Omicron Bootis

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Omicron Bootis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 45m 14,460s[1]
Déclinaison +16° 57′ 51,41″[1]
Constellation Bouvier
Magnitude apparente +4,60[2]

Localisation dans la constellation : Bouvier

(Voir situation dans la constellation : Bouvier)
Caractéristiques
Type spectral G8.5 III[3]
Indice U-B +0,75[2]
Indice B-V +0,98[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −9,18 km/s[4]
Mouvement propre μα = −60,69 mas/a[1]
μδ = −50,56 mas/a[1]
Parallaxe 13,42 ± 0,24 mas[1]
Distance 243 ± 4 al
(75 ± 1 pc)
Magnitude absolue +0,24[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,05 M[4]
Rayon 11 R[6]
Gravité de surface (log g) 2,7[6]
Luminosité 85 L[4]
Température 4 864 ± 25 K[4]
Métallicité −0,10 [Fe/H][6]
Rotation 3,6 km/s[6]
Âge 2,72 × 109 a[4]

Désignations

ο Boo, 35 Boo, HR 5502, HD 129972, HIP 72125, GJ 9493, BD+17°2780, GC 19858, SAO 101184[7]

Omicron Bootis (ο Bootis / ο Boo) est une étoile géante de la constellation boréale du Bouvier. D'une magnitude apparente de +4,60[2], elle est visible à l’œil nu. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 13,42 mas mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui signifie qu'elle est distante de ∼ 243 a.l. (∼ 74,5 pc) de la Terre. L'étoile se rapproche du Soleil à une vitesse radiale de −9 km/s[4].

Omicron Bootis est une étoile géante jaune de type spectral G8.5 III[3], âgée de 2,72 milliards d'années[4]. C'est une étoile évoluée qui appartient au red clump (ou grumeau rouge), ce qui indique qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son cœur[8]. Bien que son spectre montre une surabondance en baryum par rapport à ce qui est normalement observé pour une étoile de son type, Williams (1975) la considère comme une étoile à baryum « très douteuse »[9].

Omicron Bootis est environ deux fois plus massive que le Soleil[4] et son rayon est onze fois plus grand que celui du Soleil[6]. Elle est 85 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 864 K[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b c d e f g h et i (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c d et e (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  7. (en) * omi Boo -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)
  9. (en) P. M. Williams, « Stellar compositions from narrow-band photometry - V. Barium abundances for 200 evolved stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 170,‎ , p. 343–362 (DOI 10.1093/mnras/170.2.343, Bibcode 1975MNRAS.170..343W)

Liens externes[modifier | modifier le code]