Mehdi Ben Gharbia
Cet article est une ébauche concernant un homme politique tunisien.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Mehdi Ben Gharbia | |
 Portrait de Mehdi Ben Gharbia | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député de la circonscription de Bizerte | |
| En fonction depuis le (9 ans, 5 mois et 8 jours) |
|
| Élection | 26 octobre 2014 |
| Constituant de la circonscription de Bizerte | |
| – (3 ans et 10 jours) |
|
| Élection | 23 octobre 2011 |
| Groupe politique | Alliance démocratique |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Bizerte, Tunisie |
| Nationalité | tunisienne |
| Parti politique | Ennahdha, Parti démocrate progressiste puis Alliance démocratique |
modifier  |
|
Mehdi Ben Gharbia (المهدي بن غربية), né le 19 juin 1973 à Bizerte, est un homme politique et homme d'affaires tunisien, membre de l'assemblée constituante puis de l'Assemblée des représentants du peuple. Il est également le président du Club athlétique bizertin depuis 2011.
Jeunesse
Originaire de la ville de Bizerte, il effectue ses études primaires à l’école préparatoire des Sœurs entre 1977 et 1979, avant de rejoindre l’école primaire Jeanne-d’Arc jusqu'en 1981 et l’école primaire Mohammed V à Alger jusqu'en 1986[1]. Il poursuit ses études secondaires au lycée Telemli d’Alger, entre 1986 et 1987, puis au lycée du 2-Mars 1934 à Bizerte, où il obtient son baccalauréat, section mathématiques avec mention, en 1992[1]. Il intègre ensuite la faculté de médecine de Tunis mais s’arrête en troisième année suite à son arrestation en 1994 pour des raisons politiques[1].
Carrière professionnelle
En 2001, il reprend la société World Freight Service qui est à un stade embryonnaire et développe cette société spécialisée dans le fret aérien[1].
En 2004, il crée et développe la société Flash Tunisie, entreprise cédée en 2009, avant la création en 2005 de la société LBG Consulting, spécialisée dans l’assistance et le contrôle des expéditions spéciales[1].
En 2006, il crée la société Platinium Events (agence de voyages de catégorie A) puis crée la société Platinium Rent Car en 2007[1].
En 2009, il crée la société Chronofret puis, en 2010, la société civile immobilière Ben Gharbia, dont le chantier est entamé en 2011 et achevé en septembre 2012[1].
Il est élu en mars 2011 comme président du Club athlétique bizertin. Il est aussi vice-président de la chambre des transitaires à l’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat[1].
Carrière politique
Mehdi Ben Gharbia intègre le mouvement Ennahdha en 1987 et passe quatre ans au sein de son mouvement estudiantin en tant que responsable de l’organisation des élèves d’Ennahdha à Bizerte[1].
En 1991, il cesse toute activité politique suite à l’arrêt des activités d’Ennahdha et se voit arrêté, le 6 juillet 1994, pour appartenance à un parti politique non reconnu, association de malfaiteurs, distribution de tracts et participation à des manifestations non autorisées[1]. Il est alors condamné à sept ans et neuf mois de prison pour appartenance à un parti politique non reconnu et placé en liberté conditionnelle le 6 novembre 1999[1]. Il cesse alors toute activité politique[1].
Après la révolution de 2011, il intègre le Parti démocrate progressiste et se voit élu le 23 octobre 2011 à l'assemblée constituante en tant que représentant de la circonscription de Bizerte[1].
Suite à la création d'Al Joumhouri, fusion du PDP et d'Afek Tounes, certains militants, dont il fait partie, accusent Ahmed Néjib Chebbi et ses alliés d'avoir accaparé une grande partie des places des comités central et exécutif attribuées aux représentants du PDP, dont une douzaine d'entre eux appartiennent à la famille Chebbi. Par conséquent, neuf constituants, lui inclus, décident de suspendre leurs activités dans le parti et lancent le mouvement réformateur, dans l'attente de l'achèvement des négociations avec les militants partageant leur point de vue[2].
Le 29 avril 2012, le courant dit réformateur, issu du PDP, décide lors d'un meeting tenu à Sousse de se retirer définitivement d'Al Joumhouri[3] et de créer son propre parti, l'Alliance démocratique.
