Paul Rugère

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Paul Rugère
Au départ de la Roue d'Or de Buffalo, 1906
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Gustave Paul GuerreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activité
Autres informations
Conflit
Taille
1,62 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Yeux
Sport
Distinction

Gustave Paul Guerre connu comme Paul Rugère, né le dans le 6e arrondissement de Paris[1] et mort pour la France le à l'hôpital du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement de Paris[2], est un coureur cycliste et aviateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il pratique d'abord l'aviron, la course à pied, puis le cyclisme sur route et sur piste, où il remporte quelques succès. Il entraîne des coureurs de demi-fond derrière moto et devient connu en Allemagne dans cette dernière spécialité, sur tandem à moteur[3]. En 1901, il entraine Major Taylor, lors de sa tournée européenne, derrière un tandem qu'il pilote avec Charles Jue[4],[5].

Il participe à la course sur route Paris-Tourcoing en 1906[6].

Enfin, après avoir essayé la compétition automobile, il entre comme mécanicien chez Voisin, en 1911[7], prend part au concours militaire comme passager du « canard » de Colliex, puis commence son apprentissage à Issy-les-Moulineaux[3]. Le , Rugère, aux commandes d’un biplan Canard Voisin, pour obtenir son brevet de pilote, heurte au sol le monoplan d'Élie Hanouille. Heureusement, les pilotes en sortent indemnes[8]. Il obtient son brevet de pilote (n°730), le 2 février 1912 toujours sur canard Voisin[9].

Il se consacre aux essais, spécialiste des mises au point difficiles pour les Voisin frères[10] et participe également à des courses d'hydravions comme à Saint-Malo pour José Luis Sánchez Besa[11] ou Paris-Deauville[12],[13]. Il accomplit un voyage aérien de 350 kilomètres de Paris à Bourg-en-Bresse, ce qui est presque un record, à cette époque[3]. En juillet 1914, il atteint 3 400 m à Issy-les-Moulineaux et bat ainsi le record d'altitude avec 3 passagers sur un biplan Voisin[14],[15].

En 1914, il est mobilisé au 2e groupe d'aviation et participe à la défense aérienne de Paris.

Il meurt à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, le , des suites d'un accident d'avion[2] survenu lors d'un atterrissage forcée dans la cour des abattoirs de Vaugirard[9],[16]. Il est inhumé au cimetière de Montrouge[17].

Palmarès sur piste[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

Le prix Paul Rugère, course de demi-fond derrière moto est couru jusqu'en 1935 au moins.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Etat-civil, Paris 6e, registre des naissances, acte n°2580 (vue 6/21) », sur archives.paris.fr (consulté le )
  2. a et b « Fiche de Guerre Gustave Paul », sur Mémoire des hommes (consulté le )
  3. a b et c « L'Aérophile », sur Gallica, (consulté le )
  4. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  5. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
  6. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
  7. « L'Aéro », sur Gallica, (consulté le )
  8. « La Revue aérienne », sur Gallica, (consulté le )
  9. a et b « L'Aérophile », sur Gallica, (consulté le )
  10. « La Revue aérienne », sur Gallica, (consulté le )
  11. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
  12. « L'Aéro », sur Gallica, (consulté le )
  13. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
  14. « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
  15. « La Revue aérienne », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Pionniers », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Le Bonnet rouge », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  19. « L'Aéro », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Photographies de presse sur le site de la Bibliothèque nationale de Francelire en ligne sur Gallica