Marie Fresnaye

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Marie Fresnaye
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Marie Fresnaye, née le à Marenla dans le Pas-de-Calais et morte le dans la même commune, est une sculptrice, céroplaste et médailliste française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et famille[modifier | modifier le code]

Adrien Fresnaye candidat républicain du Pas-de-Calais (1885).

Issue d'une famille de treize enfants, Marie Alberte Claire Alphonsine Fresnaye naît le à Marenla du mariage d'Adrien Fresnaye (1824-1901), fabricant de papier, et d'Alexandrine Laligant (1825-1925)[1], dont la famille possède plusieurs moulins et une papeterie à Maresquel.

En 1852, son père, Adrien Fresnaye, devient propriétaire d'un moulin à papier à Marenla. En 1856, il fait construire, sur la Canche, une papeterie moderne activée par une machine à vapeur. Républicain convaincu, il fait éduquer aussi bien ses garçons que ses filles. Il est conseiller général du canton de Campagne-les-Hesdin de 1880 à 1886 et maire de Marenla de 1870 à 1896.

Après qu'il ait fait faire son portrait en médaillon par un artiste du village, ses enfants sont encouragés à s’intéresser aux arts plastiques et disposent pour s'exercer du papier d'emballage, bleu ou ocre produit par l'entreprise familiale[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Marie Fresnaye développe ainsi son talent pour le dessin et la sculpture. Elle annonce à ses parents qu'elle souhaite étudier la statuaire à Paris. Ses parents acceptent à la condition que ses œuvres soient admises au Salon[3]. En 1874, elle expose deux plâtres : Portrait de Mlle A.F., un médaillon et Le Sommeil un buste en haut relief[3].

En 1877, elle est élève du sculpteur Hippolyte Maindron. De 1881 à 1889, elle suit à plusieurs reprises les cours de l'Académie Julian. Elle devient ensuite l'élève d'Henri Chapu.

Pendant toute cette période, elle expose régulièrement au Salon[3] : en 1878 La sybille[4]. En 1881, un buste de sa sœur[5] ainsi qu'un médaillon en plâtre La république présidant à l'instruction de ses enfants[5],[6]. En 1883, elle reçoit la médaille de vermeil de l'exposition des Beaux Arts d'Amiens[7] et expose au Salon un médaillon représentant la guerrière Bradamante[8] ainsi que Petites sources[9], un groupe en plâtre. En 1884, elle expose au Salon deux plâtres, la captive et le charmeur ou amour au pipeau[10] (actuellement propriété du musée d'Orsay) et reçoit une mention honorable au salon de 1884[3]. En 1885, elle obtient une médaille d'or à l'exposition de la société des amis des arts d'Amiens[11].

Elle participe à plusieurs reprises à des salons de femmes. En 1882, elle expose le médaillon de marbre d'un profil grec au cercle de la rue Volney[12]. En 1892 avec l'Union des femmes peintres et sculpteurs, la petite bohémienne[13] et en 1894, un bénitier de marbre haut relief représentant un ange aux ailes repliées et Dans les vignes une statue de plâtre représentant un enfant mordant au raisin[14],[15]. En 1898, Elle participe au salon des Femmes artistes chez George Petit[16]. En ces occasions, elle présente ses travaux aux cotés d'autres sculptrices : citons Louise Lalande, Coralie Cahen, Anna Latry[12], Laure Coutant, Marie Gallaud, Jeanne Royannez[14], Frédérique Valet, Charlotte Bertrand, Jeanne Jozon, Mathilde Thomas-Soyez[16], Blanche Moria, Agnès de Frumerie ou encore Hélène Bertaux[17].

En 1895, Elle expose Le billet doux[17]. Elle produit cette année-là un médaillon en bronze à l’effigie de Victor Morel et reçoit les insignes d'officier académique lors de l'inauguration du monument à Campagne-les-Hesdin[18].

