Place des Pyramides

1^er arr^t

Place des Pyramides

Place des Pyramides avec la statue de Jeanne d’Arc.

Situation

Arrondissement

1^er

Quartier

Palais-Royal

Début

192, rue de Rivoli

Fin

1, rue des Pyramides

Morphologie

Longueur

42 m

Largeur

23,5 m

Forme

Rectangulaire

Historique

Création

1801

Dénomination

Arrêté du 5 janvier 1932

Ancien nom

Place de Rivoli

Géocodification

Ville de Paris

7892

DGI

7901

Géolocalisation sur la carte : Paris

Géolocalisation sur la carte : 1^er arrondissement de Paris

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La place des Pyramides est une place située dans le quartier du Palais-Royal du 1^er arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Coupant la rue de Rivoli, elle se trouve à la hauteur du jardin des Tuileries, et au bout de la rue des Pyramides.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

L’ancien nom, « place de Rivoli », et le nom actuel sont dus respectivement à la proximité de la rue de Rivoli et de celle des Pyramides. Le nom actuel, donné en 1932, commémore la victorieuse campagne d'Égypte menée par le général Bonaparte en 1798.

Historique[modifier | modifier le code]

La place a été ouverte par l'arrêté du 17 vendémiaire an X (soit le 9 octobre 1801), dont voici le texte :

« Les consuls de la République arrêtent : les bâtiments du pavillon de Médicis, les écuries dites de Monseigneur et les maisons des pages seront vendus pour être détruits. Il sera formé une place en face l'entrée du jardin. Les terrains environnant cette place seront vendus, à la charge par les acquéreurs de construire sur les plans et façades donnés par l'architecte du gouvernement.
Le premier Consul, Signé : BONAPARTE. »

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

La statue de Jeanne d’Arc en bronze doré présente sur cette place a été réalisée par Emmanuel Frémiet en 1874.
En ces lieux s'élevait aux XVI^e et XVII^e siècles une académie d'équitation tenue par Antoine de Pluvinel, écuyer d'Henri III, Henri IV et Louis XIII. Elle constitue le premier foyer de l'école classique d'équitation. Une plaque, apposée au-dessus de la porte d'entrée du restaurant de l’hôtel Régina, Le Pluvinel, rappelle cet événement^[1].
La place accueille l'entrée principale de l'hôtel Régina.

La place et les arts[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Le peintre italien Giuseppe De Nittis réalise un tableau intitulé Place des Pyramides en 1875, qui est exposé au Salon de 1876.
La peintre française Angèle Delasalle réalise un tableau d'une manifestation le 16 mai 1915 sur cette place pendant la première guerre mondiale.

Giuseppe De Nittis, Place des Pyramides (1875). Le bâtiment couvert d’échafaudages est le pavillon de Marsan, alors en cours de reconstruction.
La Place des Pyramides le 16 mai 1916 par Angèle Delasalle.

Littérature[modifier | modifier le code]

Patrick Modiano fait débuter son roman Accident nocturne (2003), par un accident survenant au narrateur précisément sur cette place, ce qui conditionnera le reste de l'histoire. Et c'est dans un hôtel de la place des Pyramides, le Tuileries-Wagram, que se situe le dénouement des Boulevards de ceinture (1972).

Cinéma[modifier | modifier le code]

Une scène du film Le Pacha (1968), de Georges Lautner, avec Jean Gabin, s'y déroule.
La statue de Jeanne d'Arc sur la place est l'un des objectifs d'un groupe de jeunes terroristes, personnages centraux du film Nocturama, réalisé par Bertrand Bonello et sorti en 2016. L'incendie, provoqué par une explosion, qui à l'écran dans plusieurs séquences du film ravage la statue, est un effet spécial numérique.