Panneau de signalisation d'un chemin pour cavaliers obligatoire en France

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Panneaux B22c et B42
Chemin obligatoire pour cavaliers
image image2

Catégorie Signalisation de prescription
Signification Chemin obligatoire pour cavaliers (B22c) - Fin de prescription (B42)
Apparu en 1977
Modèle en vigueur 1977

Le panneau de signalisation routière français circulaire à fond bleu, bordé d’un listel blanc et portant en son centre un pictogramme représentant un cavaliers, signale aux cavaliers qu'ils sont tenus d'emprunter le chemin à l'entrée duquel il est placé. Il signale par ailleurs autres usagers de la route qu'ils n'ont pas le droit de l'emprunter ni de s'y arrêter. Ce panneau est codifié B22c[1].

Le panneau de fin de prescription est représenté par le même signal barré d'une ligne rouge oblique. Il est codé B42.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les deux panneaux de prescription et de fin de prescription apparaissent en 1977[2]. Ces modèles sont toujours en vigueur.

Usage[modifier | modifier le code]

Le panneau B22c peut éventuellement être complété par un panonceau directionnel M3[1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Il existe cinq gammes de dimensions de panneaux de prescription[3].

Implantation[modifier | modifier le code]

Position[modifier | modifier le code]

Les panneaux de prescription sont placés au voisinage immédiat de l'endroit où la prescription commence à s'imposer. Ils doivent être répétés après chaque intersection autre que celles avec des voies privées non ouvertes à la circulation publique ou des chemins de terre[4].

Distance du bord de chaussée[modifier | modifier le code]

Implantation d'un panneau de danger sur accotement en rase campagne

Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrémité du panneau situé du côté de la chaussée et la rive voisine de cette extrémité ne doit pas être inférieure à 0,70 m[5].

En rase campagne, les panneaux sont placés en dehors de la zone située en bord de chaussée et traitée de telle façon que les usagers puissent y engager une manœuvre de redirection ou de freinage dite « zone de récupération », ou leur support au minimum à 2 m du bord voisin de la chaussée, à moins que des circonstances particulières s'y opposent (accotements étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée, etc.)[5].

En agglomération, les panneaux sont placés de manière à minimiser la gêne des piétons[5].

Le support d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible en vertu du décret-loi du et du décret 57180 du [5].

Hauteur au-dessus du sol[modifier | modifier le code]

En rase campagne, la hauteur règlementaire est fixée en principe à 1 m (si plusieurs panneaux sont placés sur le même support), cette hauteur est celle du panneau inférieur, hauteur assurant généralement la meilleure visibilité des panneaux frappés par les feux des véhicules. Elle peut être modifiée compte tenu des circonstances locales soit pour assurer une meilleure visibilité des panneaux, soit pour éviter qu'ils masquent la Circulation[6].

En agglomération, lorsqu’il y a un éclairage public, les panneaux peuvent être placés à une hauteur allant jusqu'à 2,30 m pour tenir compte notamment des véhicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nécessité de ne gêner qu'au minimum la circulation des piétons[6].

Position de la face[modifier | modifier le code]

Le plan de face avant d'un panneau implanté sur accotement ou trottoir doit être légèrement incliné de 3 à 5° vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes[7].

Visibilité de nuit[modifier | modifier le code]

Les panneaux et panonceaux de signalisation doivent être visibles et garder le même aspect de nuit comme de jour. Les signaux de danger sont tous rétroréfléchissants ou éventuellement dans certaines conditions, éclairés[8].

Les revêtements rétroréfléchissants doivent avoir fait l'objet, soit d'une homologation, soit d'une autorisation d'emploi à titre expérimental. La rétroréflectorisation porte sur toute la surface des panneaux et panonceaux à l'exception des parties noires[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 4e partie, signalisation de prescription, novembre 2008, article 66-2
  2. Arrêté du 6 juin 1977 modifiant les articles 2, 3, 3-1, 4, 5, 6, 7 de l'arrêté du 24 novembre 1967 (Signalisation routière et autoroutière)
  3. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, article 5-3
  4. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 4e partie, signalisation de prescription, novembre 2008, article 49
  5. a b c et d Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 8g
  6. a et b Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 9
  7. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 8a
  8. a et b Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 13

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Arrêté du 24 novembre 1967 et Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière (versions actualisées)[modifier | modifier le code]

  • Arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes, 58 p. (lire en ligne)
  • Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière 1re partie : Généralités, 58 p. (lire en ligne)
  • Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière 4e partie : Signalisation de prescription, 45 p. (lire en ligne)

Histoire de la signalisation[modifier | modifier le code]

  • Marina Duhamel-Herz, Un demi-siècle de signalisation routière : naissance et évolution du panneau de signalisation routière en France, 1894-1946, Paris, Presses de l’École nationale des Ponts et Chaussées, , 151 p. (ISBN 2-85978-220-6)
  • Marina Duhamel-Herz et Jacques Nouvier, La signalisation routière en France : de 1946 à nos jours, Paris, AMC Éditions, , 302 p. (ISBN 2-913220-01-0)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]