Céroplastie[modifier | modifier le code]

A partir des années 1890, Marie Fresnaye s'adonne à la céroplastie, un domaine dans lequel elle va exceller. Cette technique lui permet de produire des œuvres polychromes d'une grande finesse. En 1895, Elle présente à l'exposition de l'Union des femmes artistes et sculpteurs l'Abondance[19]. Suit en 1896, La source et le ruisseau qu'elle envoie au Salon. L’œuvre est remarquée par le journaliste Louis Énault qui parle du « plaisir que nous éprouvâmes l'autre jour à donner les louanges qu'elle méritait à cette jolie cire polychrome, d'un dessin si délicat; ;et d'une coloration si harmonieuse… »[20].

En 1897, il écrit d'elle « Je n'ai pas l'honneur de connaître M"" Marie Fresnaye, et je ne sais d'elle que ses œuvres, (...) Il se dégage de tout ce qu'elle touche une impression de sincérité et quelque chose comme une sensibilité réelle et puissante; communicative, ou se reconnaissent les artistes de race — les vrais artistes ». Enthousiasmé par Le sommeil de l'Enfant Jésus qu'il remarque au Salon des Champs Élysées, il ajoute « Voilà ce qu'il faut voir et revoir dans la section de la sculpture contemporaine. De sa main très délicate et très fine, - une vraie main de femme - Mlle Marie Fresnaye aime surtout à manier la cire, dont personne ne pétrit mieux qu'elle le grain souple et docile, qu'elle sait revêtir des plus aimables tonalités d'une polychromie toujours discrète et mesurée, aussi harmonieuse qu'elle est attrayante, et qui devient, en quelque sorte, la voluptueuse caresse de l’œil[21]. » La même année dans le Figaro, Arsène Alexandre mentionne ses cires assez délicates et la présente comme une des exposantes les plus remarquées[22]. Le sommeil de l'enfant Jésus est acquis par l'état en 1897 et actuellement en dépôt, ainsi que Chérubin, au musée des beaux arts d'Arras[23].

En 1898, elle expose Rosière, un buste de cire polychrome au salon des Femmes artistes chez George Petit[16] ainsi que plusieurs autres statuettes dont Farniente et Au printemps[24]. La sculptrice suscite toujours l’enthousiasme d'Énault « Mlle Marie Fresnaye,... possède à un très haut degré le sentiment de la couleur... Mlle Marie Fresnaye, dont le ciseau sait quand il le faut s'attaquer au marbre comme le plus courageux praticien, garde cependant, sa sérieuse préférence pour la cire que son pouce génial caresse avec amour […] depuis quelques années déjà, ses cires polychromes sont très remarquées aux Expositions des Artistes Français […]. Ses envois de 1898 la maintiennent au rang qu'elle a su conquérir. Le buste de sa Rosière est tout à fait attrayant, et l'on regarde avec un plaisir extrême ses deux têtes de chérubins, pétries de grâce, dont la précieuse matière a pris des colorations enchanteresses… »

En 1899, elle présente Source de Parfums et Liseuse au Salon d'Amiens[25].

En 1900, elle présente au Salon une autre cire polychrome, Étoile au repos[26]. Cette année-là, à l'exposition universelle, elle obtient une médaille de bronze dans la catégorie sculpture[27].

Travaux commémoratifs[modifier | modifier le code]

Marie Fresnaye produit de nombreux bustes et médaillons commémoratifs honorant des personnalités locales du Pas-de-Calais. Un monument à Victor Morel à Campagne-les-Hesdin en 1894[28],[29]. Un buste de son père au cimetière de Marenla[2], les bustes de deux personnalités montreuilloises : Émile Charpentier (1906) et Victor Dubourg (1920). Elle réalise aussi les médaillons commémoratifs d'Émile Langlet, d'Henri de Lannoy et d'Ernest de Lannoy au cimetière d'Arras[30],[31] ainsi que du général Moisson à Boulogne-sur-Mer (1930)[32],[33].

Paradoxalement, si Marie Fresnaye a souvent évoqué l'univers féminin dans son œuvre, celle-ci n'est plus connue aujourd'hui que par les portraits de ces hommes.

