Mohamed Nasheed

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Mohamed Nasheed
މުހައްމަދު ނަޝީދު
Illustration.
Mohamed Nasheed en 2022.
Fonctions
Président du Conseil du peuple

(4 ans, 5 mois et 16 jours)
Prédécesseur Qasim Ibrahim
Successeur Mohamed Aslam
Président du Parti démocrate maldivien

(8 ans, 9 mois et 22 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Ibrahim Didi
Successeur Ibrahim Mohamed Solih
Président de la République des Maldives

(3 ans, 2 mois et 27 jours)
Élection 28 octobre 2008
Vice-président Mohammed Waheed Hassan
Prédécesseur Maumoon Abdul Gayoom
Successeur Mohammed Waheed Hassan
Biographie
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Malé (Maldives)
Nationalité maldivienne
Parti politique Parti démocrate maldivien
Conjoint Laila Ali Abdulla
Diplômé de Université de Liverpool John Moores
Religion Islam
Résidence Muliaage

Mohamed Nasheed
Présidents de la République des Maldives

Mohamed Nasheed (dhivehi : މުހައްމަދު ނަޝީދު), « Anni » pour ses partisans[1], né le à Malé (Maldives)[2], est un homme d'État maldivien, président de la République de 2008 à 2012.

Il est l'une des principales figures de l'opposition au président Maumoon Abdul Gayoom, ce qui lui vaut d'être emprisonné à plusieurs reprises puis à s'exiler au Royaume-Uni et au Sri Lanka. Il est ensuite élu à sa succession en 2008. Il démissionne en 2012 après une mutinerie des forces de sécurité.

Candidat à l'élection présidentielle de 2013, il est battu de peu et dans des circonstances controversées par Abdulla Yameen, demi-frère de l'ancien président. Il devient ensuite président du Parti démocratique maldivien en 2014 et chef de l'opposition à Yameen[3]. De nouveau emprisonné de 2015 à 2016 après une condamnation controversée, il part en exil entre le Royaume-Uni et le Sri Lanka. La coalition d'opposition, muselée, composée de la majorité des grands partis, et dont les membres, dont Gayoom, sont emprisonnés et alors que la candidature de Nasheed est invalidée, remporte finalement la présidentielle de 2018 après avoir présenté la candidature d'Ibrahim Mohamed Solih. Il retourne ensuite au pays puis la Cour suprême casse sa condamnation.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

Il est titulaire d'une licence d'études maritimes, obtenue à l'Université de Liverpool John Moores au Royaume-Uni en 1989, et a également effectué des études au Sri Lanka[4],[1],[2].

Militant des droits de l'homme et opposant à Gayoom[modifier | modifier le code]

Il est journaliste et militant des droits de l'homme avant d'entrer en politique[5],[6]. Il est arrêté une première fois en 1990, après avoir publié un article dénonçant des actes de corruption du gouvernement. En 1991, Amnesty International le décrit comme un prisonnier d'opinion. Il passe une partie des années qui suivent en prison, en résidence surveillée ou en exil interne sur un atoll loin de la capitale. Ses deux filles naissent pendant qu'il purge dix-huit mois d'isolement carcéral[4],[7]. Il est élu député en 1999, représentant la capitale (Malé) au Parlement, mais est bientôt destitué et emprisonné à nouveau[2]. En , il est « condamné à une peine de deux ans et demi d'interdiction de séjour » pour « vols de biens appartenant à l'État non spécifiés ». Amnesty International déclare alors : « Il est possible que les poursuites judiciaires engagées contre cet homme aient été motivées par des considérations politiques. Amnesty International craint par conséquent que Mohamed Nasheed ne soit un prisonnier d'opinion »[8].

En , il quitte le pays et obtient l'asile politique au Royaume-Uni[4],[9].

En 2005, de retour au pays, Nasheed initie une « campagne de désobéissance civile non-violente », pour accélérer la transition vers la démocratie[2]. Il est arrêté lors d’une manifestation pacifique à Malé, inculpé pour sédition et de nouveau emprisonné. Amnesty International déclare que « son arrestation avait été motivée par des considérations politiques ». Il est libéré en [3]. En tout, entre 1990 et 2008, il aura été incarcéré seize fois[7].

