Mitate et Shakkei : Rapport DAPA, DAP/INHA, Recherche interdisciplinaire "Art-Architecture-Paysage", École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette, , pp. 196-203.
  • Introduction à l'histoire de la folie dans la musique : Nouvelle revue d'esthétique n°5 : Daniel Charles et les mondes multiples, Presses universitaires de France, , pp. 63-70.
  • La poésie japonaise et l’environnement sonore : Sonorités n°7 : Ecologie sonore entre sens, art, science, Champs Social, , pp.87-102.

CD[modifier | modifier le code]

  • Déodat de Séverac, Mélodies et vieilles chansons de France (Soprano: Yumi Nara, Piano: Ryosuke Shiina), ALM Records, 2011, ALCD-7158.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]