Fin de Vie[modifier | modifier le code]

Livret de Léonce Viltart consacré à Marie Fresnaye en 1899.

En dépit de l’intérêt que suscite ses œuvres de céroplaste, Marie Fresnaye poursuit un discret parcours artistique à l'écart des milieux artistiques des grandes villes. En 1911, elle réside toujours à Marenla avec sa mère et quelques frères et sœurs[2].

Léon Viltart écrit à son sujet en 1899 « Mlle Fresnaye n'est pas seulement modeste, elle est cachée. L'auteur de tant de jolies choses ne franchit pas le Rubicon du succès, et ce, par suite de circonstances qui ne sont pas toutes indépendantes de sa volonté[3]. »

Elle meurt, célibataire, le à Marenla[34].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres présentées par Marie Fresnaye à divers salons.

  • 1874 :
    • Portrait de Mlle A.F - Buste de plâtre[3]
    • Le sommeil - Médaillon de plâtre[3]
  • 1878 La sybille - Statue[4]
  • 1881 La république présidant à l'instruction de ses enfants - Médaillon en plâtre[5],[6]
  • 1882 :
    • Captive - Statue en plâtre[35]
    • Le charmeur ou Amour au pipeau - Plâtre, collection du musée d'Orsay[10],[35]
  • 1883 :
    • Bradamante - Médaillon[8]
    • 1906 - Buste d’Émile Charpentier (1845-1905) bronze. Collection du Musée de France Roger Rodière de Montreuil-sur-Mer.
      Petites sources - Groupe en plâtre[9]
  • 1884 Rêveuse[36]
  • 1886 L'enfant lutinant un héron[37]
  • 1889 :
    • La fillette aux oies - Plâtre[38]
    • L'enfant à la grappe - Plâtre[38]
  • 1890 Jeux d'automne - Bas relief en plâtre[39]
  • 1892 La petite bohémienne[13]
  • 1894 :
    • Bénitier en Marbre (bénitier de l'église Saint Aubin de Marenla ?)[40],[41]
    • 1894 Dans les vignes - statue en plâtre[41]
  • 1895 :
    • Médaillon en bronze de Victor Morel[18],[28],[29],
    • Fleur d'eau - Sculpture[20],[42]
    • Effroi - Sculpture en plâtre[19]
    • Vive le vin ! - Statuette en plâtre[19]
    • L'abondance - Cire polychrome[19]
  • 1896 :
    • La source et le ruisseau - Relief de cire Polychrome[20],[42]
    • Le billet Doux - Cire polychrome[17]
    • Dans les champs - Aquarelle[43]
  • 1897 :
    • Bacchante - Cire Polychrome[44]
    • Le sommeil de l'enfant Jésus - Cire polychrome, collection du musée des Beaux-Arts d'Arras[45],[21],[42]
  • 1920 - Buste de Victor Dubourg (1843-1915), bronze. Collection du Musée de France Roger Rodière de Montreuil-sur-Mer
     ? Chérubin - Cire polychrome, collection du musée des Beaux-Arts d'Arras[46]
  • 1898 :
    • Rosière - Buste de cire polychrome[16]
    • Farniente - Cire[24]
    • Au Printemps - Cire[24]
    • Le Ruisseau - Cire polychrome[47]
  • 1899 :
    • Source de Parfums - Cire[25]
    • 1899 Liseuse - Cire[25]
  • 1900 Étoile au Repos - Cire polychrome[26]
  • 1901 Fillette aux fleurs - Cire polychrome[48]
  • vers 1901 Buste d'Adrien Fresnaye - Sculpture[2]
  • 1905 Étains - Sculpture[49]
  • 1906 Buste d'Emile Charpentier - Bronze, Musée Roger Rodière
  • 1920 Buste de Victor Dubourg - Bronze, Musée Roger Rodière
  • 1930 Médaillon du Général Edmond Moisson - Cimetière de Boulogne[50]
  • ? Médaillons commémoratifs d'Emile Langlet, Henri de Lannoy et Ernest de Lannoy - Cimetière d'Arras[31]
  • ? Vierge, vue à mi-corps, et l'Enfant sur un coussin - Dessin, 2 versions, graphite et crayons de couleurs, collection du musée d'Orsay[51],[52]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Acte de naissance no 1 », sur Les archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ), p. 17.
  2. a b c et d Sophie Léger, La papeterie de Marenla, Comité d'histoire du Haut Pays, (lire en ligne)
  3. a b c d e f et g Léonce Viltart, « Mlle Marie Fresnaye Statuaire et Céroplaste », Mémoires de l'académie d'Arras, vol. tome XXX,‎ (lire en ligne)
  4. a et b « Salon de 1878 », La gazette des Femmes, no 45,‎ , p. 3 (lire en ligne) :