Élection présidentielle de 2008[modifier | modifier le code]

Nasheed est le candidat du Parti démocratique maldivien à l’élection présidentielle du 8 octobre 2008. Il s'agit des premières élections multipartites dans l'histoire du pays[10] ; avant cela, le président Gayoom fut le seul candidat autorisé lors de six élections consécutives[11]. Nasheed obtient 25 % des suffrages au premier tour, terminant deuxième derrière le président sortant Maumoon Gayoom. Qualifié pour le second tour[12], il l'emporte le 28 octobre suivant avec 54,2 % des voix, contre 46,7 % à son adversaire. Il prend ses fonctions de président des Maldives le .

Président de la République[modifier | modifier le code]

Politiques[modifier | modifier le code]

Nouvellement élu, Nasheed annonce pour objectif que le pays atteigne la neutralité carbone en dix ans[10]. Le , il organise un conseil des ministres à trois mètres sous le niveau de la mer, afin d'alerter l'opinion publique mondiale sur le risque de disparition à terme de son pays et des autres membres de l'AOSIS (Alliance des petits États insulaires) en raison de l'élévation du niveau des eaux suscitée par le réchauffement climatique[5]. Lors de la conférence de Copenhague de 2009 sur le climat, Nasheed confère à des journalistes le statut de membres de la délégation officielle maldivienne, afin qu'ils puissent pénétrer avec leurs caméras derrière les portes fermées et révéler au monde ce qui s'y dit et s'y produit. Il fait de la sensibilisation du monde aux conséquences du changement climatique l'une des priorités de sa présidence, affirmant que sa lutte contre le changement climatique est tout aussi importante que la lutte qu'il a menée pour la démocratie dans son pays. Il suggère également que, la montée des eaux étant sans doute inéluctable, il chercherait à acheter, quelque part, une large parcelle de terre pouvant accueillir la totalité de la population maldivienne, le temps venu. En 2011, le film documentaire américain The Island President (en) est consacré à ses efforts concernant le changement climatique[5],[13].

Time magazine le décrit en 2009 comme l'un des « héros de l’environnement » et un « visionnaire »[13]. Foreign Policy le classe 37e sur sa liste des cent grands penseurs de l'année 2010[6]. La même année, Newsweek le décrit comme l'un des dix dirigeants nationaux les plus respectés au monde[14].

Démission[modifier | modifier le code]

Début 2012, il doit faire face à des manifestations de conservateurs musulmans qui l'accusent d'être trop libéral, et même « anti-islamique » (ils s'opposent également au fait que des touristes israéliens aient le droit de visiter le pays[15]). Dans le même temps, la hausse des prix fragilise la popularité du président ; il est accusé de l'avoir provoquée par ses politiques de lutte contre le déficit budgétaire. Enfin, et surtout, en janvier il ordonne à l'armée de procéder à l'arrestation d'Abdulla Mohamed, président de la Cour suprême, l'accusant de protéger des membres de l'ancien régime. Les partis d'opposition ainsi que la Cour suprême dénoncent une arrestation « anticonstitutionnelle » ; des manifestants qualifient Nasheed de « dictateur ». Le , des policiers attaquent un siège du Parti démocrate (le parti du président). Le 7, l'armée disperse une manifestation de policiers et d'autres manifestants au moyen de gaz lacrymogène ; l'armée conseille ensuite à Nasheed de démissionner. Celui-ci démissionne le jour même, expliquant qu'il souhaite éviter des débordements violents. Le vice-président Mohammed Waheed Hassan le remplace, et ordonne la libération d'Abdulla Mohamed[16]. Peu après, Nasheed déclare qu'il a démissionné sous la contrainte des armes : des soldats en armes l'auraient entouré « et m'ont dit qu'ils n'hésiteraient pas à s'en servir si je ne démissionnais pas ». Waheed dément cette version des faits[10]. Nasheed dénonce un « coup d'État islamiste »[15].

