Maurice de Montfort

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Maurice de Montfort
Maurice de Montfort

Naissance
Arles (Bouches-du-Rhône)
Décès (à 77 ans)
Arles (Bouches-du-Rhône)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Colonel
Années de service 17651814
Distinctions Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Maurice de Montfort, né le à Arles (Bouches-du-Rhône), mort le à Arles (Bouches-du-Rhône), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

États de service

Il entre en service le , en qualité d’aspirant à l’école d’artillerie de Grenoble, et il passe le , à celle de Bapaume comme élève, d’où il sort le , pour le régiment d’artillerie de Strasbourg avec le grade de lieutenant en second.

Le , il devient lieutenant en premier, capitaine en second le , et il est fait chevalier de Saint-Louis le . Il reçoit son brevet de capitaine commandant le , et il fait les campagnes de 1792 et 1793, à l’armée du Rhin. Il prend part au siège de Mayence, où il commande l’artillerie, à celui de Cassel, et aux affaires d’avant-postes qui ont lieu durant ces deux années.

Il est nommé chef de bataillon le , et le suivant, il est promu chef de brigade par le conseil de guerre de la place de Mayence. Il est confirmé dans ce dernier grade le de la même année, et muté à Auxonne pour y prendre la direction de l’artillerie. Le poste étant occupé par le colonel Gros, nommé par les représentants du peuple, il est envoyé à Toulon pour y remplir les mêmes fonctions.

Le , il prend le commandement du 5e régiment d’artillerie à pied, et il fait les campagnes de l’an II à l’an VI, aux armées du Rhin, de la Vendée, et d’Italie. Il se distingue en l’an III, lors des attaques dirigées sous Vado, par le général autrichien de Wins, et à la bataille de Loano le . En 1796 et 1797, il est chargé par le général Bonaparte, de plusieurs missions relatives à l’armement et à l’approvisionnement du matériel de l’armée, à l’attaque des places et à la défense de celles conquises sur l’ennemi.

Le , il est employé à la direction d’artillerie de Toulon, et le , à celle de Montpellier. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , officier de l’ordre le , et il est nommé membre du collège électoral du département des Bouches-du-Rhône en l’an XIII.

En 1806, il rejoint la direction de l’artillerie à Perpignan, et en mai 1809, il est désigné pour commander l’artillerie lors du siège de Gérone. Début 1810, il passe à la direction de l’artillerie à Grenoble, et en 1813, il est appelé à l’armée des Alpes, et de là, à Genève, où il est fait prisonnier en janvier 1814.

De retour en France, il est placé à Antibes le , et il est admis à la retraite le de la même année.

Il meurt le , à Arles.

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 357.
  • « Cote LH/1919/47 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 127.