    « la meilleure statue, suivant nous, serait la Sibylle, grandeur nature, exécutée par Marie Fresnaye ; le livre sibyllin est remplacé par une table de pierre sur laquelle Pèrsica vient de prédire l'anéantissement du génie du mal par la Vierge ; la pose a la dignité voulue, les grandes lignes s'élancent, courent et ondulent librement, et de tout point l'ensemble apparaît comme un morceau d'artiste. »

  5. a b et c Jean Alesson, « Salon de 1881 - exposantes », la gazette des Femmes, nos 76-77,‎ , p. 2 (lire en ligne) :

    « Il y a des bustes modelés ou sculptés par des femmes devant lesquels on stationne avec plaisir (...) Le buste au visage spirituellement tourné de la sœur de l'artiste, par Marie Fresnaye, est une tète bien attachée au col, gracieuse et vivante. L'auteur a été médaillée récemment à Amiens. (...) Aux médaillons, il convient de signaler (...) une grande composition allégorique de Marie Fresnaye, représentant des enfants étudiant sous l’œil de la République; elle est bien en cadre.les enfants debout sont bien dessinés. »

  6. a et b « Les artistes du Pas-de-Calais au salon de 1881 », Le progrès du Nord,‎ (lire en ligne)
  7. « Echos et Nouvelles », la gazette des Femmes, no 12,‎ , p. 90 (lire en ligne)
  8. a et b Jean Alesson, « Salon de 1883 (suite) », La Gazette des Femmes, no 11,‎ , p. 86 (lire en ligne) :

    « Médaillons.— (...) Une belle guerrière, Bradamanle, par Marie Fresnaye, est aussi une jolie fantaisie. »

  9. a et b « Nos artistes au Salon », Le progrès du Nord,‎ (lire en ligne)
  10. a et b « Le Charmeur ou amour au pipeau », sur musée d'Orsay (consulté le ).
  11. « Société des amis des arts d'Amiens 27e exposition », Journal des artistes, no 31,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  12. a et b « Les femmes artistes au cercle de la rue Volney », La gazette des Femmes, no 6,‎ , p. 43 (lire en ligne)
  13. a et b Maurice Berton, « Union des femmes peintres et sculpteurs (suite et fin) », Le journal des artistes, no 9,‎ , p. 67 (lire en ligne)
  14. a et b Charles Frémine, « Expostion des femmes peintres et sculpteurs », Le rappel,‎ (lire en ligne)
  15. « Petites nouvelles », Le Pays, no 09 mai 1894,‎ (lire en ligne)
  16. a b c et d Arsène Alexandre, « La vie artistique », Le Figaro, no 9,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  17. a b et c Clovis..., « Palais de L'industrie - deuxième visite à l'exposition des femmes peintres et sculpteurs », Le Quotidien illustré, no 88,‎ , p. 3 (lire en ligne) :

    « le Billet doux, de Mlle Marie Fresnaye, lu assez sceptiquement, entre deux actes de féerie, par une danseuse aux jupons en éventail. »

  18. a et b « Echos et Nouvelles », Le Pays,‎ (lire en ligne)
  19. a b c et d Félix de Monnecove, « Union des femmes peintres et sculpteurs », La revue septentrionale,‎ , p. 149 (lire en ligne) :