Au lendemain de sa démission, Nasheed publie un article dans le New York Times, accusant les juges choisis par Gayoom d'avoir « protégé l'ancien président, les membres de sa famille et ses alliés politiques, dont beaucoup sont accusés de corruption, de détournement de fonds et de violations des droits de l'homme ». Il ajoute que la liberté d'expression qu'il (Nasheed) a instaurée a été détournée par des « islamistes extrémistes. Des ministres de l'ancien président ont lancé des injures antisémites et anti-chrétiennes contre mon gouvernement, accusant d'apostasie tous ceux qui cherchaient à défendre les traditions islamiques libérales de notre pays, et affirmant que la démocratie leur donne, ainsi qu'à leurs alliés, le droit d'appeler à un jihad violent et de proférer des paroles de haine ». Concernant l'arrestation d'Abdulla Mohamed, il écrit : « Il me semble que je n'avais pas d'autre choix que de faire ce que j'ai fait »[17].

Le , un porte-parole de la police indique que la police a trouvé de nombreuses bouteilles d'alcool dans les ordures de la résidence présidentielle. La consommation d'alcool étant illégale en dehors des stations touristiques, des poursuites sont envisagées contre Nasheed, qui risquerait jusqu'à trois ans de prison, ou l'exil interne sur une île loin de la capitale[18].

Olivier Guillard, chercheur associé à l'IRIS, indique : « Mohamed Nasheed était très attendu sur le volet démocratique pendant son mandat. Il avait cependant déçu, parce qu’il s'était heurté à une résistance au sein de l'administration et dans le secteur public qu'il n’a pas su dépasser »[19].

Après la présidence[modifier | modifier le code]

Arrestations[modifier | modifier le code]

Nasheed, réfugié à l'ambassade d'Inde aux Maldives.

Il est arrêté le pour avoir refusé de comparaitre en justice pour l'affaire de l'arrestation d'un juge en 2012[20]. Il est accusé d'abus de pouvoir, puis libéré dès le lendemain, l'audience se tenant le [21].

Il est de nouveau arrêté le , après avoir pourtant eu la garantie de ne pas être arrêté, après s'être réfugié à l'ambassade d'Inde[22]. Amnesty International dénonce une « justice sélective »[23].

Élection présidentielle de 2013[modifier | modifier le code]

Le , il arrive largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle de 2013 avec 45,45 % des voix devant Abdulla Yameen (25,35%), demi-frère de Maumoon Abdul Gayoom, Gasim Ibrahim (24,07%), homme d'affaires du secteur du tourisme et Mohamed Waheed (5,13%), président sortant[24].

Le second tour, prévu le , est reporté par la Cour suprême[25], décision qui suscite de nombreuses réactions internationales dont celle du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon[26]. Le , la Cour suprême décide d'annuler les résultats du premier tour et ordonne qu'il soit de nouveau organisé le [27]. Cependant, la police intervient le jour du scrutin pour empêcher les électeurs de voter[28]. Nasheed reclame sans succès la démission de son ancien colistier, Mohammed Waheed Hassan, qui lui avait succédé en 2012[29].

Enfin, le , le premier tour est de nouveau organisé et marqué une fois de plus par l'arrivée en tête de Nasheed avec 46,93 % des voix[30]. Malgré cet écart, il enregistre une défaite face à Abdulla Yameen, qui remporte l'élection le avec 51,3 % des voix[31].

Procès et détention[modifier | modifier le code]

Le , il est de nouveau arrêté pour « terrorisme » au sujet de l'affaire du juge, et, le lendemain, la justice refuse sa libération conditionnelle[32]. Le , il est finalement condamné à treize ans de prison[33]. Il est défendu par l'avocate Amal Clooney[34]. Selon Amnesty International, l'ONU aurait dénoncé un « procès arbitraire »[35].

Sa condamnation est confirmée en 2016 par la Cour suprême.

Exil au Royaume-Uni et au Sri Lanka[modifier | modifier le code]

En mars 2016, il est autorisé à se rendre au Royaume-Uni pour des soins médicaux[36]. Le , le pays lui accorde finalement l'asile politique[37]. Il monte alors une coalition avec plusieurs partis, dont une formation islamiste[38]. Le , il noue une alliance avec son ancien rival Maumoon Abdul Gayoom[39].

