Magnus Poser

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Magnus Poser
Naissance
Iéna
( Grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach,
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand)
Décès (à 37 ans)
Buchenwald
(Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand)
Nationalité allemande
Pays de résidence Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Profession
Autres activités
Résistant au national-socialisme
Formation
Conjoint
Lydia Poser (en), née Orban
(1909-1984)

Magnus Poser, né le à Iéna et mort le à Buchenwald, est un communiste allemand et un résistant au nazisme qui fut abattu par la Gestapo de Weimar en .

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

Magnus Poser est le quatrième enfant d'une famille ouvrière allemande, il nait à Iéna, le . À douze ans, en 1919, il s'inscrit à la Ligue des jeunes communistes d'Allemagne. Il fait des études en menuiserie. À sa majorité, en 1928, il rallie les rangs du KPD, le Parti communiste d'Allemagne (Kommunistische Partei Deutschlands)[1].

En 1934, son militantisme lui vaut des démêlés avec la justice allemande. Il est arrêté avec sa compagne, Lydia Orban, sténographe du KPD depuis 1929, le . Ils sont condamnés respectivement à deux ans, 4 mois et deux ans de prison, le . Leurs peines purgées, ils se marient en [2]. Il reprend ses fonctions de charpentier[1].

De 1938 à 1941, malgré les risques encourus, il met sur pied un groupe de résistants communistes dont l'action se trouve renforcée lors de l'ouverture du Front de l'Est[1]. En 1942, Magnus Poser entre en contact avec un autre résistant au nazisme, Theodor Neubauer[2]. Ils organisent ensemble la résistance en Thuringe et développent des ramifications jusqu'à Berlin. Au travers de l'édition de tracts, ils dénoncent les crimes nazis et invitent les Allemands à rompre avec le gouvernement national-socialiste[1].

Magnus Poser est arrêté le , il est incarcéré au Weimarer Marstall, le siège de la Gestapo où il est atrocement torturé. Dans la nuit du 20 au , il tente de s'enfuir mais il est abattu de cinq balles dans le parc jouxtant la prison. Transféré à l'infirmerie de Buchenwald, il meurt de ses blessures le [1],[2].

Reconnaissances[modifier | modifier le code]

De nombreuses écoles et rues portent aujourd'hui son nom.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Gedenkstätte Deutscher Widerstand, « Magnus Poser », site du GDW, consulté le .
  2. a b et c bundesstiftung-aufarbeitung, « Magnus Poser », Biographische Angaben aus dem Handbuch der Deutschen Kommunisten, mai 2008, consulté le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Gertrud Glondajewski, Die Neubauer-Poser-Gruppe. Dokumente und Materialien des illegalen antifaschistischen Kampfes (Thüringen 1939 bis 1945). Berlin (Ost) 1957
  • (de) Hermann Weber et Andreas Herbst, Deutsche Kommunisten. Biographisches Handbuch 1918 bis 1945. Berlin 2004
  • (de) Olaf Groehler, Der verordnete Antifaschismus. Die Rezeption des thüringischen kommunistischen Widerstandes in der DDR, in: Detlev Heiden/Gunther Mai (Hrsg.): Nationalsozialismus in Thüringen. Weimer u. a. 1995, S. 531-550

Liens externes[modifier | modifier le code]