    « M"' Fresnaye présente le gracieux groupe en plâtre, de grandeur naturelle, d'une jeune fille et d'un tout petit garçon se serrant l'un contre l'autre, frappés d'effroi par une vipère qui se dresse sur le chemin. Vive le vin ! est la statuette en plâtre d'une bacchante assise à terre, tenant une amphore d'une main et élevant une coupe de l'autre. L'abondance est la figurine, en cire polychromée, d'un enfant qui renverse une corne d'abondance et mord à l'une des grappes qui s'en échappent. »

  20. a b et c Louis Enault, « Les Salons de 1896 », La revue diplomatique, vol. 18e année, no 23,‎ , p. 9 (lire en ligne) :

    « Fleur d'eau, — un simple plâtre—.(...) Le sujet est, très simple ; mais très poétiquement traité : Une jeune fille, sœur des ondines et des sirènes, émergeant de. l'onde qui la baigne jusqu’à la ceinture, étend la main pour cueillir les chastes nénuphars qui flottent au fil du courant. C'est tout et c'est assez ! rien n'est aimable comme ce corps de nymphe ; rien n'est pudique comme le visage de cette gentille créature, qui ne sait même pas qu'elle a laissé son corsage là-bas derrière les saules. »

  21. a et b Louis Enault, « Les expositions de 1897 », La revue diplomatique,‎ , p. 8,9 (lire en ligne)
  22. Arsène Alexandre, « La vie artistique », Le Figaro,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  23. « sculpturespolychromes : Sculpture : Le Sommeil de l'Enfant Jésus [200206] », sur sculptures-polychromes.musee-orsay.fr (consulté le )
  24. a b et c Félix de Monnecove, « Les expositions - exposition des femmes artistes », La revue septentrionale,‎ , p. 63-64 (lire en ligne) :

    « M"* Marie Fresnaye présente quatre ouvrages en cire polychrome parfaitement exécutés Farniente, statuette de jeune femme assise dans un fauteuil, avec une légère draperie bleue sur les genoux; Au printemps, figure en haut-relief, drapée à l'antique et faisant éclore des fleurs; deux fins portraits en médaillon. »

  25. a b et c K. Floris, « Le Salon d'Amiens », La revue septentrionale, no 1,‎ , p. 233 (lire en ligne)
  26. a et b R. Le Choleux, « Le salon de 1900 », La revue septentrionale, no 5,‎ , p. 143 (lire en ligne)
  27. « L'exposition universelle », La revue septentrionale, no 9,‎ , p. 286 (lire en ligne)
  28. a et b « Pas-de-Calais », Le Grand écho du Nord de la France,‎ (lire en ligne)
  29. a et b Jacques Foucquières, « Courrier artistique », La revue du Nord,‎ , p. 318 (lire en ligne)
  30. Nelly Dupré, Laurent Wiart et Suzanne Accart, Le cimetière d'Arras, arras.fr (lire en ligne), p. 10
  31. a et b Henri Landru, « ARRAS (62) : cimetière », sur landrucimetieres.fr, (consulté le )
  32. Michèle Rougier, « Tombeau du général Edmond Moisson », sur POP : la plateforme ouverte du patrimoine (consulté le )
  33. « Boulogne, une cérémonie commémorative de la mort du Général Moisson. », la Croix,‎ (lire en ligne)
  34. « Tables décennales 1933-1942 de Marenla », sur Les archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ), p. 5.
  35. a et b « Les artistes du Nord au Salon de Paris », Le Progrès du Nord, no 125,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  36. H. Miles, « Variété - Le salon de Paris », Le mémorial diplomatique,‎ , p. 361 (lire en ligne) :

    « Mlle Marie Fresnaye, qui comprend la statuaire antique, a fait une Rêveuse, dont le classicisme est assez moderne pour ne pas être ennuyeux. C’est une jeune femme assise, la tête grave et douce, le regard vague perdu dans une absorbante songerie. Le corps est bien pris sous les vêtements à la romaine, drapés simplement ; œuvre d’un talent très mâle, riche de solides qualités. »

