Famille de Gestas

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de Gestas de Lespéroux
Image illustrative de l’article Famille de Gestas
Armes

Blasonnement D'azur, semé de fleurs de lys d'or, à la tour ouverte, ajourée et crénelée d'argent, maçonnée de sable
Branches Montmaurin
Lespéroux
Bétous
Saint-Marcet
Brana
Période XVe siècle - XXIeme
Pays ou province d’origine Soule, Comminges
Fonctions militaires Aide de camp, brigadier des armées du roi, général de brigade
Récompenses militaires Chevalier de Saint-Louis
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour Oui

La famille de Gestas est une famille subsistante de la noblesse française, d'ancienne extraction, originaire de Gascogne. La branche de Gestas de Lespéroux, seule subsistante, est passée en Lorraine au XVIIe siècle, puis en Champagne au XVIIIe siècle, et s'est établie en Bretagne au milieu du XIXe siècle. Les branches aînées, se sont éteintes en Comminges et en Bigorre au début du XXe siècle.

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille de Gestas trouve son berceau dans la paroisse de Gestas, en Soule, entre Béarn et Basse-Navarre, dans les Pyrénées-Atlantiques actuelles[1].

Ce patronyme apparaît avec Arnaud Raymond de Gestas, chevalier, seigneur de Gestas, appelé entre 1070 et 1080 par Aner, abbé de Saint Jean de Sordes, avec Garcie Loup, seigneur de Leren, Odon, évêque d'Oloron, et Gaston, vicomte de Béarn, pour terminer le différend entre le dit abbé Aner et les héritiers du seigneur de Rivehaute, seigneurie limitrophe de Gestas[2].

Ses successeurs apparaissent dans le même cartulaire de l'abbaye de Saint-Jean de Sordes, en 1160 (autre Arnaud Raymond) et en 1220 et 1250 (Guillaume Pierre)[2].

Bertrand de Gestas est cité dans le testament de son oncle Bertrand de Podensac (Bayonne, 1296).

Arnaud Raymond de Gestas apparaît dans le règlement de paix du 30 avril 1320 entre les habitants des pays de Soule et de Mixe, comme garant de paix, avec Amanieu d'Albret vicomte de Tartas.

Bernard de Gestas, chevalier, seigneur de Gestas, Tabaille et Campagne, est cité en 1333, 1336, 1337 et 1340 dans les batailles contre les Anglais, sous le comte de Foix et Comminges."

Dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Jean de Sordes (Pyrénées-Atlantiques), il est fait mention dans l'acte no 8, daté de la période entre 1105 et 1119, de Raymond de Gestas, comme co-garant d'un accord signé par l'abbé de Sorde avec les héritiers du seigneur de Rivehaute.

Ultérieurement Arnaud Raymond de Gestas, présumé fils du précédent selon l'usage du double prénom, est à son tour garant de nouveaux accords entre l'abbé de Sorde et le seigneur de Rivehaute (Actes 88 et 108 - 2e partie du XIIe siècle)[3],[4].

Bernard de Gestas, chevalier, seigneur de Gestas, Tabaille et Campagne, est cité en 1333, 1336, 1337 et 1340 dans les batailles contre les Anglais, sous le comte de Foix et Comminges[1].

À partir d'Arnaud Raymond de Gestas (vers 1350 - vers 1415)[5], présumé fils de Bernard, la filiation est suivie sur actes jusqu'au XXIe siècle. Toutefois, Régis Valette ne concède une filiation suivie qu'à partir de 1458 et ajoute que cette famille a été admise aux honneurs de la Cour[6].

Au fil des siècles, la famille de Gestas a essaimé le long du piémont pyrénéen (Comminges, Nébouzan, Astarac, Armagnac, Bigorre, Toulouse), donnant naissance à plusieurs branches, de Montmaurin, de Lespéroux, de Bétous, de Saint-Marcet, et de Brana, aujourd'hui toutes éteintes à l'exception de la branche de Lespéroux (Comminges, Lorraine, Champagne, Paris, Brésil, et Bretagne).

Personnalités[modifier | modifier le code]

Armes[modifier | modifier le code]

  • D'azur, semé de fleurs de lys d'or, à la tour ouverte, ajourée et crénelée d'argent, maçonnée de sable[6]

Les armoiries présentées sont celles de la seule branche subsistante, celle des Gestas de Lespéroux, avec un semis de fleur de lys concédé par le roi Philippe V d'Espagne à Charles (I) de Gestas, aide de camp du duc de Vendôme lequel commandait l'armée d'Espagne de Louis XIV de 1710 à 1712 pendant la guerre de Succession d'Espagne. Charles de Gestas fut tué lors de la bataille de Villaviciosa, le .

Alliances[modifier | modifier le code]

Parmi les alliances de la famille de Gestas : de Comminges, de Vize Saint-Élix, de La Tour, de Mauléon, de Noé, de Foix, de Montpezat, de Castillon, de La Roque d'Ourdan, d'Espagne de Ramefort, de Benque, de Casteras, de Pins, de Villeneuve, de Choisy, de Wignacourt, de Roquefeuil, du Plessis-Parscault, de Jouffroy d'Abbans, de Lostanges, de Clermont-Tonnerre, de La Monneraye, de Reinach Hirtzbach, Becq de Fouquières, de La Forest Divonne, de Lambilly, d'Andigné etc.[1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe », sur Gallica, (consulté le )
  2. a et b Cartulaire de l'abbaye Saint-Jean de Sordes
  3. J-F Robert MARTIN, Cartulaire de l'abbaye Saint-Jean-de-Sorde, Atlantica, , 358 p. (ISBN 2-84394-183-0), p. 29, 149, 170
  4. Paul Raymond, cartulaire de l'abbaye de Saint Jean de Sorde, Atlantica, , 182 p. (ISBN 2-84394-099-0), p. 10, 74, 89
  5. Maurice Vuillier, Histoire généalogique de la famille de Gestas, Toulouse, 2000
  6. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, 2007

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 92, et édition 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]