Le , considérant sa condamnation comme « politiquement motivée », la Cour suprême décide de casser le jugement et Nasheed annonce dans la foulée sa candidature à l'élection de [40], à la tête d'une coalition hétéroclite d'opposition[41]. Le 5 février, le président Abdulla Yameen, refuse d'appliquer la décision, malgré la demande de l'ONU[42] et fait remarquer que selon lui, la Cour suprême « n'est pas au-dessus des lois »[43], puis assiège les bureaux de la Cour suprême, suspend le parlement, au sein duquel il vient de perdre la majorité après une autre décision de la Cour suprême ordonnant la réintégration des députés récemment passés dans l'opposition, limoge le chef de la police, fait arrêter son demi-frère, l'ancien président Maumoon Abdul Gayoom et décrète l'état d'urgence[44]. Dans la soirée, il fait également arrêter deux juges de la Cour suprême, dont son président Abdulla Saeed, et Ali Hameed[45]. Il justifie cela par une « conspiration » et un « coup d'État »[46]. Nasheed appelle alors l'Inde et les États-Unis, à intervenir[47]. Finalement, les trois juges de la Cour suprême restés en liberté décident d'annuler la décision[48]. L'ONU dénonce alors une « attaque contre la démocratie »[49].

Le , il renonce à se présenter à l'élection présidentielle maldivienne de 2018 après le refus de la commission électorale de valider sa candidature[50]. Ibrahim Mohamed Solih est choisi à sa place. Durant la campagne, les médias n'ont pas couvert la campagne électorale d'Ibrahim Mohamed Solih, de crainte de représailles[51]. Le soir du scrutin du , les estimations des résultats le donnent largement vainqueur[52],[53]. La commission électorale a ensuite confirmé ces résultats durant la nuit du 23 au [54]. Abdulla Yameen reconnaît publiquement sa défaite le [53].

Retour aux Maldives et annulation de sa condamnation[modifier | modifier le code]

Mohammed Nasheed (au centre) en 2018, lors de l'investiture d'Ibrahim Mohamed Solih.

Le , après la suspension par la Cour suprême de sa peine de prison en attendant son procès en appel, il retourne au pays[55]. Le , la Cour suprême casse sa condamnation, estimant qu'il n'aurait pas dû être poursuivi[56].

Élections législatives de 2019[modifier | modifier le code]

Le , son parti, le MDP, remporte plus des deux tiers des sièges du Conseil du peuple lors des élections législatives, une première pour un parti depuis l'avènement du multipartisme en 2008, alors que Nasheed, lui-même élu député, promet la mise en place d'un régime parlementaire[57]. Le suivant, il est élu président de l'assemblée.