  37. Emile Cardon, « La sculpture (septième article) », Moniteur des Arts, vol. 29e année, no 1658,‎ , p. 194 (lire en ligne)
  38. a et b A. Midesar, « Les artistes du Pas-d-Calais au salon de 1889 », L'express du Nord et du Pas-de-Calais,‎ , p. 2 (lire en ligne) :

    « Mlle FRESNAYE expose également deux plâtres : Le Fillette aux oies (n* 4391, pourtour A droite de l'entrée) est un groupe formé par une enfant poursuivie par une oie battant des ailes et dont elle emporte les petits ; l’effroi de l'enfant, l’émoi de l'oiseau sont parfaitement rendus. L 'Enfant à la grappe (n* 4392, pourtour A gauche de l’entrée) est la statue d’un bambin nu, couronné de pampres, assis par terre et pressant une grappe de raisin. »

  39. « Exposition de Boulogne », Journal des artistes, no 35,‎ , p. 280
  40. « Bénitier en Marbre », notice no PM62008521, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  41. a et b A. Midesar, « Les artistes du Pas-de-Calais au salon de 1894 », L'express du Nord et du Pas-de-Calais,‎ (lire en ligne) :

    « Mlle Fresnaye a deux morceaux au Salon : Dans les vignes; — statue plâtre (no 3108, pourtour de gauche, près de l’entrée), représente un Bacchus enfant, se roulant sur une peau de panthère au milieu des pampres et des raisins; il tient d’une main un tambour de basque et, de l’autre, il presse une grappe. Le Bénitier (no 3109. salon de gauche avant le portique) est la reproduction en marbre de celui dont elle a envoyé le plâtre en 1892 : une tête d’ange, les yeux au ciel, dont les ailes se replient et se croisent par devant. »

  42. a b et c Félix de Monnecove, « La société des artistes français », La revue septentrionale,‎ , p. 213 (lire en ligne) :

    « Mlle Fresnaye expose un morceau qu'on peut rapprocher de celui-ci, la Fleur d'eau, mais qui nous offre, par opposition, l'aspect d'une nymphe émergeant à demi d'un étang couvert de nénuphars. Le relief en cire polychrôme, par la même artiste, figurant une Source et un ruisseau, sous la forme d'une nymphe abreuvant un enfant, est d'un goût charmant. »

  43. Exposition. Catalogue. 1896 / Société des amis des arts du département de la Somme, 1883-1911 (lire en ligne), p. 100
  44. Félix de Monnecove, « La société des artistes français », La revue septentrionale, no 1,‎ , p. 143 (lire en ligne)
  45. « Le sommeil de l'enfant Jésus », sur musée d'Orsay (consulté le ).
  46. « Chérubin », sur musée d'Orsay (consulté le ).
  47. Félix de Monnecove, « Nos artistes - La société des artistes français », La revue septentrionale, vol. quatrième année,‎ , p. 189 (lire en ligne) :

    « les deux cires polychromes de M"' Fresnaye : le Ruisseau, personnifié par un jeune garçon chevauchant une urne au milieu des roseaux, et Farniente, envoyé précédemment à l'exposition des artistes femmes. »

  48. Edmond Goor, « Le Salon Valenciennois », La revue septentrionale, no 1,‎ , p. 342 (lire en ligne)
  49. Edmond Goreau, « Les expositions - Le salon valenciennois », La revue septentrionale, no 12,‎ , p. 371 (lire en ligne)
  50. « Médaillon du Général Edmond Moisson », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Vierge, vue à mi-corps, et l'Enfant sur un coussin », sur musée d'Orsay (consulté le ).
  52. « Vierge, vue à mi-corps, et l'Enfant sur un coussin », sur musée d'Orsay (consulté le ).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Léonce Viltart, Mlle Marie Fresnaye Statuaire et Céroplaste, t. XXX, Arras, imprimerie Rohard-Courtin, coll. « Mémoires de l'académie d'Arras », (lire en ligne), p. 42-43. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Sophie Léger, La papeterie de Marenla, Comité d'histoire du Haut Pays, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]