Monique Lange

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Monique Lange
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Monique Mathilde Françoise Hélène Jacqueline Lange
Nationalité
Activités
Père
Robert Lange (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Jean-Jacques Salomon (de à )
Juan Goytisolo (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Mona Achache (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata

Monique Lange est une romancière, scénariste et éditrice française née en 1926 à Paris et morte en 1996 dans la même ville[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et vie privée[modifier | modifier le code]

Monique Lange naît le à Paris, dans une famille juive comprenant Henri Bergson et Emmanuel Berl[2]. Elle passe son enfance en Indochine.

Mariée au sociologue des sciences Jean-Jacques Salomon, puis à l'écrivain espagnol Juan Goytisolo[2] avec lequel elle collabore, elle est la mère de l'écrivaine et photographe Carole Achache[3], qui lui consacre un vibrant portrait, Fille de en 2011[4], et la grand-mère de la réalisatrice Mona Achache[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle est l'autrice de plusieurs romans dont Les Poissons-chats en 1959, Les Platanes en 1960 ou Les Cabines de bain en 1962. Elle a publié une biographie d’Édith Piaf en 1988 et un essai sur Jean Cocteau, Cocteau : prince sans royaume, en 1989.

Éditrice chez Gallimard, elle travaille à la revue Les Temps modernes[2].

Au cinéma, elle a collaboré à l’écriture du scénario pour plusieurs films dont Vanina Vanini de Roberto Rossellini, La Prisonnière de Henri-Georges Clouzot ou La Truite de Joseph Losey. Elle a également travaillé à La Revue du cinéma[2]

Prises de position[modifier | modifier le code]

En 1960, elle est signataire du Manifeste des 121, « Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie », qui prône la désobéissance militaire et l'indépendance du pays[6].

En 1971, elle signe le manifeste des 343, un appel pour la dépénalisation et la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse. Publié dans le magazine Le Nouvel Observateur, c'est, selon le titre paru en une du magazine, « la liste des 343 Françaises qui ont le courage de signer le manifeste “Je me suis fait avorter”[7]. »

Décès[modifier | modifier le code]

Monique Lange est morte à l'âge de soixante-dix ans, le , d'une crise cardiaque à son domicile à Paris[8].

Publications[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

  • 1960 : Prix Cazes pour Les Platanes
  • 1962 : Nouveau prix de la nouvelle pour Rue d'Aboukir
  • 1983 : Prix Méridien des Quatre Jurys pour Les Cabines de bain

Filmographie[modifier | modifier le code]

Écriture[modifier | modifier le code]

Actrice[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee.
  2. a b c et d « Monique Lange », Source : independent.co.uk, sur archive.wikiwix.com (consulté le ).
  3. Notice de personne du catalogue général de la BnF.
  4. « "Fille de", de Carole Achache : Monique Lange sans chichis », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Elle apparaît dans Little Girl Blue, le docufiction de 2023 que Mona Achache a consacré à sa mère.
    Voir : Tarik Khaldi, « Little Girl Blue ou la grâce de la réincarnation par Mona Achache », sur Festival de Cannes, .
  6. Jean-François Sirinelli, « Algérie, Manifeste des 121. "Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie" », sur Libération.fr, (consulté le ).
  7. « Le "Manifeste des 343 salopes" paru dans Le Nouvel Obs en 1971 », sur L'Obs (consulté le ).
  8. « Mort de l'écrivain Monique Lange », sur L'Humanité, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]