Le 6 mai 2021, il est blessé dans un attentat à la bombe[58].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) "Profile: Mohamed Nasheed", The Telegraph, 29 octobre 2008
  2. a b c et d (en) Biographie officielle sur le site de la présidence de la République (en cache à la suite de sa démission)
  3. a et b (fr) « Maldives : libération d’un chef de l’opposition et adhésion au Pacte international relatif aux droits civils et politiques », Amnesty International, 22 septembre 2006
  4. a b et c (en) "Mohamed Nasheed: Maldives leader who has been in tighter spots", The Guardian, 9 février 2012
  5. a b et c (en) "The Maldives man with a plan to save the world", The Independent, 10 septembre 2011
  6. a et b (en) "The FP Top 100 Global Thinkers", Foreign Policy, décembre 2010
  7. a et b (en) "Meet David Cameron's new best friend", The Guardian, 28 novembre 2011
  8. (fr) « MALDIVES : CRAINTES DE TORTURE / CRAINTES POUR LA SÉCURITÉ, Mohamed Nasheed, député de Malé », Amnesty International, 12 novembre 2001
  9. « Mohamed Nasheed. Prisonnier des îles », sur Libération.fr (consulté le )
  10. a b et c (en) "Maldives president says he was forced to resign at gunpoint", The Guardian, 8 février 2012
  11. (en) "Profile: Mohamed Nasheed", Al-Jazeera, 7 février 2012
  12. (en) "Gayoom faces run-off in Maldives", BBC, 9 octobre 2008
  13. a et b (en) "Mohamed Nasheed", Time
  14. (en) "Manmohan Singh, the leader other leaders love: Newsweek", India Tribune
  15. a et b "Maldives: le président veut "l'unité", son prédécesseur évoque un complot", Agence France-Presse, 8 février 2012
  16. (en) "Fall from grace for Maldives' democratic crusader", BBC, 7 février 2012
  17. (en) Mohamed Nasheed, "The Dregs of Dictatorship", New York Times, 8 février 2012
  18. (en) "New Maldives president denies plot to oust Mohamed Nasheed", The Guardian, 8 février 2012
  19. La-Croix.com, « Ibrahim Mohamed Solih, le second choix devenu président des Maldives », sur La Croix (consulté le )
  20. http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/maldives-l-ex-president-arrete-par-la-police-08-10-2012-2214959.php
  21. « L'ex-président des Maldives libéré », sur www.cnews.fr (consulté le )
  22. « L'ex-président Mohamed Nasheed arrêté aux Maldives », Challenges,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  23. « Maldives. L’arrestation de l’ancien président est un exemple de « justice sélective » », sur Amnesty International Belgique Francophone (consulté le )
  24. « Maldives : l’ancien président en tête, second tour nécessaire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Libération 7 septembre 2013
  25. « Maldives : la Cour suprême reporte le second tour de l'élection présidentielle », RFI, 24 septembre 2013
  26. Ban préoccupé par le report du second tour de l'élection présidentielle aux Maldives, Centre d'actualité de l'ONU, 24 septembre 2013
  27. « Aux Maldives, la Cour suprême annule le premier tour de l'élection présidentielle », Libération, 7 octobre 2013
  28. « Présidentielle aux Maldives: la police empêche la tenue du premier tour », RFI, 19 octobre 2013
  29. http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/presidentielle-aux-maldives-l-ex-president-nasheed-determine-20-10-2013-3242761.php
  30. « Présidentielle aux Maldives : l'ex-président Nasheed en tête avant un 2e tour », Le Parisien, 9 novembre 2013
  31. « Maldives : Abdulla Yameen remporte l'élection présidentielle », RFI, 17 novembre 2013
  32. « Aux Maldives, c'est la prison pour l'ancien président Mohamed Nasheed », RFI, 24 février 2015
  33. « Maldives: l’ex-président Nasheed condamné à 13 ans de prison », Libération, 13 mars 2015
  34. Marine Benoit, « Amal Clooney et Cherie Blair s’écharpent aux Maldives », lemonde.fr, 2 octobre 2015.
  35. « Les Maldives rejettent l'incarcération politique « arbitraire » de l'ancien président », sur Amnesty International Belgique Francophone (consulté le )
  36. « Maldives : la résistance s'organise à Londres », sur Libération.fr (consulté le )
  37. ome, « Le Royaume-Uni aurait accordé l'asile à l'ex-président des Maldives », sur Le Figaro (consulté le )
  38. « Mohamed Nasheed. Prisonnier des îles », sur Libération.fr, Libération, (consulté le ).
  39. (en) Suhasini Haidar, « Maldivian arch-rivals Mohammad Nasheed and Maumoon Abdul Gayoom join forces. », sur The Hindu (consulté le ).
  40. « Maldives: l'opposant en exil Nasheed se présentera à la présidentielle », sur LExpress.fr (consulté le )
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  43. Le Point, magazine, « Le président des Maldives décrète l'état d'urgence, un ex-président arrêté », sur Le Point (consulté le )
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  47. Le Point, magazine, « Les Maldives s'enfoncent dans le chaos politique », sur Le Point (consulté le )
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  50. « Maldives: l'ancien président Nasheed renonce à se présenter à la présidentielle - Asie-Pacifique - RFI », sur RFI (consulté le )
  51. « Présidentielle aux Maldives: sous la plage, la répression », sur Libération.fr (consulté le ).
  52. « Maldives/présidentielle: le candidat de l'opposition revendique la victoire », Agence France-Presse, 23 septembre 2018
  53. a et b (en) "Live blog: Victory for Ibu", The Maldives Independent, 23 septembre 2018
  54. « Maldives : le leader de l’opposition remporte l’élection présidentielle », sur Le Monde.fr (consulté le )
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