Marie-Hélène Schwartz

Biographie
Naissance	27 octobre 1913; 16e arrondissement de Paris (France)
Décès	5 janvier 2013 (à 99 ans); 13e arrondissement de Paris (France)
Nom de naissance	Marie Hélène Jeanne Lévy
Nationalité	française
Formation	Lycée Janson-de-Sailly (jusqu'en 1934); École normale supérieure (1934-1935)
Activités	Mathématicienne, professeur d’université
Père	Paul Lévy
Conjoint	Laurent Schwartz
Enfants	Marc-André Schwartz (d); Claudine Schwartz (d)
Parentèle	Henri Weil (arrière-grand-père); Anselme Schwartz (d) (beau-père); Bertrand Schwartz (beau-frère); Daniel Schwartz (beau-frère)
A travaillé pour	Université de Lille (1964-1981); Université de Reims-Champagne-Ardenne (1954-1964)
Idéologie	Trotskisme
Directeur de thèse	André Lichnerowicz

Marie-Hélène Schwartz (27 octobre 1913 Paris – 5 janvier 2013 Paris) est une mathématicienne et universitaire française, connue pour ses travaux portant sur le calcul de nombres caractéristiques associés à des espaces avec singularités^[1]^,^[2].

Biographie

Née Marie-Hélène Lévy, elle est la fille du mathématicien Paul Lévy. Elle commence des études à l'École normale supérieure en 1934, mais contracte la tuberculose qui la force à arrêter ses études^{[réf. souhaitée]}^,^[Quand ?].

Elle épouse le mathématicien Laurent Schwartz en 1938, et entre dans la clandestinité peu après, pendant l'Occupation. Après la guerre, elle enseigne à l'université de Reims-Champagne-Ardenne et soutient une thèse sur des généralisations de la formule de Gauss-Bonnet. En 1964, elle devient professeur à l'université de Lille, d'où elle prend sa retraite en 1981.

Hommages

Une conférence est organisée en son honneur à Lille en 1986, et une journée de conférences à Paris honore son 80^e anniversaire en 1993, au cours de laquelle elle fait un exposé de deux heures. Elle continue à publier ses travaux mathématiques jusqu'à l'âge de 87 ans.

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marie-Hélène Schwartz » (voir la liste des auteurs).

↑ Yvette Kosmann-Schwarzbach, « Women mathematicians in France in the mid-twentieth century », 2015 (DOI 10.1080/17498430.2014.976804, arXiv 1502.07597)
↑ Michèle Audin et Claude Sabbah, « Marie-Hélène Schwartz », Images des Mathématiques, CNRS, 17 janvier 2013.

Liens externes

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[yks-1] Yvette Kosmann-Schwarzbach, « Women mathematicians in France in the mid-twentieth century », 2015 (DOI 10.1080/17498430.2014.976804, arXiv 1502.07597)

[images-2] Michèle Audin et Claude Sabbah, « Marie-Hélène Schwartz », Images des Mathématiques, CNRS, 17 janvier 2013.

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