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Panneau de signalisation d'obligation spécifique en France

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Obligation spécifique
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Codification B29 et B49
Catégorie Signalisation de prescription
Signification Obligation spécifique
Fin de prescription
Apparu en 1955
Modèle en vigueur 1977

Le panneau de signalisation routière français circulaire à fond bleu, bordé d’un listel blanc et portant en son centre une inscription en caractères blancs indique aux usagers de la route l'obligation de respecter la consigne indiquée. Ce panneau est codifié B29[1].

Histoire

Le panneau de prescription B29, à fond bleu roi et comportant un texte, est apparu en 1955.

Il est modifié en 1977 avec l'ajout d'un listel blanc et le changement de la couleur bleue.

Usage

Les modalités éventuelles d'applications sont inscrites sur un panonceau d'indications diverses M9. Elles doivent être rédigées de manière à rappeler qu'il s'agit d'une obligation, par exemple dans le cas d'un passage souterrain peu éclairé l'inscription « Allumez vos feux »[1].

Galerie

Caractéristiques

Il existe cinq gammes de dimensions de panneaux de prescription[2].

Implantation

Position

Les panneaux de prescription sont placés au voisinage immédiat de l'endroit où la prescription commence à s'imposer. Ils doivent être répétés après chaque intersection autre que celles avec des voies privées non ouvertes à la circulation publique ou des chemins de terre[3].

Distance du bord de chaussée

Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrémité du panneau situé du côté de la chaussée et la rive voisine de cette extrémité ne doit pas être inférieure à 0,70 m[4].

En rase campagne, les panneaux sont placés en dehors de la zone située en bord de chaussée et traitée de telle façon que les usagers puissent y engager une manœuvre de redirection ou de freinage dite « zone de récupération », ou leur support au minimum à 2 m du bord voisin de la chaussée, à moins que des circonstances particulières s'y opposent (accotements étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée, etc.)[4].

En agglomération, les panneaux sont placés de manière à minimiser la gêne des piétons[4].

Le support d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible en vertu du décret-loi du et du décret 57180 du [4].

Hauteur au-dessus du sol

En rase campagne, la hauteur règlementaire est fixée en principe à 1 m (si plusieurs panneaux sont placés sur le même support, cette hauteur est celle du panneau inférieur, hauteur assurant généralement la meilleure visibilité des panneaux frappés par les feux des véhicules. Elle peut être modifiée compte tenu des circonstances locales soit pour assurer une meilleure visibilité des panneaux, soit pour éviter qu'ils masquent la Circulation[5].

En agglomération, lorsqu’il y a un éclairage public, les panneaux peuvent être placés à une hauteur allant jusqu'à 2,30 m pour tenir compte notamment des véhicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nécessité de ne gêner qu'au minimum la circulation des piétons[5].

Position de la face

Le plan de face avant d'un panneau implanté sur accotement ou trottoir doit être légèrement incliné de 3 à 5° vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes[6].

Visibilité de nuit

Les panneaux et panonceaux de signalisation doivent être visibles et garder le même aspect de nuit comme de jour. Les signaux de danger sont tous rétroréfléchissants ou éventuellement dans certaines conditions, éclairés[7].

Les revêtements rétroréfléchissants doivent avoir fait l'objet, soit d'une homologation, soit d'une autorisation d'emploi à titre expérimental. La rétroréflectorisation porte sur toute la surface des panneaux et panonceaux à l'exception des parties noires[7].

Notes et références

  1. a et b Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 4e partie, signalisation de prescription, novembre 2008, article 67-10
  2. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, article 5-3
  3. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 4e partie, signalisation de prescription, novembre 2008, article 49
  4. a b c et d Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 8g
  5. a et b Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 9
  6. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 8a
  7. a et b Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 13

Voir aussi

Bibliographie

Arrêté du 24 novembre 1967 et Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière (versions actualisées)

  • Arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes, 58 p. (lire en ligne)
  • Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière 1re partie : Généralités, 58 p. (lire en ligne)
  • Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière 4e partie : Signalisation de prescription, 45 p. (lire en ligne)

Histoire de la signalisation

  • Marina Duhamel-Herz, Un demi-siècle de signalisation routière : naissance et évolution du panneau de signalisation routière en France, 1894-1946, Paris, Presses de l’École nationale des Ponts et Chaussées, , 151 p. (ISBN 2-85978-220-6)
  • Marina Duhamel-Herz et Jacques Nouvier, La signalisation routière en France : de 1946 à nos jours, Paris, AMC Éditions, , 302 p. (ISBN 2-913220-01-0)

Articles connexes

Liens externes