Pascale Fonteneau

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Pascale Fonteneau
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Plaque quai Pascale Fonteneau sur le Mur des Célébrités
Alias
Marie Trajan
Naissance (60 ans)
Fougères, Ille-et-Vilaine, Drapeau de la France France
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Pascale Fonteneau, alias Marie Trajan[1],[2],[3], née le à Fougères, en Ille-et-Vilaine (Bretagne), est une journaliste et romancière française, auteur de plusieurs romans policiers et de quelques ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Fougères en 1963 d'un père français et d'une mère allemande[4], elle s'installe avec sa famille à Bruxelles en 1971[4]. Elle fait des études supérieures à l'Université libre de Bruxelles où elle est diplômée en journalisme et en communication sociale. Elle travaille brièvement pour un journal local, puis devient attachée de presse du festival de court-métrage « Média 10/10 » en 1986, avant de travailler aux premières éditions du FIFF (Festival International du Film Francophone, Namur), puis dans les festivals de polar, Polar&Co et Total Polar à Mons et à Bruxelles. Plus tard, elle participe à la naissance de Passa Porta, dont elle dirige la partie francophone jusqu’en 2011. Actuellement, elle travaille à Indications.

Française, elle reste installée à Bruxelles[4],[5]. Elle signe plusieurs romans à la Série Noire à partir de 1992 avec Confidences sur l'escalier[4],[5], un récit entièrement composé de dialogues entre « X » et « Y », puis États de lame en 1993[4], dont le narrateur est un poignard qui observe et commente les agissements du genre humain. Si on lui pose la question, elle déclare préférer la branche noire de la littérature. Elle ne cesse d'inventer des histoires un mélange d'humour féroce et une tendresse amusée, des petits bouts de vie très quelconques qui s'égarent sur le chemin du destin et s'écrasent tragiquement contre un mur de cynisme et de fatalité[5],[6]. Elle a aussi écrit des nouvelles, et des pièces radiophoniques (RTBF, Radio-France) qui, comme ses romans, parlent de la société contemporaine. Elle collabore également à desromans pour la jeunesse ainsi qu'à des albums illustrés et BD pour les jeunes[4],[7].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Recueils de nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Curieux Sentiments, Mango, 2000
  • Du début à la fin, La Pierre d'Alun, 2001
    Illustrations de Thierry Lenoir
  • De long en large, Nuit myrtide, 2006
    Coécrit avec Patrick Bouvet.
  • Au pays où les Chinois nagent debout, Nuit myrtide, 2016
    Coécrit avec Dominique Fabre.

Littérature jeunesse et BD[modifier | modifier le code]

  • Trop c'est trop !, La Renaissance du Livre, coll. « Jeunesse », 2003
    Illustrations de Marie de Salle
  • Où est passé René, La Renaissance du Livre, coll. « Jeunesse », 2003
    Illustrations de Didier Lange
  • Angle mort, Casterman (KSTR), 2007
    Illustrations de Olivier Balez
  • Carnaval à Bruxelles, Syros, 2019

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Claude Mesplède, Dictionnaire des littératures policières, vol. 1 : A - I, Nantes, Joseph K, coll. « Temps noir », , 1054 p. (ISBN 978-2-910-68644-4, OCLC 315873251), p. 763-764
  2. Fiche de Pascale Fonteneau sur bnf.fr
  3. Jean Tulard, Dictionnaire du roman policier : 1841-2005. Auteurs, personnages, œuvres, thèmes, collections, éditeurs, Paris, Fayard, , 768 p. (ISBN 978-2-915793-51-2, OCLC 62533410), p. 281.
  4. a b c d e et f Josette Gousseau, « Fonteneau, Pascale [Fougères, Bretagne 1963] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1596
  5. a b et c « Confidences sur l'escalier », L'Express,‎ (lire en ligne)
  6. a et b Gérard Meudal, « “Crois-moi”, de Pascale Fonteneau », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. « Pascale Fonteneau », sur Ricochet
  8. Françoise-Marie Santucci, « Et la Poulpette naquit. Pascale Fonteneau, les Damnés de l'artère. Baleine, "Le Poulpe” », Libération,‎ (lire en ligne)
  9. Dinah Brand, « Otto », Lire,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]