Pierre-Armand Pinoteau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pierre Armand Pinoteau
Pierre-Armand Pinoteau
Pierre-Armand Pinoteau

Naissance
Ruffec (Charente)
Décès (à 64 ans)
Ruffec (Charente)
Origine Français
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France (1791-1792)
Drapeau de la France République française (1793-1804)
Drapeau de l'Empire français Empire français (1804-1814)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France (1814-1830)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France (1830-1832)
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17911832
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Famille Famille Pinoteau

Pierre Armand Pinoteau, né le à Ruffec (Charente), mort le à Ruffec (Charente), est un général français.

Il a été fait baron de l'Empire par décret impérial du , sans confirmation par lettres patentes du fait de la chute de l'Empire[1]. Il a été décoré officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis et de l'ordre royal d'Espagne. Il a été honoré d'un mousqueton de récompense donné par le général Bernadotte.

États de service[modifier | modifier le code]

Grades[modifier | modifier le code]

  •  : capitaine
  •  : adjudant général chef de bataillon à titre provisoire
  •  : adjudant général chef de bataillon
  •  : adjudant général chef de brigade
  •  : chef de brigade
  •  : général de brigade

Fonctions[modifier | modifier le code]

  • Affecté à l'armée du Portugal du au
  • Affecté à l'armée d'Espagne du au
  • Commandant de la 1re brigade de la division Maucune de l'armée du Midi du au
  • Affecté à la 7e division d'infanterie du 6e corps de la Grande Armée du au  : participe à la campagne de France (1814). Se fait remarquer à la bataille de Vauchamps.
  • Commandant du département de la Dordogne du au
  • En non-activité le
  • En disponibilité du au
  • Commandant du département de la Charente-Inférieure du au
  • Commandant du département de la Loire-Inférieure du au
  • Admis en retraite le

Décorations françaises[modifier | modifier le code]

Faits d'armes[modifier | modifier le code]

Il commanda les troupes qui enlevèrent de nuit le village de la Weisenau, sous les murs de Mayence. Ce village était occupé par un corps de Croates, dits manteaux rouges, qui furent tous tués, blessés ou faits prisonniers. Le , à l'attaque des lignes de Mayence par les ennemis, se trouvant le seul officier-supérieur d'état-major à la division Courtot, qui occupait l'extrême droite de la ligne française, Pinoteau défendit le terrain pied à pied, et conduisit la division jusqu'à la position indiquée en cas de retraite : ce fut là que le général Ferino vint prendre le commandement de cette division, en remplacement du général Courtot[2].

À l'été 1799, il commande la garnison de Fougères, puis celle de Vitré, pendant la Chouannerie[3]. Il participe notamment au combat de la Pihorais et au combat de Fleurigné[4]. Le maire de Fougères, Julien Loysel, qualifie alors Pinoteau de « militaire instruit et plein de zèle autant que de patriotisme, d'intelligence, d'activité, de discrétion et de fermeté »[3].

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Charles Jean Pinoteau (1736-1823), juge au présidial de Ruffec, notaire et procureur à Ruffec, et de Marie Catherine Coste (1736-1797). Il a été marié le 29 pluviôse an II () à Ruffec, avec Hélène Brumauld de Montgazon 1769-1842, fille de Pierre Brumauld, écuyer, seigneur de Montgazon, conseiller du roi, contrôleur ordinaire des guerres, maire de Ruffec, et d'Hélène Chabot de Peucheubrun, dont quatre enfants :

  • Pierre Pinoteau (1795)
  • Alexandrine Pinoteau (1798)
  • Lise Pinoteau (1799-1879), épouse du docteur Jean-Louis Auguste Brothier (1788-1829)
  • Armand Pinoteau (1803-1882), avocat, sous-préfet

Cette famille subsiste.

Blason du général Pinoteau devenu armes familiales


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Titre confirmé par lettres patentes du 2 janvier 1869 (Cf. A. Révérend | Titres et confirmations de titres Monarchie de Juillet 2e République 2e Empire 3e République, p. 472 | Éditeur : H. Champion, 1909.)
  2. Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820
  3. a et b Lemas 1894, p. 298-302.
  4. Chassin, t. III, 1899, p. 327.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Charles-Louis Chassin, Les pacifications de l'Ouest : 1794-1801-1815, t. III, Paris, Paul Dupont, , 803 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, (réimpr. 1994), 371 p. (ISBN 978-2-906064-28-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux de la Révolution et de l'Empire, Georges Saffroy éditeurs, Paris 1934.
  • D'après le site web.genealogie.free.fr, voici ses états de service (source : Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 377)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]