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Olivier Nasti

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Olivier Nasti
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Olivier Nasti, né le à Belfort, est un chef cuisinier français, doublement étoilé depuis 2014 au guide Michelin pour son restaurant La Table d'Olivier Nasti, situé à Kaysersberg, en Alsace.

Biographie

Olivier Nasti grandit à Morvillars[1] (Territoire de Belfort), en Franche-Comté. Sa mère est comptable, son père, italien[2], décède quand il est jeune[3]. Très vite, il veut déjà gagner sa vie et distribue des journaux[1], vend des poissons, des fruits et des foins qu'il ramasse pour les paysans[4] et travaille dans la boulangerie du village. A 14 ans, il songe à devenir paysan puis boulanger mais sa mère n'approuve pas ces orientations[2]. Il s'oriente vers une formation en restauration[5] et débute en 1984 un CAP et BEP au CFA de Belfort[6]. Il réalise son apprentissage avec le chef Dominique Mathy au Château Servin (deux étoiles Michelin) à Belfort. Là, il prend goût à ce métier et à la recherche de l'excellence[3]. Il décroche en un CAP cuisine.

Il débute ensuite en tant que commis au Beau rivage palace à Lausanne. Il est ensuite demi-chef de partie volailles et grillades au Sheraton au Luxembourg, puis encore demi-chef de partie au South Croydon au Royaume-Uni. Il travaille ensuite comme chef de partie chez Jean-Yves Schillinger à Colmar où il finit second. En 1988, il est chef de partie sauces et épices chez Olivier Roellinger à Cancale. En 1990 il est chef de partie poissons à l'Auberge de l'Ill à Illhauesern[1]. En 1992, il est premier chef de partie au Cagnard à Cagnes-sur-Mer[6].

En , Olivier Nasti et son frère Emmanuel, architecte et sommelier, reprennent le Caveau d'Eguisheim[2]. Là, Olivier Nasti s'imprègne du terroir et de la gastronomie alsacienne[7]. Il y rencontre Patricia qui deviendra son épouse[8].

En 2000, il achète l'hôtel Le Chambard à Kaysersberg avec son frère Emmanuel Nasti[3]. L'établissement est géré par la famille Nasti : Olivier Nasti devient chef du restaurant de l'hôtel. Son frère Emmanuel est sommelier de son restaurant (il quittera cette fonction pour devenir caviste en 2016[9]), l'épouse d'Olivier, Patricia Nasti gère le Winstub et l’hôtel et sa fille Manon est responsable de la qualité du service client. L'épouse d'Emmanuel, Corinne, s'occupe de la réception.

En 2005, le restaurant Le Chambard obtient une étoile au Guide Michelin.

En 2006, Olivier Nasti crée une nouvelle enseigne à Kaysersberg, le Flamme & Co, restaurant spécialisé de flammekueches. Il en ouvrira un second à Strasbourg en 2010[10], puis un troisième à Mulhouse en 2014 avant de les revendre, le dernier restaurant ayant été cédé en 2019[11].

Olivier Nasti remporte en 2007 le titre de Meilleur ouvrier de France[7], après avoir échoué deux fois au concours en 2000 et en 2004[12].

Les prix et récompenses suivent : en 2009 , Olivier Nasti est désigné «Gault & Millau d’Or». L'année suivante il est « Coup de cœur de l’année » de Lecoq Gourmand.

En 2014, il obtient une quatrième toque au Gault & Millau et la seconde étoile du Guide Michelin pour le restaurant Le Chambard. En 2014, pour éviter la confusion avec les autres services d'hôtellerie du Chambard, il change progressivement le nom du restaurant qui devient le 64°, en référence à la température de cuisson de l’œuf parfait dans l'un des plats signatures d'Olivier Nasti[13],[14].

En 2017, il rejoint les Grandes Tables du Monde.

En 2018, Olivier Nasti rebaptise son restaurant La Table d'Olivier Nasti[15]. La même année, il est «Gault & Millau d'Or» en région Grand Est[16].

Depuis quelques années, il est cité par la presse comme un des prétendants à une troisième étoile Michelin[17],[18].

Olivier Nasti apparaît dans le jury de l'émission Masterchef[19] sur TF1 et dans l'émission Dans la peau d'un chef[7] sur France 2.

Notes et références

  1. a b et c « Olivier Nasti : meilleur ouvrier de France », sur www.morvillars.fr (consulté le )
  2. a b et c « Portrait de chef Olivier NASTI par Fabien Nègre », sur lesrestos.com (consulté le )
  3. a b et c Jacky Durand, « Olivier Nasti : chasse, peps, nature et traditions », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. Nadine Lemoine, « Olivier Nasti : "Dans ma cuisine, l'émotion prime sur le visuel" », L'Hôtellerie Restauration,‎ , p. 44-45
  5. « Olivier Nasti, qui es-tu ? - Kaysersberg-Vignoble - La rencontre - Le Chambard ** », sur jds.fr (consulté le )
  6. a et b Nadine Lemoine, « Olivier Nasti : "Dans ma cuisine, l'émotion prime sur le visuel" », sur www.lhotellerie-restauration.fr, (consulté le )
  7. a b et c Flora-Lyse Mbella, « Olivier Nasti, chef MOF, deux étoiles : " Seul le travail paie ". », sur Tasty Life Magazine, (consulté le )
  8. Julien Binz, « Patricia Nasti : "Ma Passion pour la Winstub du Chambard" », sur Les Nouvelles Gastronomiques d'Alsace (consulté le )
  9. Julien Binz, « Emmanuel Nasti signe la carte des vins du Cercle à Mulhouse », sur Les Nouvelles Gastronomiques d'Alsace (consulté le )
  10. « Concept Flamme and Co à Kaysersberg, selon Olivier Nasti », sur Assiettes Gourmandes, (consulté le )
  11. Julien Binz, « Olivier Nasti a vendu le Flamme and Co », sur Les Nouvelles Gastronomiques d'Alsace (consulté le )
  12. Nadine Lemoine, « Olivier Nasti : "Dans ma cuisine, l'émotion prime sur le visuel" », L'Hôtellerie Restauration,‎ , p. 44-45
  13. Flora-Lyse Mbella, « Olivier Nasti gagnant du Michelin », sur Goûts d'Alsace (consulté le )
  14. Julien Binz, « Olivier Nasti : le Chambard devient membre des Relais et Chateaux », sur Les Nouvelles Gastronomiques d'Alsace (consulté le )
  15. « Chambard à Kayserberg - Le restaurant 64° devient La Table D'Olivier Nasti », sur Food & Sens, (consulté le )
  16. « Une cuisine créative, hommage aux contrastes de l’Alsace » (consulté le )
  17. Franck Pinay-Rabaroust, « À la recherche de la troisième étoile – 64° Le Restaurant et le chef Olivier Nasti (Kaysersberg) », sur ATABULA - Edition générale, (consulté le )
  18. « Guide Michelin 2020 : Olivier Nasti, nouveau chef 3 étoiles ? », sur YONDER (consulté le )
  19. « Olivier Nasti, qui es-tu ? - Kaysersberg-Vignoble - La rencontre - Le Chambard ** », sur jds.fr (consulté le )

Liens externes