Rue Tiquetonne

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2e arrt
Rue Tiquetonne
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Rue Tiquetonne.
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Situation
Arrondissement 2e
Quartier Mail
Bonne-Nouvelle
Début 137, rue Saint-Denis
Fin 32, rue Étienne-Marcel
Morphologie
Longueur 330 m
Largeur 11 m
Historique
Dénomination XIVe siècle
Ancien nom Rue Aubry
rue du Petit-Lion-Saint-Sauveur
Géocodification
Ville de Paris 9299
DGI 9318
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
rue Tiquetonne
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
rue Tiquetonne

La rue Tiquetonne est une rue du 2e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue Tiquetonne débute au no 137, rue Saint-Denis et se termine au no 32, rue Étienne-Marcel

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cette rue doit son nom à un boulanger du XIVe siècle, Rogier de Quiquetonne, même si l’appellation actuelle ne remonte qu’à 1868.

Historique[modifier | modifier le code]

La rue suit le tracé de la muraille de Philippe Auguste, dont elle était le chemin de ronde extérieur. Elle joignait la rue Saint-Denis à la rue Montmartre, mais les travaux de la rue Étienne-Marcel, en 1880, en ont fait disparaitre la partie occidentale.

Au fil du temps, le nom a été déformé, le « QU » se transformant petit à petit en « T ».

Elle est citée dans un manuscrit de l'abbaye Sainte-Geneviève de 1450, sous le nom de « rue Aubry ».

Elle est citée sous le nom de « rue Ticquetonne » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « orde, boueuse, avec plusieurs taz d'immundices », puis elle porte le nom de « rue du Petit-Lion-Saint-Sauveur » entre les rues Montorgueil et Saint-Denis jusqu'en 1868, date à laquelle elle prend le nom de « rue Tiquetonne ».

Elle est presque entièrement construite dès le XIVe siècle, son côté impair était en grande partie occupé par l'hôtel de Bourgogne. Celui-ci fut loti par François Ier en 1543, la rue Française en garde le souvenir.

Alexandre Dumas y fait habiter son célèbre D'Artagnan.

Victor Hugo y relate l'un de ses chapitres dans histoire d'un crime, reprenant les faits de violences commis par Bonaparte lors de son coup d'état du 2 décembre 1851.

Victor Hugo cite indirectement cette rue ainsi dans "Choses vues, fragments épars 1871" : "... qui reproche au 18 mars M. Darboy et oublient de reprocher au 2 décembre l'enfant de la rue Tiquetonne. Un enfant de sept ans, cela vaut bien archevêque." coup d'état du 2 décembre 1851.

Le 30 janvier 1918, durant la première Guerre mondiale, le no 46 rue Tiquetonne est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

La rue aligne plusieurs demeures des XVIIe et XVIIIe siècles

non localisés
  • Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793), artiste peintre et son père Jean-Baptiste Raguenet (1682-1755), comédien, artiste peintre, marchand de brocante, habitèrent dans cette rue au début des années 1730.

Notes et références[modifier | modifier le code]

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