Paul Mairat
Paul Mairat | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans, 4 mois et 4 jours) |
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Élection | 17 novembre 1919 |
Circonscription | Charente |
Législature | XIIe (Troisième République) |
Groupe politique | GRD |
– (7 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 6 mai 1906 |
Réélection | 24 avril 1910 |
Circonscription | Charente |
Législature | IXe et Xe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche démocratique (1906-1910) Gauche radicale (1910-1914) |
Conseiller général de la Charente | |
– (32 ans) |
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Circonscription | Canton de Champagne-Mouton |
Prédécesseur | Léopold Jozeau-Marigné |
Successeur | Fernand Gervais |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Benest |
Date de décès | (à 58 ans) |
Lieu de décès | Angoulême |
Résidence | Charente |
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Adrien Paul Mairat, né le à Benest dans le département de la Charente et mort le à Angoulême, est un homme politique et patron de presse français. Il est l'un des principaux artisans du développement du Chemins de fer économiques des Charentes.
Jeunes années[modifier | modifier le code]
Il est le fils de Paul Luc Mairat et Suzanne Tribot. Paul Mairat passe sa jeunesse à Paris.
Carrière[modifier | modifier le code]
Maire d'Alloue en mai 1892, puis conseiller général de Champagne-Mouton à partir de 1894, il abandonne son fauteuil de maire en 1900 pour se consacrer à son journal La petite Charente[1]. Il est élu député en 1906 sous l'étiquette radicale, et épouse la même année Marie Madeleine Sarah Moreau[2]. Il est réélu à la députation en 1910 puis 1919.
Œuvre de Paul Mairat[modifier | modifier le code]
Il fut l'un des artisans des Chemins de fer économiques des Charentes. Au sein du conseil général, il défend le projet de train à voie étroite à la commission des travaux publics, face aux partisans d'une desserte économique des cantons. En 1907, un réseau à écartement d'un mètre comprenant les trajets suivants est déclaré d'utilité publique :
- Angoulême à Barbezieux ;
- Barbezieux à Chalais ;
- Angoulême à Confolens ;
- Barbezieux à Cognac ;
- Blanzac à Villebois-Lavalette ;
- Saint-Angeau à Segonzac.
Le , la liaison Champagne-Mouton - Confolens est le point final du maillage départemental assuré par le train à voie étroite qui sera appelé le petit Mairat[3].
Sources[modifier | modifier le code]
- « Paul Mairat », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Références[modifier | modifier le code]
- [PDF] http://andre.j.balout.free.fr/charente(16)_pdf/mairat0731.pdf
- Maison dite villa Mairat ou villa Sarah
- Patrick Servant, « Le Petit Mairat dans le rétro », Charente libre, (lire en ligne)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :