Pentahydrite

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pentahydrite
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]
Général
Nom IUPAC Sulfate de magnésium pentahydraté
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique MgSO4·5H2O
Identification
Couleur incolore, bleu clair
Système cristallin triclinique
Réseau de Bravais a = 6,33 Å ; b = 10,55 Å ;
c = 6,07 Å ; α = 99,17° ;
β = 109,88° ; γ = 75°
Classe cristalline et groupe d'espace Pinacoïdale (1)
(mêmes symboles H-M)
P1
Échelle de Mohs 2,5
Trait blanc
Éclat vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,482
nβ = 1,492
nγ = 1,493
Biréfringence biaxial (-) ; δ = 0,011
2V = 45° (mesuré)
2V = 34° (calculé)
Dispersion optique aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La pentahydrite est un minéral de la classe des sulfates qui appartient au groupe de la chalcantite. Son nom fait référence à sa composition chimique avec cinq (penta-) molécules d'eau (hydr-) dans sa formule[2].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La pentahydrite est un sulfate de magnésium pentahydraté de formule chimique MgSO4·5H2O. Elle cristallise dans le système triclinique généralement sous forme d'efflorescences[3]. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est de 2,5.

Classification[modifier | modifier le code]

Selon la classification de Nickel-Strunz, la pentahydrite appartient à "07.CB: Sulfates (séléniates, etc.) sans anions additionnels, avec H2O, avec des cations de taille moyenne", avec les minéraux suivants : dwornikite, gunningite, kiesérite, poitevinite, szmikite, szomolnokite, cobaltkiesérite, sandérite, bonattite, aplowite, boyléite, ilésite, rozénite, starkeyite, drobecite, cranswickite, chalcantite, jôkokuite, sidérotile, bianchite, chvaleticéite, ferrohexahydrite, hexahydrite, moorhouséite, nickelhexahydrite, retgersite, biebérite, boothite, mallardite, mélantérite, zinc-mélantérite, alpersite, epsomite, goslarite, morénosite, alunogène, méta-alunogène, aluminocoquimbite, coquimbite, paracoquimbite, rhomboclase, kornélite, quenstedtite, lausénite, lishizhénite, römerite, ransomite, apjohnite, bilinite, dietrichite, halotrichite, pickeringite, redingtonite, wupatkiite et méridianiite.

Formation et gisements[modifier | modifier le code]

La pentahydrite a été découverte dans le district de Cripple Creek, dans le comté de Teller (Colorado, États-Unis). Elle a été également décrite à West Salt Creek dans des efflorescences dans des shales (Comté de Mesa, Colorado) et dans les états nord-américains d'Arizona, de Californie, du Montana, du Nevada, de l'Utah et de Virginie, où elle a été trouvée dans des efflorescences sur des bois miniers. En dehors des États-Unis, elle a été décrite en Allemagne, en Argentine, en Autriche, en Hongrie, en Italie, en Inde, en Namibie, en Norvège, au Pérou, en Pologne, en Tchéquie, en Russie et au Sénégal, où on la trouve dans des sols de sulfates acides[2],[3].

Elle est généralement associée à d'autres minéraux tels que l'alunogène et la chalcantite[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a et b (en) « Pentahydrite », Mindat (consulté le )
  3. a b et c (en) « Pentahydrite », Handbook of Mineralogy (consulté le )